Dans une interview exclusive qu’il nous a accordée hier, mercredi 6 mai, le Secrétaire politique du Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et la République (FDR), Amadou Koïta, analyse sans état d’âme la crise que vit le Mali actuellement. Pour le vice-président du parti UMAM de Jeamille Bittar, non moins 5ème adjoint au maire de la commune III du district de Bamako, l’intervention des forces extérieure pour sécuriser la transition et épauler l’armée malienne dans la récupération du Nord est une nécessité. A propos de l’agression dont a été victime le président de la transition, le 21 mai 2012, M Koïta exige la fermeté dans l’enquête judiciaire entamée afin que les coupables soient lourdement punis, afin que l’acte ne fasse pas jurisprudence
Quelle analyse faites-vous de la crise actuelle qui secoue le Mali ?
Nous vivons une crise que notre pays n’a jamais connue. Cette crise est liée au coup d’Etat du 22 mars 2012 qui a provoqué une crise institutionnelle couplée à l’occupation des deux tiers du territoire national.
Ce coup d’Etat a été un recul pour notre pays tant sur le plan politique que sur le plan économique. Nous continuons à en gérer les conséquences politiques. Les conséquences économiques sont des plus désastreuses. Le pays a pris un coup sérieux. Son image est ternie par un certain nombre de faits depuis le putsch. Par exemple l’affrontement entre les bérets rouges et les bérets verts, la tentative d’assassinat du président de la République, l’occupation du Nord où nos populations sont opprimées, violentées, nos mères, sœurs et femmes violées, leurs droits bafoués, les tombes de nos saints profanées, les libertés individuelles et collectives confisquées, l’intégrisme s’installant de jour en jour dans le pays. Toutes choses qui sont des menaces à la stabilité et à la paix dans le monde. Que le nom du Mali soit évoqué sur les chaînes internationales pour parler de ces maux n’honore aucun Malien.
Pourtant, d’aucuns se félicitent de ce putsch…
Nous avons condamné ce coup d’Etat et nous continuerons à le faire. Après vingt et un ans de parcours démocratique, le Mali était à un mois des élections prévues pour le 29 avril. En plus, le pays était en guerre au Nord. On ne fait jamais un coup d’Etat dans un pays en guerre pour ainsi désorganiser le commandement militaire. Cela a eu pour conséquences de faire tomber les trois villes du Nord (Gao, Tombouctou et Kidal) et une partie de Mopti en un laps de temps court. Ceux qui soutiennent que les élections n’allaient pas avoir lieu le 29 avril n’apportent aucune preuve dans ce sens. Surtout que le collège électoral était déjà convoqué pour le 29 avril, la CENI fonctionnait à plein régime, la DGE avait tout mis en branle.
Cette supposition de la non-tenue des élections n’est qu’une campagne de dénigrement du régime déchu et d’intoxications pour justifier le coup d’Etat. Aujourd’hui, le Mali se cherche. Des emplois sont perdus, des entreprises et surtout des hôtels licencient leur personnel et ferment leurs portes.
L’apprentissage de la démocratie se fait lentement et sûrement. Certes, tout n’était pas rose, mais le changement du pouvoir est du ressort exclusif du peuple malien à travers des élections libres.
Quel est le plan d’action du FDR pour sortir de la crise ?
Depuis le coup d’Etat, la position du FDR a toujours été le retour à l’ordre constitutionnel. Nous avons appelé à un rassemblement de toutes les énergies, aussi bien civiles que militaires, autour de la question du Nord pour libérer cette partie qui représente les deux tiers du territoire. Dieu merci, nous saluons aujourd’hui l’esprit patriotique du CNRDRE qui, après la signature de l’accord-cadre du 6 avril avec la CEDEAO, a facilité ce retour à l’ordre constitutionnel qui a occasionné l’investiture du président de l’Assemblée nationale comme président par intérim et, plus tard, président de la transition avec l’accord intervenu le 20 mai avec la CEDEAO. Sans oublier le Gouvernement qui a été formé. Toute chose qui est un retour timide à l’ordre constitutionnel que nous saluons. Le FDR souhaite que ce retour à la Constitution soit définitif et que les militaires regagnent les casernes pour se consacrer à leur mission fondamentale, la défense de l’intégrité du territoire du pays.
Quelle lecture le FDR fait-il de l’agression du président par intérim, Dioncounda Traoré ?
Le FDR a condamné avec la dernière rigueur cet acte barbare et odieux qu’est la tentative d’assassinat du président Dioncounda Traoré. Ce climat de crime était prévisible tant il a été conçu et entretenu par certains acteurs de la classe politique qui, malgré l’accord intervenu entre le CNRDRE et la CEDEAO, ont cru bon d’organiser une convention qui devait investir le capitaine Sanogo comme président de la transition. Malgré le fait que ce dernier s’est inscrit dans une sortie de crise pour sauver le pays à travers l’accord précité, certaines radios libres ont été mises à contribution pour attiser la haine pendant des jours.
Toute chose qui a occasionné cet acte inqualifiable. En son temps, le FDR avait demandé la présence des forces de la CEDEAO pour sécuriser la transition et récupérer le Nord. Ce sont ces mêmes acteurs qui se sont opposés à cette demande en soutenant que nos forces armées et de sécurité pouvaient nous sécuriser et qu’on n’avait pas besoin d’appui extérieur. Mais, hélas, le jour de l’agression, les manifestants étaient laissés à eux-mêmes ; ils ont pu parcourir facilement le trajet Cité administrative jusqu’au Palais de Koulouba sans aucune canalisation pour finir par agresser le président Dioncounda Traoré.
Cette tentative, loin d’être un incident, est un acte prémédité, conçu, planifié et mis à exécution par ceux qui ont décidé de rejeter l’accord du 20 mai et qui ont décidé d’organiser cette convention appelant à marcher sur Koulouba. Donc, les auteurs sont connus. Nous demandons simplement que justice soit faite. Que les auteurs et leurs commanditaires soient arrêtés, jugés et condamnés, pour qu’il n’y ait pas de jurisprudence en la matière.
Trois personnes seraient déjà interpellées dans l’enquête en cours…
A notre connaissance, ceux qui sont interpelés le sont pour «trouble à l’ordre public». Nous avons appris hier soir (NDLR, mardi 5 mai) qu’une enquête a été ouverte par le Procureur général sur «la tentative d’assassinat du président de la République». Nous osons espérer que l’enquête aboutira à l’arrestation des vrais commanditaires, les auteurs et les conspirateurs contre la stabilité de ce pays. Le FDR suit de près l’évolution de ce dossier, car cet acte ne doit pas rester impuni, pour la crédibilité de nos institutions, pour l’image de notre pays.
Avez-vous des informations sur l’état de santé du président, la date de son retour au pays ?
Sa santé s’améliore de jour en jour. Nous prions pour lui et nous lui souhaitons prompt rétablissement et que dans les jours à venir, il soit de retour à Bamako pour accomplir les missions à lui confiées à la tête de l’Etat.
Quid de la libération du Nord, qui se sent presqu’abandonné ?
Je voudrais d’abord saluer la bravoure des jeunes de Gao, des femmes de Kidal au moment où l’armée tergiverse à Bamako.
Au FDR, le Nord est la priorité des priorités pour nous. Car, c’est l’intégrité et la souveraineté du Mali qui sont en cause. Nous pensons aussi que la solution de la question du Nord passe rapidement par le règlement de la crise au Sud. Nous avons perdu trop de temps dans la crise institutionnelle à Bamako. Toute chose qui a permis aux ennemis du Mali que sont le MNLA, Ançar Dine et autres de s’enraciner et de proclamer une République fantoche. C’est pourquoi nous pensons que la récréation doit prendre fin pour faire face aujourd’hui à l’essentiel, la libération immédiate des deux tiers de notre pays. Ce qui requiert l’apport de tout le monde, la classe politique, les militaires, la CEDEAO, l’Union Africaine, les Nations Unies.
Nous pensons que le gouvernement du Mali, qui a pour mission la libération du Nord et l’organisation des élections, doit vite s’atteler à trouver des solutions à cette question du Nord qui n’a que trop duré. Nous avons l’impression que le Gouvernement tarde à prendre des initiatives dans ce sens.
Nous invitons le Premier ministre Cheick Modibo Diarra et son gouvernement à prendre des mesures qui s’imposent pour que la question du Nord ne soit pas des discours mais des actes réels. Le Gouvernement doit être pragmatique et réaliste. Car, aujourd’hui, cette question du Nord n’est pas du ressort du Mali seul vu les menaces islamistes et terroristes qui s’installent dans le septentrion. L’armée malienne a, aujourd’hui, besoin de l’appui extérieur venant de la CEDEAO, de l’Union africaine et des Nations Unies.
Quel est votre mot de la fin ?
Je lance un appel à toute la classe politique, à la société civile de se surpasser pour se donner la main et sauver le Mali. Le bateau Mali tangue, évitons de le faire chavirer.
Par ailleurs, actualité oblige, par rapport au poste de président de l’Assemblée nationale, j’ai beaucoup de respect pour nos députés, beaucoup de respect pour l’Adéma et l’Urd. Je leur demande simplement de mettre l’intérêt du pays au dessus de toute autre considération partisane. L’unité, la cohésion et la solidarité ont toujours été les principes directeurs du FDR. Sauvegardons ces principes qui nous caractérisent pour le bien du Mali et pour le salut du Nord. Aidons le président Dioncounda Traoré et le gouvernement en place dans leurs missions.
Interview réalisée par Bruno D SEGBEDJI
La connivence entre Sanogo et le 1er sinistre Cheikh Diarra est le plus grave danger du Mali, le plus grand problème à résoudre en prélude à la résolutions des autres grands problèmes comme l’occupation du Nord.
C’est une véritable prise en otage du Mali et de la transition.
Vous savez que tous les 2 (Sanogo et le 1er sinistre Cheikh Diarra) sont contre l’intervention de la force de la CEDEAO et de la Communauté Internationale.
Vous savez aussi qu’ils sont tous complices de l’agression du Président Djoncounda.
Après avoir mis le gouvernement sous leur coupe, maintenant c’est le tour de l’Assemblée.
Comment un conseil de ministres qui n’a pas vocation à prolonger le mandat des députés va décider de le faire ?
Le plus grave danger est que la junte caméléon veut changer de couleur pour s’adapter à la situation et pour continuer à diriger. Sanogo et le 1er ministre Diarra continuent leur complôt contre le retour à l’ordre constitutionnel. Ils veulent dissoudre le CNRDE pour élargir leur clan en faisant place aux opportunistes de la COPAM et du MP22 et instrumentaliser l’Assemblée Nationale pour garder la transition en otage et prendre le pouvoir contre l’avis des maliens et de la communauté internationale.
Le Gouvernement est déjà sous leur coupe. Maintenant c’est l’Assemblée Nationale qu’ils veulent transformer en caisse de résonance pour se légitimer.
La connivence entre le CNRDE et le Gouvernement est indéniable. Maintenant ils veulent l’élargir à l’Assemblée et compromettre le processus de sortie de crise. Sanogo veut être Président. Après son mandat il remettra le pouvoir à Gonogo Cheikh Oumar Diarra comme Alpha Oumar Konaré et ATT ont eu à le faire.
Manifestons nous pendant qu’il est encore temps. Un peuple qui cautionne tout et ne sait pas dire non est un peuple condamné à subir, un peuple digne d’humiliation, de paupérisation et de sombre avenir. L’avenir politique du Mali est entrain d’aller à la dérive militaire et clanique. Pensons à nos enfants et aux générations de demain.
Je ne sais pas ce que la communauté internationale attend pour intervenir.
Si elle attend la demande du 1er sinistre Cheik Modibo Diarra, la force n’interviendra jamais. Lui et Sanogo sont de mèche et n’ont besoin que de l’argent de la communauté internationale pour mieux fêter et régler le compte à ceux qui ne leur applaudissent pas dans leur crime imprescriptible.
C’est l’avènement de l’UDPM et de la Moussacratie.
Camarade Amadou Koïta,
Quand on était à l’AEEM je te savais proche de la femme de l’opportuniste et ennemi public Oumar Mariko. Pour cela je te croyais être contaminé par l’opportunisme et l’anarchisme de Mariko.
Mais je suis ravi de savoir que tu as gardé ta dignité et que tu es capable d’avoir un regard critique et patriotique.
Certains petits de Mariko sont aujourd’hui représentants de la junte à certains débats.
Je viens de me rassurer à travers toi que bon sang ne saurait mentir.
Merci.
Je chercherai ton contact pour discuter avec toi car ça fait longtemps.
Bon courage dans le combat pour notre cher pays.
Monsieur Koïta, mes félicitations pour votre esprit critique et votre franchise. N’écoutez pas les suppôts de la junte et les opportunistes de la COPAM et du MP22. Ils ont vendu leur âme au diable et ont oublié Dieu et le Mali.
Il y a un autre danger plus grave qui guette le Mali et que vous n’avez pas mentionné peut être parce que vous ne pouvez pas parler de tout.
Il s’agit de la connivence entre Sanogo et le 1er sinistre Cheikh Diarra.
Vous savez que tous les 2 sont contre l’intervention de la force de la CEDEAO et de la Communauté Internationale.
Vous savez aussi quils sont complices de l’agression du Président Djoncounda.
Comment un conseil de ministres qui n’a pas vocation à prolonger le mandat des députés va décider de le faire ?
Le plus grave danger est que la junte caméléon veut changer de couleur pour s’adapter à la situation et pour continuer à diriger. Sanogo et le 1er ministre Diarra continuent leur complôt contre le retour à l’ordre constitutionnel. Ils veulent dissoudre le CNRDE pour élargir leur clan en faisant place aux opportunistes de la COPAM et du MP22 et instrumentaliser l’Assemblée Nationale pour garder la transition en otage et prendre le pouvoir contre l’avis des maliens et de la communauté internationale.
Le Gouvernement est déjà sous leur coupe. Maintenant c’est l’Assemblée Nationale qu’ils veulent transformer en caisse de résonance pour se légitimer.
La connivence entre le CNRDE et le Gouvernement est indéniable. Maintenant ils veulent l’élargir à l’Assemblée et compromettre le processus de sortie de crise. Sanogo veut être Président. Après son mandat il remettra le pouvoir à Gonogo Cheikh Oumar Diarra comme Alpha Oumar Konaré et ATT ont eu à le faire.
Manifestons nous pendant qu’il est encore temps. Un peuple qui cautionne tout et ne sait pas dire non est un peuple condamné à subir, un peuple digne d’humiliation, de paupérisation et de sombre avenir. L’avenir politique du Mali est entrain d’aller à la dérive militaire et clanique. Pensons à nos enfants et aux générations de demain.
Je ne sais pas ce que la communauté internationale attend pour intervenir.
Si elle attend la demande du 1er sinistre Cheik Modibo Diarra, la force n’interviendra jamais. Lui et Sanogo sont de mèche et n’ont besoin que de l’argent de la communauté internationale pour mieux fêter et régler le compte à ceux qui ne leur applaudissent pas dans leur crime imprescriptible.
C’est l’avènement de l’UDPM et de la Moussacratie.
Mr Koïta, les psychologues en te voyant sauront que tu es un être naturellement méchant et égoïste. Un illustre inconnu venu de nulle part. Il faut des régimes corrompus pour faire la promotion d’un être comme toi. Cette fois ci, ce ne seraient pas les militaires qui s’occuperont de vous les sales politiques mais le peuple. Et là, c’est le lynchage qui vous attends tous.
s’il est facile d’etre à la place de koite, allez éssayer. ceux qui pensent que c’est un opportuniste ne le connaisse pas malheureusement. koita est un modèle à suivre.
UN APATRIDE COMME TOI AUSSI ON REGLERA VOS COMPTES SOUS PEU…
Amadou est en avance sur sa generation, c’est un jeune leader politique tres compétent car il sait ou il va avec des objectifs tres clairs.
je l’encourage infiniment. il n’est pas come qui n’êtes que des égoistes sans avenir.
Albertoni, c’est toi qui connait Amadou. Nous autres nous l’avons connu qu’après le coup du côté de ceux ci mêmes qui reconnaissent en catimini leur défaillance dans la gestion du pays. Qui il est lui?????? Personne n’est contre personne. Si cela est votre vision, détrompez vous. On est contre un système et certains hommes de ce système sont appréciés. Alors tais toi.
MR KOITA VOUS DORMEZ ASSEZ PROFONDEMENT ON PEUT QUE VOUS SOUHAITER DOUX REVES
vive LE MALIBA ET SON ARMEE
mon frère cesse d’être égoïste, c’est pourquoi le mali n’arrive pas à avancer, ce jeune koita est un model et surtout un exemple à suivre il n’est pas comme vous qui ne savez que critiquer les autres mais ne proposez rien.
allez voir le parcours de ce jeune à djenné toujours premier de sa classe et cela est vérifiable.
c’est un jeune leader politique charismatique et très en avance sur sa generation. koita est un exemple à suivre
albertoni ce koita n’est qu’un exemple de fort griot de ATT car il ne font que defendre l’ancien regime qui a mis ce pays en genou
la presse privée malienne est une honte
Comme les miltaires ne veulent pas aller se battre et ils veulent non plus mourrir. Ils peuvent cas meme renoncer a deux mois de leur salaires pour permettre au peuple malien de recruter des mercenaires pour recuperer le nord du Mali.
ce n’est pas en parlant d’agression tout le temps que vous échapperez a votre bilan desastreux ayant conduit le pays au kao
griot de ATT DE SON ETAT je voudrais pas etre a sa place aujourd’hui
opportuniste de premiere classe arreter de vous cacher derrière le front et l’agression de dioncounda pour cacher votre ingratitude, votre indignité d’avoir abandonner un des vÖtres qui est ATT que je n’est jamais
VOUS DONNEZ envie de vomir dans votre role d’imposture
l’histoire vous jugera; symbole de la mediocrite vous été le refletez du koa malien
Ce Amadou est obligé durant le reste de sa vie à supporter l’ancien régime. Ses revenus sont tirés de l’ancien regime en tant que chargé de mission au ministère des sports. Il ne connait rien car ayant passé tous le cycle de l’ENA à faire des grèves estudiantines.
N’est ce pas lui qui a organisé le massacre des jeunes du mouvement citoyen(26 morts)pour soit disant aller rencontrer ATT à l’inauguration du pont de Wabaria. Les fonds alloués à ce deplacement ont été bouffés par lui seul.
Plus opportuniste que petit là, tu meurt. Ses promotionnaires travaillent dans les grandes institutions et ont quelques choses dans le crâne. Ce dernier ne peut même pas traiter un sujet simple de comptabilité analytique ou faire l’analyse d’un document.
Autre information, il est pris en charge par la députée pro ATT du nom de safiatou TRAORE
AINSI VA LE MALI, SEUL L’INTERET PERSONNEL EST DEFENDU AU DETRIMENT DU COLLECTIF.
Peut être que c’est les mêmes éléments du FDR contestés par le peuple à plus 95% et qui voulaient l’arrivée des troupes de la cedeao à bamako et non au nord qui ont orchestré,planifié et exécuté ce coup afin de parvenir à leurs besognes
Tribune libre/Réveil brutal, population trahies
Peuplé de plus de quinze millions d’habitants, avec plus de soixante pourcent de la population vivant au-dessous du seuil de la pauvreté, et classé au bas de l’échelle des pays les plus pauvres ou les moins avancés du monde, la république du Mali, héritière des grands empires du soudan-nigérien, est confronté aujourd’hui à une crise globale et multiforme sans précédent de son histoire. Il s’agit de l’échec des politiques nationales, des antagonismes entre les acteurs de la classe politique, des divergences entre gouvernants et gouvernés, une communauté internationale encline à écouter ceux-là mêmes qui ont conduit le pays dans l’impasse.
Il y a urgence d’abréger la souffrance des populations des régions du nord Mali
L’occupation des régions de Kidal, Gao et Tombouctou est la conséquence directe des faiblesses institutionnelles de la troisième république. Ceci a donné l’occasion à certaines puissances extérieures de réveiller la rébellion à des fins économiques (le potentiel minier de la zone) par la mise sous pression des autorités centrales et à l’Algérie de voir prendre forme son ambition de puissance sous régionale en se présentant comme un acteur incontournable.
La Mauritanie et la France ont déjà fait payer à juste raison au Mali son inertie et son refus suite aux nombreuses sollicitations à s’impliquer dans la lutte contre le terrorisme.
Il reste évident que les pays limitrophes du Mali et ceux de la CEDEAO ne sont pas à l’abri d’une déstabilisation par les groupes armés islamistes.
Le terrorisme international, traqué et acculé à travers le monde, a trouvé un terreau au Mali. Aujourd’hui, la sécurité collective est vivement menacée.
Aujourd’hui, l’ampleur du désastre humanitaire est indescriptible. Au-delà des besoins physiologiques, les populations innocentes ont été atteintes dans leur dignité et leur honneur. L’heure n’est plus aux calculs politiques car la vie est précieuse.
Le Mali ne saurait seul recouvrer son territoire sans l’aide de la communauté internationale. Ces régions ont été conquises par les armes, elles ne seront libérées que par les armes. Les négociations interviendront après la libération totale du territoire national. Toute autre issue serait éphémère.
Les causes et la responsabilité de la crise actuelle ne sont imputables ni directement ou indirectement à une quelconque communauté internationale. Elles sont de l’ordre national.
Une démocratie de façade
En effet, depuis l’avènement de la démocratie intégrale au Mali au début des années 90, marqué par l’émergence d’une centaine de partis politiques, des réformes institutionnelles sur fond de décentralisation, la libéralisation du secteur de l’économie, la promotion et la protection des droits humains, la ratification de nombreuses conventions internationales, l’assainissement des finances publiques, l’établissement des équilibres macro-économiques et la croissance entre autres, ont concouru à présenter notre pays comme un modèle de bonne gouvernance réussie en Afrique.
Les discours politiques, les votes majoritaires à l’assemblée nationale ont mis les partenaires en confiance qui ont mobilisé d’importantes ressources financières, y compris l’appui technique et l’assistance conseil en soutien aux programmes gouvernementaux. L’aide publique internationale a connu une croissance exponentielle au cours de ces vingt dernières années.
Parallèlement à leur contribution au développement du Mali, les partenaires techniques et financiers ont été attentifs aux indicateurs de bonne gouvernance car la confiance n’exclut pas le contrôle. C’est pourquoi, une étude sur la corruption réalisée au début des années 2000 par la Banque Mondiale a révélé plus d’une quinzaine d’agents publics multimilliardaires contre environ cinq opérateurs économiques.
Des contrôles au trésor public ont permis de découvrir la collusion entre ces agents publics et les milieux d’affaires.
La spéculation foncière est devenue une filière très lucrative.
Le secteur de l’éducation a été transformé en véritable laboratoire pour tester de nouveaux modèles d’enseignement proposés par des experts internationaux. La libéralisation du secteur a donné la prééminence aux intérêts financiers au détriment de l’acquisition d’une bonne connaissance. Finalement tout devient achetable et vendable.
Les nouveaux riches s’emparent de la direction des partis politiques et deviennent des chantres de la « démocratie nationale », se réclamant républicains, défenseurs de la légalité et de l’ordre établi.
Paradoxalement, la violation des lois de la république, l’impunité, l’enrichissement illicite, l’achat des consciences lors des élections ont été et restent le jeu favori de cette catégorie de « citoyens ». La voie politique est devenue le chemin le plus court et le plus sûr pour faire fortunes et se donner un « certain statut social ».
La responsabilité principale du naufrage collectif incombe aux acteurs du champ politique, toutes tendances confondues, aux cadres dirigeants des administrations publiques inféodés aux partis politiques, au consensus et l’unanimisme comme dans un parti unique, aux intellectuels livrables aux plus offrants et subsidiairement à la population majoritaire, silencieuse et sans voix.
L’allégeance de certaines franges de la société civile voire de syndicats à ces « leaders de partis politiques » se justifie aisément par la recherche d’opportunités et de stratégies de captage des ressources qui concourent à la génération de tensions stériles et de divisions au sein des couches sociales. Le mensonge, la corruption et la tromperie sécrètent la violence.
Eu égard à la situation ci-dessus décrite, nous constatons que notre pays a vécu dans une démocratie de façade, réduite à la création d’institutions et l’organisation d’élections.
Les aspirations des populations à la bonne gouvernance trahies
La mauvaise gouvernance est à l’origine de nos problèmes actuels. La rupture constitutionnelle intervenue le 22 mars 2012, l’incapacité des forces armées à contenir les mouvements armés, les affrontements entre les acteurs politiques sont et demeurent les conséquences de vingt ans de mensonge, de corruption et de tromperie.
Les aspirations des populations à la bonne gouvernance qui ont motivées les évènements de mars 1991 ont été étouffées par les acteurs du champ politique. Elle devait amener le pays sur la voie d’une croissance économique régulière et le développement global à travers l’observation par les gouvernants des principes élémentaires suivants :
– le devoir de rendre compte (le sens de la redevabilité)
– la transparence dans l’octroi des marchés, l’accès aux services publics
– l’efficacité et l’efficience dans la mise en œuvre des programmes de développement
– la volonté et la capacité d’écoute sur les grandes questions de la vie nationale
– un état d’esprit tourné vers l’avenir par une grande capacité de prévention et d’anticipation
– la démocratie fondée la qualité (intégrité, honnêteté et le sens de l’intérêt général) des hommes et des femmes et non sur la puissance financière
– un système de décision décentralisé et participatif
– la lutte contre la corruption par la mise œuvre des recommandations du vérificateur général et des structures de contrôle de l’Etat
– la justice équitable pour tous les citoyens et non fondée sur le pouvoir de l’argent
– le sens de la responsabilité face à nos devoirs et obligations.
La démocratie est alors un élément de la bonne gouvernance et constitue avec les principes des moyens.
Une société civile plus responsable face aux enjeux des prochaines élections présidentielles et législatives
Parallèlement, la société civile, qui doit être un acteur important de la bonne gouvernance, a été instrumentalisée dans une proportion significative. Elle doit, en tant que force sociale, appuyer et en même temps contrôler l’Etat et le secteur économique privé, pour que ces objectifs soient réalisés.
C’est pourquoi, dans la perspective des prochaines élections, la société civile a la mission cruciale d’informer et sensibiliser les populations sur la qualité des hommes et des femmes qui les représenteront au sein des différentes institutions. Elle doit faire preuve d’une bonne cohésion pour une synergie d’actions en vue de réussir la lutte contre l’achat des consciences.
Askia Mohamed II
Bamako
vraiment je suis d accord avec tout les objectifs du fdr sauf que tapo soit candidat au perchoir de notre assembleé national car je ne comprend pas qu il affronte l honorable younoussi toure l un des rares politiciens le plus honnete serieux travailleur et soucieux des deniers de l etat non tapo retire ta candidature sinon c est la mort prochaine du fdr et de l adema j appel au sens elevés de tous les deputés qui pensent que le mali est au dessus de tous
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