Les actions de la Plateforme « Awn Ko Mali Dron », le dialogue national, la situation sécuritaire, l’état désastreux du pays, le projet de révision constitutionnelle… ce sont là, entre autres, sujets d’actualité abordé par Mme Sy Kadiatou Sow, présidente de l’Adema-Association et de la Plateforme « Awn Ko Mali Dron ». Celle qui est affectueusement appelée par les Maliens « la dame de fer » reste fidèle à ses convictions : la défense de la Constitution, ainsi que des valeurs républicaines. Pour elle, il est urgent que les Maliens se mobilisent autour de l’Agenda Mali et non un agenda dicté de l’extérieur et imposé à nous. Interview exclusive !
L’Aube : Vous êtes à la tête de la Plateforme « Awn Ko Mali Dron », peut-on savoir les principaux objectifs de cette Plateforme et ses membres ?
Mme Sy Kadiatou Sow : Au départ 5 organisations (Association A.DE.MA, CNID association, CSTM, FOSC et le parti FARE constatant une convergence de vue sur des questions d’intérêt national ont décidé de fédérer leur énergie et intelligence pour réussir une unité d’actions : elles ont adopté une déclaration le 28 juin 2019 relative à la situation sécuritaire, au dialogue national inclusif et au renouvellement du mandat des députés : à titre de rappel cette déclaration a fait l’objet de signature lors d’une conférence de presse au cours de laquelle d’ autres acteurs politiques et de la société civile ont signé la dite déclaration. Il s’agit donc pour notre plateforme de contribuer efficacement au renforcement des capacités de ses membres (acteurs politiques et de la société civile) dans le combat qu’ils mènent pour la souveraineté, l’intégrité territoriale, (refus de la partition du Mali) le respect de la Constitution, la défense des valeurs républicaines, le renforcement de notre système démocratique et le progrès économique et social de notre pays.
N’est-ce pas un regroupement de plus ? Comme il en existe beaucoup d’autres au Mali ?
Non, pas du tout ! le regroupement d’organisations est de nature à rendre plus efficace l’engagement citoyen et patriotique de ses membres : Les centres d’intérêt des organisations ne sont pas forcément toujours les mêmes, mais il est important que celles qui ont des convergences de vue sur des questions d’intérêt national, voient voire comment et jusqu’où elles peuvent cheminer ensemble pour atteindre des objectifs communs. Nous pensons qu’il faut en finir avec les discours creux et lénifiants et mener des réflexions profondes sur les vraies préoccupations des populations et les défis à relever, de façon à contribuer ensemble à y trouver des réponses adéquates et durables à travers des actions concrètes ayant des effets et impacts directs sur les politiques et décisions publiques : se faire entendre à tous les niveaux : local, national, international.
Aujourd’hui quelles sont les actions prioritaires de votre Plateforme ?
Rassembler toutes les forces vives autour de la défense de notre Constitution dont la révision est programmée avec comme objectif principal, d’y intégrer des dispositions de « l’accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger » qui risqueraient d’aboutir à la partition de notre pays.
Mobiliser toutes les énergies pour le retour de Kidal dans le Mali.
Capitaliser les réflexions diverses sur les stratégies de sortie de crise endogène et durable en les diffusant le plus largement possible auprès des populations à travers notamment des campagnes de mobilisation citoyenne.
A terme constituer avec d’autres organisations un groupe de pression, un mécanisme de« veille citoyenne » qui observe, analyse et interagit avec les citoyens.
Le dialogue national fait débat actuellement. Vous avez décidé de ne pas y participer. Pourquoi ?
Pour des raisons que nous avons clairement indiquées dans nos différentes déclarations comme étant des « piliers indispensables à un véritable dialogue national qui place le peuple au cœur du processus endogène de sortie de crise et non pas un « exercice de défoulement collectif » : je rappelle juste quelques unes :
1/ Le dialogue n’est pas inclusif parce que le processus a été conçu de manière unilatérale par le Président et ses alliés (dès l’élaboration des TDR, le format, le contenu, le choix des organes et personnalités devant conduire le DNI, la liste des participants citoyen est absent, le processus décisionnel).
2/ C’est un dialogue « administré » la forte présence des représentants de l’administration et influence du pouvoir politique tout au long du processus.
3/ Concernant les sujets à débattre nous avons estimé que l’un des principes cardinaux du DNI doit être de ne pas présumer des réformes institutionnelles et de considérer au contraire le DNI comme un préalable à toute réforme institutionnelle. Or, la communication sur le DNI (gouvernement et facilitateurs) fait principalement référence à l’APG (accord politique de gouvernance) dont une grande partie de l’opposition et de la société civile n’est pas signataire, APG qui insiste lourdement sur la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et sur la nécessité d’inscrire la révision de la Constitution dans les TDRs et s’engage même à introduire un projet de loi dans ce sens. Comment ne pas en conclure que le DNI est « orienté ».
4/ Le caractère souverain n’est indiqué nulle part dans les TDRs : encore une fois les résolutions des assises n’auront aucune force contraignante et leur sort est lié à la libre décision du Président de la République : eu égard aux expériences précédentes, nous n’avons aucune confiance en sa volonté de respecter et faire respecter les décisions issues du DNI.
5/ Le temps utile à un véritable DNI ouvrant la voie à une sortie de crise endogène et durable est sacrifié au profit d’une course contre la montre pour répondre à un agenda qui n’est pas celui du Mali
Avez-vous rencontré les autorités pour faire part de vos réserves ? Si oui, quelle a été leur réaction ?
Certaines organisations membres de notre Plateforme dès les premières rencontres avec les facilitateurs ont fait part de leurs craintes et recommandations pour la réussite du processus et par la suite, lorsque les premiers TDRs leur ont été envoyés en vue de l’Atelier de validation, elles ont notifié par écrit leur décision de ne pas y participer en indiquant les raisons de cette décision : nous avons donc été très surpris d’apprendre par la presse que les facilitateurs ont déclaré n’avoir pas été officiellement informés : il y’a eu certainement un dysfonctionnement à leur niveau. Nous les avons rencontrés (à leur demande) cette fois ci en tant que Plateforme quelques jours après leur conférence de presse et nous avons eu de longs échanges qui ont permis d’expliciter davantage nos arguments et de leur coté les mesures prises pour garantir le bon déroulement du processus : en conclusion, nous avons constaté que nous n’avons pas la même perception du DNI, de la démarche adoptée, et en particulier du sort réservé aux résolutions. Ils ont réaffirmé leur détermination à poursuivre les échanges afin d’amener tous les acteurs à participer aux débats, et nous les avons assuré de notre disponibilité à répondre à leur sollicitation.
Il y a-t-il eu des démarches entreprises auprès de vous (la Plateforme « Awn Ko Mali ») pour vous faire changer de décision ?
Oui ! Les autorités coutumières et religieuses avant les facilitateurs.
A votre avis, la politique de la chaise vide est-elle meilleure ?
Il ne s’agit pas pour nous de pratiquer la politique de la chaise vide mais d’être conséquents avec nous mêmes en refusant de cautionner un processus qui ne correspond pas à notre vision et qui n’apportera pas de solutions de sortie de crise endogène et durable : nous ne voulons pas embarquer dans un train dont la destination finale n’est pas connue.
Aujourd’hui la situation d’ensemble du pays inquiète. Quel regard jetez-vous sur cette situation au triple plan économique, sécuritaire et social ?
Elle est plus qu’inquiétante, elle est angoissante ! Ce sont les fondements de l’unité nationale, de la cohésion sociale qui sont atteints et les espoirs de développement qui s’éteignent. En dehors de ceux qui vivent grassement de la crise à travers la corruption, la délinquance financière et toutes sortes de trafics (armes, drogues, humains) toutes les catégories socio professionnelles subissent les affres de cette crise : tueries barbares de civils et militaires, affrontements intercommunautaires instrumentalisés, braquages, exactions contre populations innocentes, économie locale en grande souffrance dans les zones investies par les groupes rebelles et milices armées ,avec comme conséquence direct le recrutement et l’embrigadement des jeunes par les bandes armées. Quant au front social il est en ébullition permanente en raison essentiellement du non respect des engagements tenus pour calmer les mouvements de grève ou de colère des populations excédées par la mauvaise gouvernance en général et en particulier, la gabegie dans la gestion des maigres ressources financières . Les opérateurs économiques continuent de courir derrière leurs paiements par le Trésor Public et les ménages vivent dans l’angoisse du lendemain. Les autres doivent serrer la ceinture et consentir des sacrifices pour financer l’effort de guerre, alors qu’aucune réduction significative du train de vie de l’Etat et notamment de son chef n’est visible, bien au contraire !
Tous les autres maliens en dehors de cette catégorie de prédateurs, voudraient évidemment sortir de ce cauchemar et rêvent d’un Mali stable, uni, en paix dans lequel la justice sera égale pour tous et la prospérité équitablement partagée.
Après le Nord, le Centre est le théâtre de violence avec des affrontements intercommunautaires. Pour certains, le Mali est au bord d’une guerre civile. A votre avis quelle est la solution pour ramener la paix au Centre et éviter un tel scenario catastrophe ?
Il est vrai qu’il n’ya pas de solutions miracles et les maliens savent maintenant que les incantations, professions de foi, promesses de campagne électorales ne n’apportent pas les solutions appropriées. Je rappelle une évidence : la confiance est la base de l’aboutissement de tout dialogue, négociation et/ou participation à la résolution de tout conflit. Le déploiement des moyens militaires, est certes nécessaire pour rétablir un rapport de forces mais il ne suffira pas à ramener la paix et la stabilité.
Mais encore une fois il faut placer le Citoyen au Centre de toutes les politiques publiques, et stratégies de sortie de crise durable : les ressources humaines, morales existent pour inventer ensemble une feuille de route consensuelle.
Aujourd’hui, les populations des communes en insécurité permanente sont doublement pénalisées : elles et leurs biens ne sont pas sécurisés par leur Etat, et elles se retrouvent exclues du DNI, sous prétexte de l’insécurité. Les débats sur leur sort seront menés sans eux : Or, il n’y aura pas de solutions durables sans leurs contributions et leur engagement à la mise en œuvre des décisions prises consensuellement.
Vous avez été un des acteurs clés de la révolution de 91 et vous avez été haut responsable de ce pays pendant ces 30 dernières années. Aujourd’hui, à votre avis, quel est le vrai problème du Mali ?
Le manque de vision politique qui conduit à un pilotage à vue se traduisant par une instabilité gouvernementale sans précédent dans l’histoire politique de notre pays. La mauvaise gouvernance avec son corolaire de corruption et de délinquance financière dans tous les domaines de la vie publique (politique, administratif, financier, social). S’y ajoute l’impunité qui est devenue la règle et favorise le laisser aller et le règne de l’injustice. Le manque de confiance des citoyens (voire la défiance) vis-à-vis des pouvoirs publics, des institutions de la république. La faiblesse de l’engagement citoyen et patriotique indispensable pour veiller au grain et rappeler aux institutions de la république le devoir de rendre compte. Et j’en passe…
Êtes-vous inquiète ?
Très inquiète mais pas au point de désespérer de notre capacité à rebondir et reconstruire un autre Mali.
Vous êtes contre le projet de révision constitutionnelle qui, après l’échec de 2017, est encore d’actualité. Pourquoi vous vous opposez à cette révision ?
Pour les mêmes raisons ! La situation sécuritaire s’est dramatiquement aggravée depuis 2017 : elle est passée de « résiduelle » à « chronique et généralisée » et le chef de l’Etat, chef suprême des armées, a fini par déclarer que le pays est en guerre.
Une partie du Pays reste sous occupation et seules les personnes choisies par les groupes armés rebelles peuvent séjourner en toute tranquillité à Kidal, leur sécurité étant assurée par lesdits groupes, en l’absence des FAMAs. Dans les localités dites du Nord et du Centre, les milices et autres mouvements dit jihadistes se partagent les check points et rançonnent les populations. Cela malgré la signature depuis 2015 de ce fameux accord constamment violé par les signataires sans état d’âme. Notre Etat n’exerce donc pas sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire.
La volonté sans ambages de modifier la Constitution pour la rendre « conforme » à certaines des dispositions de l’Accord pour la Paix est rejetée par la majorité des maliens qui considèrent qu’elles renferment les germes de la partition de notre pays.
Votre mot de la fin ?
Les maliens sont capables de faire ou refaire le diagnostic des maux dont souffre leur pays et d’y apporter les solutions endogènes durables. Nous voulons et pouvons établir notre propre feuille de route et souhaitons que nos partenaires soutiennent sa mise en œuvre : Nous voulons l’Agenda MALI pas un autre !
C’est ce que signifie aussi « Anw ko Mali Dron » :
Nous resterons mobilisés pour cette cause parce que nous y croyons fermement et sincèrement.
Réalisée par
C H Sylla
@@www.maliweb.net la liberte d’expression est sacree et la censure est anti-democratie, anti droits de l’Homme et en agissant comme vous le faites vous cautionnez l’IMPUNITE qui est un crime contre le peuple Malien sinon l’Humanite toute entiere, ATT ne peut pas etre au dessus de la loi et pas sa famille aussi, le peuple Malien a trop souffert des mains des delinquents financiers, je te prie maliweb.net de n’avoir pas peur et de nous aider en jouant ton ROLE REGALIEN en tant que PRESSE LIBRE AU SERVICE DE LA REPUBLIQUE, LA DEMOCRATIE, LA JUSTICE ET LE DEVELOPPEMENT DU MALI!
L’expose de Sangare explique une bonne part des causes profondes de la crise du Mali.Pendant que le President Konare faisait le grand changement Democratique ,son gouvernement aurait du faire le changement economique.Il fallait asseoir une nouvelle alliance economique avec des partenaires puissants,mettre en place un systeme productif national capable de relever notoirement le niveau de vie des Maliens,accole a un systeme regional productif que nous devrions concevoir et promouvoir en Afrique de l’Ouest.La corruption a apparu en force a cause de l’absence d’une economie viable.Tout le contraire s’est au contraire produit.Les grands projets industriels ont ete enterres, le programme du developpement du basin du fleuve Senegal a ete taillade,le basin du fleuve Niger est abandonne pour le grand Malheur des generations futures .Le Mali est immobilise par une camisole de fou furieux et on ne sait pas de quoi demain sera fait.La solution effleuree ici n’a pas change.Il faut un Leader de dimension de Modibo Keita pour faire ce grand changement.Modibo a fait le changement de la decolonisation.Il a evite le gouffre mais il n’a pas vu l’importance d’entrainer d’autres Etats avec lui.Il a du rebrousserchemin .Le changement pour l’emergence economique a un systeme economique different,des partenaires economiques differents et appelle la mise en oeuvre d’un programme d’integration regionale economique pour propulser une nouvelle economie ,une economie collective au niveau de l’Afrique de l’Ouest ,d’abord
Madame Sy dit bien la vérité….. Je partage entièrement son point de vue……….. La seule chose que je regrette c’est que ni elle, ni tous ceux qui étaient au pouvoir à un moment crucial de l’existence du pays n’ont ouevré suffisamment pour le développement du pays!!!!!!!!!!!!!
Je crois sincèrement qu’il faut réfléchir sur le plan institutionnel les excès du pouvoir présidentiel , après tant de premiers ministres nommer , et de changements politique générale à chaque fois , et se retrouver imposer par la suite un dialogue à la recherche d’une solution incertaine , est tout simplement un échec politique . Pour cela une réforme institutionnelle est souhaitable pour que ces nominations abusives ne soient le fait du prince , parce que le pays ne supporte plus le bricolage politique . Nous devons être plus inventif d’adapter notre constitution à nos réalités politiques , à défaut nous aurons des présidents en deux mandature avec une quinzaine de premiers ministres sans que rien ne bouge
Mme Sy, vous faites honneur a Nieleni de Segou, a Mbalia Camara de Guinee, aux Amazones du Benin. a toutes les femmes et filles valeureuses de l’Afrique. Vous incarnez toutes les vertus d’un leader selon l’Hymne du Wasulu. Mme Sy le peuple Malien vous fait confiance!
…elle fait honneur…mais pas en restant en dehors d’un dialogue qu’eux sur les médias boycottent mais l’organise et y participent même dans les communes, cercles et régions. . . . C’est connu de tous que les maires ADEMA, URD et autres sont à pied-oeuvre en sourdine! Et pourquoi tout ce jeu de bonneteau que si ce n’est de revenir mentir après auprès aux Maliens qu’ils n’ y ont pas participé lorsque ce DIN ne réussira pas! ! Ces politiciens Maliens, on les connait suffisamment maintenant. . .
Il y a monologue exclusif et pas de dialogue reel, soyons serieux et Maliens.
Excellente intervention de Nathalie Yamb en Russie :
https://www.youtube.com/watch?v=4JO2uzrUec4
A VOIR ABSOLUMENT
DAVID qui est valeureux au MALI.
Des compliments à tout le monde.
Des insultes à tout le monde .
Cette dame est très consciente de la situation politique dangereuse actuelle du pays.
rire toujours mon cher Biton contre Kinguiranke , ça ira , donnons nous la main, tous les pays du monde ont connu cette triste histoire dans leur existence , pas seulement le Mali . Soyons fort et optimiste , c’est dure , c’est dure vraiment
Bonjour Mme SY!
Bon courage madame, vous avez tout notre soutien. Laissez ces blablateurs mandates pour vous discrediter, ca n’a aucun sens. Soyez tranquille nous vous suivons pas a pas et vous soutenons jusqu’au bout. Le chien peut aboyer, votre caravane va passer. AN KO MALI DRON.
IBK sans souci passe le clair de LUNE dans l’AVION et les HOTELS, MALGRE QUE LE MALI EST EN VOIE DE DISPARUTION POUR QUEL RESULTAT? SOYONS SERIEUX. QUE DIEU NOUS EN GARDE.
Avant l’Election presidentielle vous avez sonne l’alarme, qui a repondu? Meme nos Organisations sous regionales et Internationales CEDEAO, UMOA, OIF, MINUSMA, …en etaient informees, qui a claque le doigt? Madame “””I KOUN KE TAN KO YE””.
TOI TU EST ETE OU DEPUIS 1992? TU AS PREPARE QUELLE AGENDA POUR LE MALI.
DEGAGE VOUS AVEC LES ATTAQUES ET RANCUN PERSONNELLES ET LAISSE LES MALIENS EN PAIX.
Celle là est une vraie apatride, elle ne roule pas pour le Mali, mais pour elle même et son clan. Elle fera vraiment mieux de se taire, comme Alpha, si elle n’a rien à dire de constructif pour le Mali. Nul n’est indispensable.
De toutes les façons si vous et Alpha avaient écouté certains bons maliens à l’époque des interventions mal orientées du mouvement démocratique, les choses n’allaient pas se dégénérer comme ça aujourd’hui. Vous vous êtes moqués des autres maliens en dirigeant ce pays dans trop grande suffisance et imbus de votre personne, c’est cette conséquence qui se révèle aujourd’hui, nous sommes tous frappés par vos erreurs et vos comportements hautains, pleins de moqueries. Les bamanan disent que “ni i idjen ka gnèguènèkè a ton bé bèn i koro” en français “quand vous vous penchez pour uriner très loin, le reste ou les dernières gouttes tomberons à côté de vous”. Si AOK et ses acolytes avaient du respect envers les vrais lutteurs de ce grand combat contre le dictateur GMT, le pays n’allait pas être plongé dans la situation actuelle, mais quand une situation se dégrade, les conséquences sont largement partagées entre les fils et filles du pays et ceux qui sont directement fautifs sont d’ailleurs plus frappés que les simples citoyens. Il faut que chaque personne aujourd’hui fasse son mea-culpa en faisant une rétrospective de l’évolution les deux décennies passées afin de situer sa propre responsabilité dans les évènements de cette époque.
Vous avez le soutien de tout digne fils du MALI,car le territoire est occupé, pourquoi parler de révision constitutionnelle?
Si le pouvoir ne peut assumer ,qu’ils donnent la place aux hommes valeureux.
Il n’y a pas de doute que le réveil de la nation malienne entamé par CETTE DAME DE FER et ses CAMARADES sous la conduite d’ALPHA OUMAR KONARE après une parenthèse douloureuse et surtout criminelle de la dictature militaire s’est FÂCHEUSEMENT arrêté le 8 juin 2002 quand ils ont laissé les clés des institutions étatiques à une autre équipe sous la conduite d’AMADOU TOUMANI TOURE.
Malgré les contrevérités proférées, les chiffres sont là pour témoigner que le 8 juin 2002 le MALI EST REDEVENU UN PAYS CRÉDIBLE APRÈS 23 ANS D’HUMILIATION BASÉE SUR LE PILLAGE DES RESSOURCES PUBLIQUES.
Les détracteurs insistent sur la corruption qui a accompagné la croissance inespérée tant le pays peinait à payer ses fonctionnaires au sortir de la dictature.
N’EST CE PAS PRÉVISIBLE AU SORTIR DE LA DICTATURE MILITAIRE QUI A EU LE TEMPS DE FAÇONNER LES ESPRITS?
L’essentiel n’était pas dans la lutte sans relâche contre les délinquants financiers, mais dans la capacité à faire fonctionner l’économie gangrenée par la présence trop accrue de l’État.
Des réformes douloureuses qu’il fallait nécessairement assumer pour faciliter la tâche à la nouvelle génération.
Cette décision difficile a été prise par cette équipe autour d’AOK.
Elle a permis au successeur d’entamer son mandat de façon royale puisqu’il s’est directement lancé entre autres à la construction des logements sociaux dont les structures ont été mises en place par MME SY KADIATOU SOW.
ATT et les opposants attitrés de son prédécesseur en plus de ceux qui ont terni l’image du mandat d’AOK par leurs enrichissements illicites ont mené le pays à la situation que nous vivons.
MME SY KADIATOU SOW EST OBLIGÉE ENCORE DE REPENDRE SON BÂTON DE COMBAT QU’ELLE A UTILISÉ CONTRE LA DICTATURE MILITAIRE.
Ceux qui ont accompagné ATT refusent de s’assumer à commencer par CHOGUEL MAIGA qui s’exprime comme si le régime d’ATT n’a jamais existé car il était un des maillons principaux de la DÉCENNIE ATT.
Il ramène tout à l’insécurité faisant semblant d’oublier que l’ECONOMIE COMMANDE TOUT.
Il peut continuer à bluffer les GAOU comme malheureusement ce pays en a trop, surtout étonnamment parmi les intellectuels,la vérité est que l’économie trahit le régime de MOUSSA TRAORÉ.
AUCUN PAYS NE PEUT AVOIR UNE ARMÉE FORTE AVEC UNE ÉCONOMIE DÉCIMÉE.
L’UDPM n’arrivait pas à payer et les salaires des fonctionnaires et les fournisseurs de l’État.
C’est dans ce contexte qu’on a mis en place une ARMÉE FORTE.
Il faut être UN GAOU tout droit venu du village pour avaler ça.
Cette économie DÉCIMÉE a été relevée par l’équipe autour d’AOK.
Cette équipe est actuellement mobilisée contre le régime corrompu d’IBK dont l’avènement a été favorisé par la mauvaise gouvernance du successeur d’AOK.
Cette équipe qui s’était mobilisée en 2000 pour sanctionner IBK pour sa mauvaise gestion à la tête de l’ADEMA PASJ.
Un pays ne peut se relever de la crise que s’il fait un diagnostic précis des causes qui l’ont favorisé
Ce diagnostic est brouillé par des hommes politiques aigris qui refusent d’assumer leurs responsabilités.
La crise a sa source dans la gouvernance irresponsable d’ATT.
Il suffisait de suivre la voie tracée par ALPHA OUMAR KONARE notamment entre autres au niveau du processus de décentralisation pour éviter la crise que nous vivons.
Vingt-trois ans de dictature militaire atroce ne peut s’effacer par deux mandats de cinq ans d’AOK.
La continuité dans l’ alternance était nécessaire.
Ça n’a pas été le cas.
On devrait jamais associer et les MOUSSAÏSTES et les IBKISTES à la gestion du pouvoir.
Les deux groupes sont les malheurs de ce pays.
MOUSSA TRAORÉ à la tête de l’UDPM et IBK à la tête de l’ADEMA PASJ.
On peut maintenant ajouter les ATTISTES.
Ils ont en commun la primauté de l’intérêt individuel.
Le Mali est le cadet de leurs soucis.
C’est pourquoi ils refusent de s’assumer.
Tant que l’équipe qui a accompagné AOK ne revient pas au pouvoir par l’intermédiaire d’un de ces éléments majeurs, SOUMAILA CISSE, MODIBO SIDIBE, ce pays et ses habitants continuerons à souffrir.
La solution est entre les mains d’un de ces hommes.
OSER LUTTER,C’EST OSER VAINCRE!
La lutte continue.
FORT RATCAILL€$ du P€R€ FOURRATCAILL€$
Coumba Sacko, pouvez-vous nous faire un resume’ de cette interview!
ANW KO DRON KATOU KA SABALI!!!!!
Vous faites honneur a Nieleni de Segou, a Mbalia Camara de Guinee et aux Amazones du Benin. Vous incarnez toutes les vertus d’un leader selon l’Hymne du Wasulu. Mme Sy le peuple Malien vous fait confiance!
kinguiranke’ , SABALI!!!!! N’KO IKA SABALI! M’MA FO IKA IN’NANI!!!!
IBK, POURQUOI NE PAS DONNER NIORO A’ LA MAURITANIE POURQUE AMBE’ KA ANTOULO KORO SORO!!! RIRE!!!! Another bad joke from me!!!!
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