Ils sont parmi les premiers à se réveiller et certainement parmi les derniers à aller dormi. S’ils dorment. Les policiers de Ségou. Pour informer les populations sur le travail d’éducation, de protection des biens et des personnes, nous avons rencontre l’infatigable Moussa Condé, Directeur régional de la police de Ségou. De la sécurité lors du Festival sur le Niger au respect des feux tricolores et du code de la route en général en passant par la traque aux bandits le Directeur Régional de la police le doyen Moussa Condé nous édifie sur le travail de ceux qui nous permettent de dormir tranquillement.
SANIYA INFOS : Bonjour monsieur le Directeur Régional de la police. Ségou vient de terminer sa grande rencontre annuel qui est le Festival sur le Niger. Pouvez vous nous dressez un bilan des activités liées à la sécurité ?
M. Moussa Condé : D’abord je dois remercier votre groupe de Presse, SANIYA COMMUNICATION. Ce que vous faites est très bien puisque vous venez nous voir l de temps en temps pour chercher des informations utiles au profit de l’ensemble de la population. Nous sommes fiers de cette démarche et nous sommes prêts à continuer cette bonne collaboration. Parlant du festival, c’est l’aspect sécuritaire qui nous intéressait. C’est-à-dire la protection des hommes et des leurs biens. Le dispositif qu’ont avait mis en place à été vraiment salutaire, il consistait a attribué une zone donnée à chaque corps : la police, la gendarmerie, la garde nationale. Et même l’armée qui a pleinement joué son rôle à la satisfaction générale des festivaliers. Nous nous excusons par la même occasion des éventuels désagréments qui auraient pu être causés. Avant l’ouverture officielle du festival sur le Niger on an avait prodigué des conseils relatifs à la possession des sacs à main sur le site. Malgré tout il y’a eu quelque victimes. Parce que quelques festivaliers ont perdu leurs téléphones portables, leurs portes monnaies .On nous a signalé sept cas de vol. Sur les sept victimes, il ya six français et un malien. Ce qui veut dire que les conseils que nous avons prodigué ont été entendus par les festivaliers maliens. Je crois que les français se sont laissés emportés par la fête. Cependant sur les sept victimes nous avons pu retrouver les objets de trois français, il s’agit de trois téléphones portables. Pour les quatre autres victimes leurs objets sont encore dans la nature et nous espérons les retrouver s’ils sont encore ici à Ségou.
SANIYA INFO : Parlant des accidents de la circulation, vos conseils ont-ils porté fruit ?
M. Moussa Condé : Nous avons connu effectivement des accidents. Mais moins graves heureusement. Il n’ya pas eu mort d’homme. Si je compare la 7e édition à la 8ème édition, osons dire qu’il ya peu d’accidents. Mais en ce qui concerne le quotidien de la ville de Ségou on ne peut pas dire qu’il ya régression du taux d’accident. Nous avons l’impression que les feux de signalisation n’ont pas été compris ou des gens font exprès.
Je m’inquiétais pour les charretiers mais ceux-ci n’ont jamais été surpris en violation des feux. S’agissant des automobilistes des motocyclistes, et entre motocyclistes ceux-ci s’évitent pas. Et c’est dommage. Les gens doivent respecter le code. Je profite de l’opportunité que vous m’offrez pour dire aux cortèges de mariage de respecter les feux tricolores. En refusant de s’arrêter ils peuvent provoquer des accidents aux conséquences catastrophiques.
SANIYA INFO : Monsieur le Directeur entre celui qui est dans un rond point et celui qui observe le vert au feu ; qui parmi les a la priorité ? Par exemple celui qui quitte la ville de Ségou et à l’intention de se rendre vers le rond point de Markala et l’autre qui quitte Pelengana et qui doit contourner le rond point pour le boulevard de l’an 2000.
M. Moussa Condé : Nous l’avons dit et nous ne cesserons de le dire. C’est celui qui est dans le rond point qui doit s’arrêter. C’est le feu vert qui est prioritaire. Partout où les feux tricolores existent, il n’y a pas de priorité pour le rond point. De la même manière, celui qui quitte l’hôpital Nianankoro FOMBA et qui doit contourner le rond point doit s’arrêter pour laisser passer celui qui vient d’être libéré du côté ; c’est-à-dire qui quitte vers Pelengana ou Markala.
SANIYA INFO : Nous savons que la police continue les investigations aux entrées et sorties Ségou. Après l’arrestation de Mohamed Ibrahim, avez-vous identifié d’autres cas ?
M. Moussa Condé : Effectivement deux jours après, nous avons arrêté un individu à San, un algérien du nom de Ali Idéka. Il se dit chrétien et il n’avait ni arme, ni de drogue. Il se promenait à travers la ville de San. Il s’était rendu chez les abbés à l’archevêché pour demander de l’argent afin qu’il de rende en Algérie Il avait des pièces de l’Algérie. L’ambassade d’Algérie ne lui aurait pas donné d’argent suffisant pour lui permettre de partir. Nous l’avons appréhendé à San et nous l’avons nuitamment envoyé à Bamako aux autorités plus compétentes. A part ça tout va très bien dans la Région.
SANIYA INFO : Monsieur le Directeur dans un proche avenir nous évoquerons d’autres sujets avec vous comme celui des « gares sauvages » Nous vous remercions
M. Moussa Condé : C’est nous qui vous remercions. Merci
Propos recueillis par KMBB