Députée élue dans la circonscription électorale de San, l’Honorable Mme Fomba Fatoumata Niambaly était présente dans son fief électoral pour la célébration de la Journée Internationale de la Femme Rurale, couplée avec celle de la Journée Mondiale de l’Alimentation, tenues respectivement les 15 et 16 octobre 2015.
Quelle signification revêt pour vous cette Journée Internationale de la Femme Rurale ?
Il s’agit d’une journée qui est consacrée uniquement aux femmes rurales. Tout se passe pour beaucoup dans les zones urbaines, donc les femmes rurales sont toujours restées en marge. C’est pour leur montrer aujourd’hui l’importance que le gouvernement leur accorde, pour qu’elles sachent aussi qu’elles jouent un rôle important dans le développement du pays. C’est une journée qui permet de montrer que tous les efforts qu’elles fournissent sont reconnus par les autorités.
Y a-t-il un impact visible?
C’est tout à fait évident, vu comment la mobilisation a été grandiose. Les femmes sont venues de tous les coins du Mali. Elles sont venues avec leur savoir-faire. Cela se voit bien à travers les stands d’exposition. Elles sont venues exposer des produits qu’elles fabriquent elles-mêmes. Tout cela pour dire que les femmes rurales, quel que soit leur niveau d’installation, jouent un rôle extrêmement important dans le développement du pays.
Pour l’accès des femmes à la terre des femmes, y a-t-il eu une amélioration?
La Loi d’Orientation Agricole (LOA) a réservé au moins 10% des terres aménagées aux femmes, car les femmes n’avaient pas accès à la terre auparavant. Dans notre coutume, on estime que la femme fait partie de l’héritage, raison pour laquelle on ne lui attribuait pas de terres. Mais, avec l’avènement de la LOA et ces 10%, le gouvernement a fait un grand pas dans le bon sens.
Pourquoi le couplage de ces deux évènements?
Coupler la Journée Internationale de la Femme Rurale avec la Journée Mondiale de l’Alimentation est salutaire, car, aujourd’hui, sans alimentation, pas de santé. C’est une question qui concerne surtout les femmes au niveau rural, pace que nous savons qu’en milieu rural se retrouve le taux le plus élevé de malnutrition. En impliquant mieux les femmes, on pourra les aider à comprendre beaucoup de choses, surtout pour ce qui est de l’alimentation des enfants en particulier et de la famille en général.
Quelles sont les leçons à tirer de ces journées?
Le gouvernement actuel à décidé d’appuyer les femmes, qui représentent 52% de la population malienne. Malgré leur vulnérabilité, le gouvernement pense à elles. Les femmes rurales sont courageuses et méritent d’être encouragées.
Adama Bamba
TATA ma fille bien aimer bon vent par une de tes tantes depuis la France.
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