Mission essentielle de toute institution universitaire, la recherche scientifique est le moteur de l’enseignement supérieur. Malheureusement au Mali, la recherche n’a plus de sens car quasi-inexistante dans bon nombre de structures. Plusieurs facteurs expliquent cet état de fait. Le manque de moyens des structures universitaires et d’engouement auprès des enseignants sont les plus partagés. A ceux-ci s’ajoutent certains aspects liés à la méconnaissance des structures de promotion de la recherche comme le CAMES et la culture de la facilité avec les enseignants qui préfèrent obtenir leur grade par voie syndicale plutôt qu’à travers les instruments appropriés pour la cause. Qu’à cela ne tienne, certains enseignants et groupes de recherche tentent de tirer leur épingle du jeu. Parmi ceux-ci, les Docteurs Bakary Camara et Bréhima Kamena. Ils nous dressent ici le bilan de la recherche dans leur structure universitaire (l’USJPB), tout en abordant les sujets relatifs au Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES).
Présentation de l’USJPB :
L’Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako (USJPB) est née de la scission de l’Université de Bamako (UB). C’est l’ancienne Faculté des Sciences Juridique et Politique de l’Université de Bamako qui a été érigée Université. Elle est créée par l’Ordonnance N°2011-022/P-RM du 28 septembre 2011. C’est un Etablissement Public à caractère Scientifique, Technologique et Culturel. Le décret N°2011-741/P-RM du 3 novembre 2011 fixe son organisation et ses modalités de fonctionnement. L’USJPB est composée de trois Facultés : la Faculté de Droit Public ; la Faculté de Droit Privé ; Et la Faculté des Sciences Politique et Administrative.
La vision de l’USJPB est : le développement des filières porteuses d’emploi ; le renforcement des capacités des structures pédagogiques ; l’intégration de l’Université dans une vision sous-régionale de recherche scientifique et l’assurance d’une formation suivie des formateurs. Les missions de l’USJPB sont définies dans l’article 2 de l’ordonnance qui l’a créée. Il s’agit, entre autres missions, de contribuer à la mise en œuvre de la politique nationale en matière d’enseignement supérieur et de recherche scientifique. A ce titre, elle est chargée de la formation supérieure, pratique et spécialisée ; la formation supérieure professionnalisée et la formation postuniversitaire (la recherche).
Qu’est ce que le CAMES ?
Le Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) fut crée par 16 Etats africains d’expression française le 26 Avril 1972 à Lomé. Actuellement, les Etats membres du CAMES sont au nombre de 18 pays qui sont : le Bénin ; le Burkina Faso ; le Burundi ; le Cameroun ; la Centre Afrique ; le Congo ; la Côte d’Ivoire ; le Gabon ; la Guinée ; la Guinée Bissau ; la Guinée Equatoriale ; le Madagascar ; le Mali ; le Niger ; le Rwanda ; le Sénégal ; le Tchad et le Togo.
Quelles sont les missions du CAMES ?
Le CAMES a pour mission de promouvoir et favoriser la compréhension et la solidarité entre les Etats membres. Il s’agit d’instaurer une coopération culturelle et scientifique entre les Etats membres ; de rassembler et de diffuser tout document universitaire et/ou de recherche : statistique, informations sur les examens, annuaire, annales, palmarès, information sur les offres et demandes d’emploi de toutes origines. Il est aussi chargé de préparer les projets de convention entre les Etats concernés dans les domaines de l’enseignement supérieur, de la recherche et de contribuer à l’application de ces conventions. A toutes ces missions, s’ajoutent bien d’autres à savoir : la conception et la promotion de la concertation en vue de coordonner les systèmes d’enseignement supérieur et de la recherche, afin d’harmoniser les programmes et les niveaux de recrutement dans les différents établissements d’enseignement supérieur et de la recherche ; la favorisation de la coopération entre les différentes institutions ainsi que des échanges d’informations…
Quelles sont les avantages et opportunités du CAMES pour l’enseignement supérieur malien ?
Le CAMES comprend six programmes qui sont : les Comités consultatifs interafricains (CCI) ; le Concours d’agrégation ; le Centre d’information et de documentation (CID-CAMES) ; l’Ordre international des palmes académiques du CAMES ; la Pharmacopée et la médecine traditionnelle africaines et la Reconnaissance et l’équivalence des diplômes. Quatre de ces six programmes présentent directement des avantages et opportunités pour l’enseignement supérieur et la recherche au Mali.
Les comités consultatifs interafricains (CCI) : Ils évaluent les compétences scientifiques et les aptitudes pédagogiques des enseignants et chercheurs en vue de leur inscription sur les listes d’aptitude aux différents grades de l’enseignement supérieur et de la recherche (Maître-assistant et Chargé de recherche, Maître de conférences et Maître de recherche, Professeur titulaire et Directeur de recherche). En tant qu’instances d’évaluation, ils constituent un cadre commun de gestion des carrières des enseignants et chercheurs maliens, et aussi un cadre de reconnaissance internationale de leurs grades. Ces comités sont dotés d’instances d’évaluation qui sont les comités techniques spécialisés (CTS), qui se réunissent une fois par an et où siègent les experts maliens et leurs collègues d’autres pays membres du CAMES. Ce qui permet aux experts maliens de participer activement aux activités académiques et scientifiques au niveau international. Ils sont aussi dotés d’une instance de supervision qui est le Comité consultatif général (CCG) où siègent les recteurs, les présidents d’université et les directeurs nationaux de la recherche. Ce qui rentre toujours dans le cadre de la participation du Mali dans les instances internationales.
Le concours d’agrégation : ce programme permet de doter les institutions d’enseignement supérieur de notre pays d’enseignants chercheurs qualifiés dans les sciences médicales et dans les sciences juridiques, économiques et de gestion en aménageant une voie courte pour l’accès au corps des Maîtres de conférences, la voie longue étant celle de l’évaluation par les Comités Techniques Spécialisés (voir ci-dessus). La préparation du Concours d’agrégation commence au moins deux ans avant car le candidat doit publier deux articles dans des journaux scientifiques reconnus à l’échelle internationale et participer à des sessions de préparation des trois épreuves qui sont : l’épreuve des travaux (la thèse de doctorat et les deux articles) ; l’épreuve du commentaire et l’épreuve théorique.
Le programme Pharmacopée et médecine traditionnelle africaines : Il s’agit d’un programme de soutien à la recherche dans un domaine jugé essentiel par notre pays : la contribution à la résolution des problèmes de santé publique par la valorisation des ressources de la pharmacopée traditionnelle.
Reconnaissance et équivalence des diplômes : ce programme constitue un mécanisme d’assurance qualité et un référentiel d’évaluation et d’accréditions des offres de formation dans le cadre du LMD. A ce titre, il permet de rendre plus compétitifs les établissements d’enseignement supérieur et de recherche publics et privés au Mali.
Quel bilan faites-vous de la représentativité du Mali dans les actions du CAMES ?
Le bilan de représentativité du Mali dans les actions du CAMES est mitigé. Depuis plus d’une décennie, les professeurs maliens siègent au jury du concours d’agrégation de Médecine, de Pharmacie, d’Odontostomatologie, de Médecine vétérinaire et des Productions animales. Nos recteurs et notre directeur de l’enseignement supérieur participent aux différentes rencontres du CCI du CAMES. Aujourd’hui, le Mali est représenté dans six des huit CTS du CAMES à savoir : Lettres et Sciences humaines ; Mathématiques-physique-chimie ; Sciences naturelles-agronomie ; Sciences juridiques et politiques ; Médecine-pharmacie-odontostomatologie-médecine vétérinaire ; Sciences et techniques de l’ingénieur. Le Mali n’est pas encore représenté dans le CTS Sciences économiques et gestion et celui des Sciences et techniques des activités sportives, jeunesse, sports et loisirs. En terme de représentativité dans les instances du CAMES, force est de reconnaitre que notre pays n’a rien à envier aux autres. En ce qui concerne son rang et le nombre d’enseignants-chercheurs qui s’y intéressent ; il faut dire que nous avons encore beaucoup de chemins à parcourir d’où un bilan mitigé.
Quelles sont les difficultés qui défavorisent une meilleure visibilité de l’enseignement supérieur malien sur la scène sous-régionale ?
Les difficultés se trouvent non seulement au niveau du manque d’engouement des collègues à s’intéresser à la recherche scientifique et à la compétition internationale, mais aussi au niveau des conditions de travail des enseignants-chercheurs et des chercheurs. L’environnement de l’enseignement supérieur n’est pas très favorable à la recherche fondamentale. Cela est essentiellement dû au fait qu’au Mali, nous manquons de culture universitaire et certaines pratiques du temps des grandes écoles existent toujours… Mais malgré cette situation défavorable, certains enseignants chercheurs arrivent à tirer leur épingle du jeu pour se faire connaître ou reconnaître au niveau international. Ces dernières années, avec la pression des syndicats de l’enseignement supérieur, des améliorations des conditions de travail (surtout au niveau du salaire) sont en cours.
Encore, sur la question de la recherche scientifique, l’un des problèmes majeurs est que malheureusement, certains collègues, au lieu de faire des recherches et publier les résultats dans des journaux scientifiques reconnus pour avancer de grade ne serait-ce qu’au niveau national avec la CNELA, préfère promouvoir l’avancement par voie syndicale. Ce qui contribue à tuer l’esprit d’initiative et de compétitivité au niveau national et international. C’est pourquoi, il est temps pour nous enseignants chercheurs des Universités de Bamako de redorer nos blasons en organisant des colloques et séminaires scientifiques et en initiant individuellement des projets de recherche dont les résultats seront publiés dans des journaux reconnus par le monde scientifique international.
Quelles sont les perspectives en termes de recherche et de production scientifique dans les universités du Mali ?
Les perspectives sont bonnes pour la recherche scientifique dans les universités maliennes car les enseignants du supérieur ont pris conscience de l’importance de la recherche non seulement dans leur propre carrière, mais aussi dans le développement de l’enseignement supérieur. En outre, en plus des possibilités de financement qu’offrait l’Université de Bamako dans le passé à travers les appels à projet, il existe maintenant un fonds compétitif pour la recherche.
Quelles sont les perspectives à l’USJPB pour la promotion de la recherche et l’incitation des enseignants chercheurs à la publication ?
L’Université des Sciences Juridique et Politique de Bamako envisage de :
– mettre sur pied une politique d’information et de sensibilisation des enseignants en général et des jeunes docteurs en particulier sur l’importance et la nécessité de la promotion par le CAMES ;
– créer une commission de vérification des dossiers des candidats à l’inscription sur les listes d’aptitude : aux Fonctions de Maître-assistant (LAFMA) et de Chargé de Recherche (LAFCR), aux Fonctions de Maître de Conférences (LAFMC) et de Maître de Recherche (LAFMR) et aux Fonctions de Professeur Titulaire (LAFPT) et de Directeur de Recherche (LAFDR) ;
– organiser une série d’ateliers en méthodologie de la recherche et de l’écriture scientifique en droit et en science politique.
Rappelons qu’il existe déjà un « Programme de formation des formateurs » qui bénéficie d’un financement du Budget National et d’un financement dans le cadre du TOKTEN. Il permet à des enseignants chercheurs d’accéder à des diplômes de 3ème cycle (Master et Doctorat) mais favorise aussi le recyclage et le perfectionnement du personnel administratif. Il est important de noter que le processus de la reforme du LMD est très avancée et sera mise en œuvre au cours de l’année universitaire 2012-2013. Cette mise en œuvre entrainera sans doute la création de nouvelles filières qui impliqueront de nouveaux besoins. Les offres de formation en seront diversifiées. Raison de plus pour que les enseignants chercheurs maliens s’attèlent à améliorer continuellement leur capacité d’enseignement et de recherche. Le CAMES est un cadre propice pour de tels objectifs.
Dr Bréhima Kaména est Enseignant-chercheur, Maître Assistant à l’Université des Sciences Juridique et Politique de Bamako (Ex-FSJE de l’Université de Bamako) depuis 1996. Après des études secondaires au Mali, Dr Kaména a étudié successivement en Ukraine et en France où il a soutenu sa thèse (Université de Grenoble II) sur la situation de l’associé minoritaire dans une perspective comparatiste de droit français et de droit OHADA (Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires).
Dr Kaména enseigne les branches principales du droit privé. Il continue à s’intéresser au droit de l’OHADA dans lequel s’inscrivent la plupart de ses publications.
Parmi les travaux récents de Dr Kaména, nous avons :
– Les innovations apportées par le projet de code des personnes et de la famille au droit malien : quelques exemples à propos du mariage, déjà publié dans la revue « URED » (Revue pluridisciplinaire de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, Sénégal), n° 21, juin, 2011 ;
– Le principe de précaution en droit privé, sera publié dans le prochain n° de « Etudes maliennes » (Revue de l’Institut des Sciences Humaines du Mali ;
– Réflexions sur le contrôle effectué par le conseil d’administration selon l’acte uniforme relatif au droit des sociétés commerciales et du GIE, sera publié dans le prochain n° de « Nouvelles Annales africaines », UCAD, Dakar ;
– La désignation d’un expert de gestion : réflexions à la lumière du droit français, sera publié dans le prochain n° de la « Revue Africaine des Sciences Politiques et Sociales » (RASPOS-Saint-Louis du Sénégal).
A coté de ces publications, il a effectué quelque communications qui sont :
– La liberté d’entreprise dans la Constitution de la 3ème République du Mali, in Colloque international sur les quinze ans de la Constitution de la 3ème République du Mali, organisé par le Club Droit et Démocratie, Bamako, du 21 au 24 février 2007;
– OHADA : Présentation et arbitrage, in Colloque L’acte uniforme de l’OHADA sur le transport des marchandises par route et les techniques de règlement des litiges commerciaux, Séminaire de formation, CCIM, Bamako, du 11 au 15 janvier 2010 ;
– etc.
Dr Kaména a occupé diverses fonctions au sein desdites universités, dont celles de Vice-Doyen de la FSJP et de la FDPRI. Il est actuellement Secrétaire Général du Ministère des mines.
Le Docteur Bakary Camara est Enseignant chercheur, Maître Assistant à l’Université des Sciences Juridique et Politique de Bamako (Ex-FSJE de l’Université de Bamako) depuis 1998. Il est affilié à plusieurs Centres d’études et de Recherche au Mali et à l’extérieur du pays.
Dr Camara est détenteur d’un Master of Law (Droit) (1996); un Master of Art (International security-Géopolitique) (2003) et un Doctorat d’Etat en Droit, Option Histoire du Droit et des Institutions (2009). Il a écrit plusieurs chapitres de livres et divers articles en Histoire du Droit et des Institutions et sur le pluralisme juridique et les conflits en Afrique de l’Ouest.
Les recherches récentes de Dr Camara sont essentiellement basées sur l’Histoire du Droit et des Institutions ; la gestion des conflits en général ; les politiques foncières ; la démocratie ; la décentralisation et le pluralisme juridique en Afrique de l’Ouest. Il travaille actuellement sur un article portant sur « L’esclavage au Soudan français : 1848-1925 » ; un chapitre de livre intitulé « La réinsertion socio économique des retournés maliens de Côte d’Ivoire suite à la crise ivoirienne de 2002 » et un ouvrage sur « La communauté chinoise au Mali et au Sénégal » (une étude comparative).
Parmi les publications récentes de Dr Camara, nous avons :
– « L’Assemblée Nationale au Mali sous la troisième République : 1992-2009 », In « La francophonie parlementaire », à paraître dans les Presses de l’Université Laval, Québec, Canada.
– « Fondements juridiques du mariage dans le pays bamanan malinké : du système coutumier au code malien du mariage et de la tutelle de 1962 – l‘évolution dans la continuité », Université, Recherche et Développement (URED), Revue pluridisciplinaire de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal, n°21, Juin 2011 ;
– « Les contrats et les conventions coloniales : cas de la concession rurale de Diré (1919-1925) », Les nouvelles Annales de l’UCAD, CREDILA, Dakar, Sénégal, n°2, 2011 ;
– « The 2007 free elections in Mali : between dissatisfaction and optimism » In Elections and democratisation in West Africa, Abdoulaye Saine, Boubacar N’Diaye & Maturin Houngnikpo (Eds), Trenton (NJ): Africa World Press, 2011. Disponible à l’adresse URL: http://www.amazon.fr/Elections-Democratization-West-Africa-1990-20/dp/1592217745.
– « La dynamique des conflits dans deux circonscriptions administrative de Mali sud entre 2002 et 2006 », In Local Experiences of Conflict Management, N° Spécial décembre 2008 SORONDA, Bissau : INEP ; Université de Bayreuth (Allemagne).
– « Le processus démocratique au Mali depuis 1991- Entre fragmentation de l’espace politique et coalitions : Quels sont les impacts de la démocratisation sur la condition de vie des maliens ? ». (Publier par Association Américaine de Sciences Politiques—APSA, 2008) disponible sur Website à l’adresse suivante http://www.apsanet.org/~africaworkshops/media/Bakary%20Camara.pdf
Précédemment chef de division de la coopération à l’Université de Bamako (UB), Dr Camara est actuellement Chef de Service des Relations Extérieures et de la Coopération de la nouvelle Université des Sciences Juridique et Politique de Bamako (USJPB).
Fousseiny MAIGA
je souhaiterais connaître la liste des membres de CAMES.
Le CAMES est une structure archaique de promotion de la pensée unique coloniale. Si l’initiative est une autodétermination universitaire africaine, le fonctionnement est juste stupidé. Ainsi, le CAMES suit l’évolution de l’enseignement superieur en France. Il a fallu que les francais adoptent le pour que nous y allions.
Je pense pas si vraiment ils connaissent les conditions de travail des enseignants. ILS ont chercheur qu’ils definssent ce qu’un chercheur, our chercher il faut avoir les outils, si c’est au MALI tu ne vera jamais un prof de l ‘universite sans bureau, ni ordinateur, ni bibliotheques.
Eux avec leur doctorat ont-ils encadre combien de detenteur de DEA au mali, qu’a n’ont t-il fait pour avancer le systeme de recherche, ont -il publier sur la deficite de rechercher aux MALI, ONT-ILS TENNUE DES CONFERENCES AU NIVEAUX NATIONAL ET INTERNATIONAL POUR DEFENDRE CES COLLEGUES.
EN un mot dans tout les pays ou il ya la recherche les prof sont dans les conditions : salaire,buraeux, acces en ligne sur les differentes bibliotheques virtuelles,des grandes unversites.
En plus C’EST AU MALI que tu vera qu’un detenteur de DEA et un phd on le meme statut, c’est pas au CAMES de regler cela, malgre l’adhesion au CAMES tout les pays ont leur syndicat.
Une chose est la si nous pouvons pas resortir un vria programe de recherche au niveaux de nos fac on peut quand meme copie chez nos voisin et ameliorer .
Il faut encourager nos compatriotes qui veulent faire quelque chose dans le domaine de l’enseignement supérieur. Que chaque acteur joue bien sa partition, rien ne tombe du ciel. J’encourage “BAKRY” et ses collègues à continuer sur ce chemin.
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