Un jour après sa mise en place, la nouvelle équipe gouvernementale doit faire face à l’indignation de la classe politique. Dans une interview qu’il nous a accordée le secrétaire général de la section France du parti SADI, Mohamed Diawara, crie à la violation de l’accord-cadre du 6 avril. Pis, il dénonce la mise sous tutelle du Mali. Interview.
Mohamed Diarra : Effectivement, depuis le 17 janvier dernier, date des premières attaques, le Mali est victime d’agression de la part d’une rébellion armée et de groupes d’islamistes armés. Face à cette situation, l’ensemble de la diaspora malienne a été choquée, car le Mali a toujours été une terre de paix. Nous, Maliens de l’extérieur en général, revendiquons à chaque occasion, le degré aigu de brassage de notre peuple. Le tournant fut le drame d’Aguelhok, ville dans laquelle une centaine de soldats maliens de toutes couleurs furent assassinés par les groupes armés. La rencontre de l’ex-président ATT avec les femmes de militaires de la garnison de Kati nous a permis de jauger la gravité de la situation sécuritaire au nord du Mali.
Depuis lors, presque tous les Maliens de la diaspora suivaient l’évolution des événements via les nouvelles technologies (Internet, radios et les chaînes de télé étrangères) tandis que l’ORTM ne parlait que de l’élection présidentielle du 29 avril. La prise de Tessalit par les groupes armés a été un coup dur pour nous, car c’est un endroit stratégique et vital dans la suite des événements. Kidal, Gao et Tombouctou ne sont qu’une suite logique de Tessalit. De là, ont pu atterrir des avions remplis de matériels de guerre pour les groupes armés.
Le 21 mars, j’ai reçu un coup de fil d’un ami qui m’a confirmé que des militaires ont pris l’ORTM et que tout Bamako est en panique. C’est le lendemain matin à 6 h que j’ai appris sur les ondes de RFI le renversement du président Amadou Toumani Touré. Sur le coup, on a eu peur pour notre pays. Car il faut bannir toute forme de violence. A notre niveau, on a analysé la situation par notre section France afin de réagir, même si les instances de Bamako nous ont devancé, au parti Sadi, il y a bien évidemment des instances démocratiques dans lesquelles chaque structure s’exprime librement. Et au final, c’est la majorité qui prime. C’est dans ce sens que notre section a exprimé sa tristesse et sa stupeur face au coup de force. Cependant, elle s’est posée la question de savoir si le coup de force était un coup d’Etat ? D’autant plus qu’il n’y avait pas d’Etat. La réponse fut non.
Au regard de la gestion de cette crise du Nord, du mutisme des autorités et leur entêtement à faire des élections dans un pays en guerre, nous avons décidé que s’abstenir n’était pas la bonne solution pour notre pays. Aussi, nous avons constaté que le pouvoir ATT dont faisaient partie les partis politiques de la majorité présidentielle (Adéma, URD, Parena, RPM, Cnid…) n’étaient plus la solution car n’ayant pas pu régler la crise. Donc, nous avons jugé utile d’accompagner les nouvelles autorités tout en insistant sur le retour à l’ordre constitutionnel. Dans notre déclaration, nous avons fustigé l’attitude de la France qui demandait l’organisation d’élections rapidement dans un pays en guerre.
C’est dans ce contexte que certaines personnes ou medias parlaient de pros et anti-putschistes. Nous, on ne raisonne pas comme cela, car les questions de personnes ne doivent pas primer sur l’intérêt supérieur de la nation. Comment peut-on redonner les rênes du pays à une classe politique qui l’a mise dans cette situation ? Donc, nous étions dans la logique du changement. Raison pour laquelle une marche fut organisée à Paris le samedi 24 mars 2012 par le collectif pour le changement avec le parti Sadi afin de soutenir le Comité national pour le redressement et la restauration de l’Etat (CNRDRE). Nous avons participé à une marche unitaire organisée par le Conseil malien de France (CMF) pour la paix au Mali le samedi 8 avril 2012 à Paris.
L’Indicateur du Renouveau : Le retour à l’ordre constitutionnel, réclamé par la Cédéao et le Front pour la restauration de la démocratie et la République (FDR), a conduit au choix de Dioncounda Traoré comme président de la République intérimaire. Mais aujourd’hui le débat autour du respect des 40 jours du délai constitutionnel divise les acteurs. A la section Sadi de France, quelle est votre position sur la question ?
Mohamed Diarra : Pour ce qui concerne le retour à l’ordre constitutionnel, la désignation de Dioncounda Traoré était une application stricte de notre Constitution du 25 février 1992. Par ailleurs, au nom du respect de cette même Constitution, je demande aux députés du Mali de renoncer à toute proposition de prolongation qui leur sera soumise. Il y va, j’en suis sûr, de leur crédibilité et de leur attachement aux fondements de notre République.
S’agissant de la transition, la section France du parti exhorte toutes les parties concernées à mettre le Mali au-dessus de toute considération partisane. Cependant, l’intérim de S. E. Dioncounda Traoré ne peut et ne doit excéder 40 jours. Après ces 40 jours, l’accord cadre précise que le médiateur et le CNRDRE vont s’asseoir sur une table pour fixer les modalités de la transition, dont la présidence de celle-ci. S’il est décidé que c’est Dioncounda Traoré qui assume la transition, nous en prendrons acte.
Cependant, la logique voudrait que ce ne soit pas Dioncounda Traoré, car il n’est pas moins coupable qu’ATT dans la gestion des affaires de l’Etat y compris la gestion de la crise du Nord. Avec Dioncounda, mieux vaut faire appel à ATT du Sénégal pour conduire notre transition et continuer notre descente aux enfers. Ce qui m’a frappé, c’est le manque de solidarité de la classe politique qui était au pouvoir avec ATT qui, seul, ne peut être responsable de ce qui arrive au Mali.
Ceux qui avaient les pouvoirs constitutionnels et légaux pour sauver le Mali (par exemple en destituant le gouvernement par une motion de censure pour incapacité à gérer la crise au Nord) ne l’ont pas fait. Ils doivent en tirer les conséquences et reconnaître leur faillite. En définitive, la section France refuse qu’on impute la responsabilité totale de cette situation à la seule personne d’Amadou Toumani Touré. De grâce, que toute la classe politique malienne fasse son autocritique. Au niveau de la section France du parti Sadi, nous pensons que le président de la transition doit être une personne apolitique et acceptée par tous les Maliens.
L’Indicateur du Renouveau : La mise en application de l’accord-cadre du 6 avril dernier, intervenu entre la junte et le médiateur de la Cédéao, a abouti à la nomination de Cheick Modibo Diarra Comme Premier ministre de la transition avec “pleins pouvoirs“. Comment percevez-vous cette nomination ?
Mohamed Diarra : S’agissant de la nomination de Cheick Modibo Diarra, c’est une bonne chose. Nous exprimons tous nos vœux et l’accompagnons pour apaiser le Mali et organiser des élections transparentes à la fin de la transition. Nous pensons que la crise du Nord est le dossier brûlant qu’il faut résoudre, car nos familles souffrent dans le Septentrion malien.
L’Indicateur du Renouveau : Qu’est-ce que vous attendez du Premier ministre ?
Mohamed Diarra : Nous comptons sur ses réseaux pour sortir le Mali des griffes de la France qui a tout fait pour déstabiliser le Mali. Le peuple malien ne doit pas payer la connivence de nos autorités avec le milieu de preneurs d’otages. Pendant la guerre en Libye, le parti Sadi a été la seule formation à protester contre l’agression dont a été victime le peuple libyen. La section France a organisé plusieurs marches de soutien à la Libye au fort moment de la guerre. C’était devant l’Assemblée nationale française et à Place de la République à Paris. A l’époque, nous n’avons pas été compris par certains de nos compatriotes qui croyaient qu’on soutenait uniquement Kadhafi.
Or, nous dénoncions le risque de répercussion sur le Mali et d’autres pays de la sous-région. La prochaine étape sera sans doute l’Algérie pour ses potentialités en hydrocarbures. J’espère que Cheick Modibo aura intérêt à privilégier les Etats-Unis, la Russie et la Chine. Si François Hollande gagne les élections, peut être que la donne pourra changer pour la France. Sait-on jamais mais l’Histoire nous révèle que la politique africaine de la France a toujours été de la même veine que le pouvoir soit de droite ou de gauche.
L’Indicateur du Renouveau : On connaît depuis ce mercredi la composition du nouveau gouvernement de Cheick Modibo Diarra. Quel regard portez-vous sur cette équipe ?
Mohamed Diarra : Suite à la désignation du nouveau gouvernement, la section France du parti Sadi s’est dite abasourdie. Pourquoi ? La mise en place de ce gouvernement est une violation flagrante de l’article 6 de l’accord-cadre signé le 6 avril entre le CNRDRE et le médiateur de la Cédéao. Or, cet accord prône la constitution d’un gouvernement d’union nationale que nous appelions de tous nos vœux. Pis, l’absence de consultation des forces vives du pays pose un problème de légitimité de ce gouvernement qui, pour nous, n’est que la restauration de Moussa Traoré, un autre 19 novembre.
Aujourd’hui, nous avons une pensée pour les martyrs de mars 1991 pour qui, cette réhabilitation est une insulte. Le capitaine Sanogo qui aimait dire sans cesse de respecter l’accord-cadre sinon c’est “tolérance zéro”, a intérêt à se conformer à cette règle supranationale de même que son Premier ministre de transition. Nous pensons que la présence d’autres ministres comme Hamadoun Touré et Sadio Lamine Sow nous conforte dans l’idée que le Mali est sous tutelle de la Cédéao, chantre de la Françafrique.
L’Indicateur du Renouveau : Les jeux déjà faits, pour réussir sa mission quel est l’appel que vous lancez aux nouvelles autorités ?
Mohamed Diarra : Je demande à tous les Maliens de se donner la main pour sauver le Mali, que l’on soit de Kayes ou de Kidal. Que plus jamais le Mali ne soit livré aux ennemis par la faute ou le laxisme de nos gouvernants ! Que nos politiques acceptent le débat, la contradiction, source de bonne gouvernance ! Le meilleur moyen d’éviter le contraire est de proscrire l’impunité. Vive le Mali, un et indivisible dans une Afrique en paix.
Propos recueillis par
Issa Fakaba Sissoko
Cher TOUS,
Avant de se réclamer défenseur ou contre les putschistes du 22/03/2012, quel est le malien, à ce jour, pouvant nous indiquer les informations ci-après sur CNDRE :
• Son acte de création ;
• Son statut ;
• Ses missions ;
• Sa composition ;
• Son organisation etc…
Ainsi, ces différentes précisions pourraient nous permettre d’apprécier sa légalité, légitimité d’engager, à travers un « accord cadre », le peuple malien auprès d’instances internationales d’une part et d’autre part sa capacité technique et opérationnelle à jouer un rôle majeur pendant la prochaine convention des forces vives et la transition qui s’annonce inexorablement.
Salutations à tous.
Aliou TRAORE
m d ct alassane de Montreuil le mp a bien fais de ne pas consulte la classe politique malienne il font ke bla bla
tt le peut pleut malienne fond confiance aveugle o premier ministre ki ramené de l ordre o mali vive sanogo et vive le maliba
VOUS COMPRENDREZ CE QUE C EST QUE LA CEDEAO ACTUELLE .
SON PRESIDENT FIERE D’ETRE UN SARKOZISTE A ETE MIS AU POUVOIR PAR DES FORCES ETRANGERES ! ET L’ADVERSAIRE DE CE DERNIER CONDUIT EN KATIMINI A LA HAYES .
LA CEDEAO DIVISERA FORMELLEMENT LE MALI EN NORD AZAWAD , ET SUD KOURANFOUGA , ET CECI POUR TRES LONGTEMPS ! VOIR DEFINITIVEMENT !
EN BON ENTENDEUR SALUT AU DIGNE PEUPLE DE MALI !
Mohamed Diarra ,je te lis ” nous attendons du PM ministre qu’il fasse tout avec ses réseaux pour nous sortir des griffes de la France “”””………;alors moi j’ai une question à te poser : QU’EST CE QUE TU FOUS EN FRANCE ,???? je ne crois pas qu’on ait été te chercher 🙄 🙄 🙄 …………de tous les pays de l’UE c’est en France qu’il y a le plus de maliens ,et chaque matin il y a 200 personnes devant le consulat qui veulent un visa pour venir en France !!!!! vous etes masochistes ❓ ❓
La semaine prochaine ,le jeudi 3 mai ,sur France2 à 22h30 regardes l’emission ” complément d’enquete ” tu verres un reportage intitullé Bamako-Paris ,un visa à tout prix !!!! ils veulent quitter leur pays à tout prix ,avec ou sans visa !!!!! NO COMMENT 🙄
C’est qui ce fuyard planqué en France qui se permets de critiquer MON pays.C’est qui ce dégonflé qui parle de son pays en étant bien au chaud à 6000 kms.C’est qui ce mec qu’on a laissé entrer dans MON pays et qui, tout en profitant de tout , salit CE pays .Si la FRANCE est peuplée de traitres , de colons , de profiteurs de l’afrique , de magouilleurs esclavagistes , qu’est-ce qu’il fout CHEZ MOI ce mec ? Qu’il fasse sa valise et qu’il se tire !Jamais responsables ces politicards , toujours les autres qui sont responsables et surtout la FRANCE alors que depuis 52 ans d’indépendance ce sont les politicards qui ont ruiné le Mali et bouffé l’argent donné par les occidentaux pour que ce pays se développe.C’est quoi cette agence de parti politique installée dans MON pays et qui sert à aboyer sur MON pays.Je vais au Mali plusieurs semaines par an depuis des années et jamais je n’ai sali ce pays qui m’accueille car je ne suis pas chez moi et je respecte les maliens.Alors c’est qui ce politicard qui n’a même pas appris le respect et la politesse de base.Il ne sait rien , il ne connait rien mais il a des leçons à NOUS donner , NOUS français? Dehors l’hypocrite,va te battre au Nord ,enlève ton costard cravatte et enfile un treillis : Ton pays t’en sera reconnaissant!Et pendant ce temps là , tu arrêteras de baver sur MON pays!
Bien dit Mr Diarra, en plus la CEDEAO au lieu de nous aider au nord veut aussi squatter Bamako pour encadrer la transition pour que son protegé soit élu par de manoeuvres. Blaise Compaoré ni Alassane ne sont exemples de democrates: le premier a assassiné son meilleur ami et compagnon d’armes, ensuite le second fut installé à la tete de la Cote d’ivoire par les bombes de Sarkosy et de la France. Qui dit mieux? Si c’est la CEDEAO qui doit resoudre le probleme du nord, je demande aux maliens de ne pas rever. L’autonomie (independance cachée) est acquise au MNLA.
EXCELLENT INTERVIEW ! REMPLIS DE VERITES !
L’EPOQUE ATT EST TERMINEE ET REVOLUE ! REVEILLEZ VOUS CHERS VENDUS AU MNLA , A LA CEDEAO , AU FDR , A LA FRANCE !
C E D E A O ATTENTION ! VOUS ETES LES MALVENUS A BAMAKO ! ET CELA PEU IMPORTE VOS JUSTIFICATIFS ! WAIT AND SEE !
LE COMPLOT CONTRE LE MALI EST INTERNATIONAL ! PAS D’INTERPOSITION DEGUISEE AU MALI ! MAIS PLUTOT AIDER NOS FORCES NATIONALES POUR COMBATTRE A LA LIBERATION DU MALI !
PAUVRE MALI ! LA CEDEAO S’APPRETE A TE DIVISER POUR LA FRANCE , ET POUR LONGTEMPS ! DE CE PAS MERCI AUX CORROMPUS ET AU F D R POUR LEURS INTERETS PERSONNELS POURSUIVIS ! LE MALI INCHALLA SORTIRA GRANDIT ET PLUS FORT ENCORE DE LA RESISTANCE ! PENSONS AU RETOUR AU FRANC MALIEN DIGNE ET ARRIMER AUX RESSOURCES MALIENNES !
Et puis hypocrite en plus! Si tu n’aimes pas la France, qu’est-ce que tu y fous!
La France par ci, la France par là, on en a marre!
Poser vous la question déjà du pourquoi on a pas notre territoire en entier?
Est-ce la France qui a encouragé nos soldats à fuir?
Les militaires dans les casernes!
Et la parti SADI ose parler de la trahison de la mémoire des martyrs? C’est eux qui l’ont fait en soutenant les putschistes et en voulant réinstaurer un état militaire, alors que les martyrs sont justement tombés pour se départir de celui de GMT.
Si le PM DIARRA était à l’image de l’UDPM comme vous le dites, il n’en serait pas là aujourd’hui! Il n’a pas bénéficié de coups de piston, mais il s’est fait à la sueur de son front. Les choix aussi qu’il a fait pour le gouvernement ne sont motivés que pour redresser le Mali.
Mes amis, soyons pragmatiques et realistes! La France n’est pas l’ennemie. Les slogans vides et la fausse fierte’ ne nous meneront nulle part. Aujourd’hui, la mondialisation est une realite’! La France defend ses interets!!! Est-ce que les africains sont capables de s’unir pour defendre les leurs ? I’D RATHER NOT ANSWER THAT QUESTION! Plusieurs dirigeants africains travaillent pour… les services des renseignements des pays etrangers. Comme telle est la situation, comment un pays comme le Mali doit faire pour se proteger et proteger ses interets superieurs? NE CHERCHONS PAS LOIN car la reponse se trouve dans les alliances strategiques. La France qui a trace’ nos frontieres et qui a plusieurs liens historiques avec nos pays, est un partenaire privilegie’ qu’il ne faut jamais negliger! LES RELATIONS BILATERALES AVEC LA FRANCE ET MULTILATERALES DANS LE CADRE DE LA FRANCOPHONIE, DE L’UA ET DE LA CEDEAO, PEUVENT AIDER A’ SURMONTER PLUSIEURS PROBLEMES!!!L’Amerique aussi a des liens historiques avec l’Afrique. Des 1917, le President Wilson a parle’ du droit des peuples a’ l’autodetermination. Apres la deuxieme Guerre Mondiale, l’Amerique a encourage’ les pays europeens a’ liberer leurs colonies. N’oublions pas les noirs Americains qui sont toujours attache’s a’ leurs racines africaines. Le pays de l’Oncle Sam est un partenaire privilegie’ et crucial pour l’Afrique. L’AMERIQUE EST UNE FORCE POUR LE BIEN DE CE MONDE!!!! MES AMIS, L’ESSENTIEL EST DE SAVOIR TRAVAILLER AVEC LES PAYS DEVELOPPE’S POUR SORTIR DE L’IMPASSE. NE SOYONS PAS SUICIDAIRES!!!!!!Le discours de la Guerre Froide et les slogans vides ne font pas vivre nos peuples. WE HAVE TO WORK TOGETHER IN ORDER TO ACHIEVE A WIN/WIN SITUATION! VOUS ME PERMETTREZ DE ME REPETER EN DISANT QU’IL Y A UNE TRES GRANDE DIFFERENCE ENTRE UN DEBAT ACADEMIQUE ET DIRIGER UN PAYS!!!!
La France parle deja avec Ansar Edin … cest la France qui decide pour Mali. Dans ma vie de 35 ans je n’ai jamais vu un pays aussi inerte (pendant que sa survie est en jeu) comme le Mali actuel. Je jure de Dieu je commence a penser au changement definitif de ma nationalite. Il ne sert a rien de vivre dans le pays d’esclaves eternels. Le Rwanda cest le pays qui m’attire de plus en plus. Non seulement le malien est lache mais il deteste aussi ceux qui sont courageux parmi nous… une vraie caracteristique de l’esclave eternel.
la France cherche les bons Touaregs pour isoler AQMI et préserver l’unité du pays
Par Atlantico.fr – Date: 25 Avril 20127 réactions Article lu 1398 fois (actualisé toutes les 30mn)
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Moussa Al Koni est l’ancien consul de Libye au Mali. Il est le représentant des Touaregs auprès du Conseil national de transition (CNT) libyen.
Au Mali, la partition du nord, occupé par plusieurs mouvements rebelles, n’est toujours pas acceptée par la communauté internationale. Parmi les nombreux groupes présents dans la région, entre terroristes et indépendantistes, les Touaregs pourraient être des interlocuteurs acceptables pour les Français.
Hélène Bravin, journaliste, spécialiste du Maghreb et auteure de « Kadhafi, vie et mort d’un dictateur » (Editions Bourin), s’est entretenue avec Moussa El Koni, grand chef touareg libyen et représentant des Touaregs au Conseil National de Transition (CNT). Ancien consul général de Libye au Mali, Moussa al Koni a démissionné de ses fonctions pour rejoindre, en mars 2011, la révolution libyenne contre le régime de Khadafi. Celui-ci qui compte toujours sur son influence tente aujourd’hui de faire revenir en Libye les Touaregs libyens d’origine malienne et nigérienne qui ont fui la Libye vers le Mali et le Niger après la mort de Kadhafi et auprès de qui ils ont combattu jusqu’au bout. Sera-t-il entendu malgré sa défection précoce des rangs des fidèles de Kadhafi ? Convaincu que les Touaregs restent une communauté liée, il tente en tous les cas de les convaincre que la Libye reste leur pays refuge et d’une amélioration de leurs conditions de vie. Il dévoile aussi dans cet interview les tentatives de négociations que mène la France au Mali avec le mouvement Ançar Dine. Entretien réalisé avec la participation de Kamel Almarache, journaliste.
Atlantico : Qui sont ces Touaregs qui combattent au Nord du Mali pour l’indépendance du territoire Azawad ?
Moussa Al Koni : Ce sont des Touaregs venus de Libye. Ils sont Nigériens mais surtout Maliens. Ils ont acquis la nationalité libyenne depuis 1980 pour la plupart d’entre eux. Ils ont combattu aux côtés de Kadhafi durant la révolte. Ils sont venus en Libye lors de l’appel aux Touaregs lancé par Kadhafi en 1980 depuis la ville libyenne d’Oubari, considérée comme la ville principale des Touaregs en Libye. Ils ont été naturalisés massivement par Kadhafi. Celui-ci souhaitait faire pression notamment sur l’Algérie, le Niger, le Mali et la Mauritanie afin que ces pays reconnaissent son influence régionale ainsi que la cause des Touaregs marginalisés.
Le second objectif de Kadhafi était aussi de les utiliser, notamment dans la guerre au Tchad et au Liban. A cette fin, Kadhafi les a intégrés dans l’armée et a même créé un bataillon spécial pour eux appelé « les Commandos courageux » en référence à Tariq Ibn Ziyad, conquérant berbère de l’Espagne. D’ailleurs, le leader d’Ançar Dine (Défenseur de l’Islam), Iyad Ag Ghaly, d’origine malienne a combattu pour la Libye au Liban avant de constituer le Mouvement population de l’Azawad (MPA). Le leader actuel du Mouvement National pour la Libération de l’Azawad (MNLA), Mohamed Ag Najim, également d’origine malienne, a aussi fait partie de l’armée verte de Kadhafi. Cette intégration dans l’armée a été faite très facilement. Elle a servi de promotion sociale aux Touaregs non éduqués et très pauvres.
Et leur rapport avec les Touaregs libyens ?
Les Touaregs maliens se sont établis aux côtés des Touaregs libyens, installés bien avant l’invasion arabe du VIIème siècle. Ils se sont concentrés dans le Sud, dans la localité d’Oubari, au sud-ouest de Sebbha et à Ghadamès. Les Touaregs libyens ont également été intégrés dans l’armée de Kadhafi – ce qui leur a permis aussi une ascension sociale – et ils ont combattu à ses côtés durant la révolte. Ils partagent certaines coutumes avec les Touaregs Maliens ou Nigériens.
Que s’est-il passé après la mort de Kadhafi ?
L’ensemble des Touaregs, parce qu’ils avaient combattu aux côtés de Kadhafi, ont été pourchassés. Les Touaregs de souche libyenne ont été notamment chassés de Ghadamès. Ils ont du se réfugier ailleurs en Libye. Ou sont partis en Algérie. Les Touaregs d’origine malienne ou nigérienne sont retournés quant à eux dans leur pays avec énormément d’armes. Ils sont venus soutenir l’Azawad qui n’avait pas jusqu’à présent une logistique importante. A cette époque, j’avais déjà averti les européens qu’ils étaient armés.
L’Azawad a d’ailleurs été principalement alimentée par le colonel Mohamed Najim d’origine malienne de l’ex-armée libyenne de Kadhafi….
Oui et également par une partie du mouvement de feu Ibrahim Bahanga, « L’Alliance Touareg pour le changement » mort en août 2011 au Mali, alimente aussi l’Azawad. [ndlr : Ibrahim Bahanga a résidé en Libye pendant deux ans].
Il y aujourd’hui trois mouvements concentrés au nord du Mali qui en ont proclamé la partition. Il y a l’Azawad, Ansa Din et Al Qaïda. Existe-t-il une différence entre ces trois mouvements ?
S’ils ont fait cause commune pour conquérir le Nord du Mali, ils sont différents dans leur revendication. L’Azawad qui a intégré en majorité les Touaregs libyens d’origine malienne revendique la partition du pays. Ançar Dine, dirigé par Iyad Ag Ghaly, est prêt, selon ce qu’il m’a dit, à renoncer à la partition du pays mais à la condition qu’une charia « modérée soft » soit appliquée au nord du Mali. Le mouvement entend ainsi manifester sont mécontentement face à la construction des églises décidée par le gouvernement malien et par les missions des missionnaires de l’Eglise évangélique. Le mouvement AQMI proche d’Al Qaïda est djihadiste : application de la charia et guerre contre l’Occident.
Mais quelle est la différence entre Ançar Dine et AQMI ?
Ançar Dine n’a pas la vocation à imposer la charia à tout le Mali et dans d’autres pays. Et ils ne sont pas djihadistes.
Qu’appelle t-on une charia « soft » ?
Pour eux, il s’agit d’interdire les bars, l’alcool. Ils veulent le port du voile, ils ne veulent pas « couper les mains ».
Y a-t-il une possibilité de négociations ?
La France tente de négocier avec Ançar Dine, un mouvement qu’elle connaît très bien. Un émissaire français se rend même régulièrement sur place pour les rencontrer. Sur quoi portent les négociations ? Le maintien de l’intégrité du territoire. De son côté, le mouvement demande l’application de cette charia « modérée soft »….. Un accord peut être trouvé facilement avec Ançar Dine. Son chef vient souvent à Paris.
Avec le mouvement Azawad, des négociations ont également lieu. Je tente de mon côté de faire rentrer en Libye les Touaregs d’origine malienne. Ce qui signifie que le CNT devra négocier les conditions de retour de ces Touaregs. Autrement dit leur sécurité.
Pour l’instant cela paraît difficile compte tenu du fait que le CNT ne contrôle pas la sécurité et que seules les milices font la loi.
Leur retour est conditionné à leurs conditions de vie et à leur prise en considération dans la nouvelle Libye.
Finalement, la stratégie est d’isoler Al Qaïda, si les soutiens d’Azawad retournent en Libye et que Ançar Dine obtient l’application de la charia. Les Touaregs libyens sont-ils uniquement présents au sein du mouvements Azawad ou peut-on en trouver dans Ançar Dine et AQMI ?
Il y a en a. Mais ils sont majoritairement concentrés dans le mouvement Azawad.
Quels sont les acteurs clefs qui pourraient jouer un rôle au Mali ?
La France a un rôle clef dans la région en raison de son histoire colonialiste. Elle connaît bien la région. Cela va lui donner un avantage certain vis-à-vis des Etats-Unis ou certains pays européens. L’Algérie a également un rôle à jouer pour calmer la situation. Si les deux pays travaillent bien, le calme va revenir au Mali. Les Touaregs doivent aussi pouvoir jouer un rôle. Si Al Qaïda n’est pas combattu par les Touaregs, personne ne peut les chasser du Mali. Il faut donc donner les moyens au Touaregs de combattre Al-Qaïda.
Et au Niger ?
Il y a un an, le président Mahamadou Issoufoua a nommé un Premier ministre touareg, Brigi Rafini pour répondre aux revendications des Touaregs.
Mais l’arrivée massive de Touaregs libyens d’origine nigérienne armés jusqu’aux dents ne risque-t-elle pas de créer des troubles ?
Le gouvernement vient de libérer Aghali Alembo, nigérien et Touareg, ex-responsable du Mouvement des Nigériens pour la Justice (MNJ) [NDLR: responsable en 2008 de l’enlèvement des Français d’Areva qui exploite de l’uranium au Niger et qui a été arrêté récemment pour transport d’explosifs et autres armes alors qu’il revenait de Libye]. Il semblerait que le gouvernement l’ait libéré pour calmer les Touaregs auprès de qui il est très écouté.
Qu’en est-il des otages algériens enlevés par le Jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) ?
Les négociations sont toujours en cours. C’est bien une cellule d’AQMI qui les a enlevés. Les négociations sont toujours en cours.. Azawad et Ançar dine qui considèrent l’Algérie très importants pour eux tentent de les récupérer. Ils demandent de l’argent, la libération de personnes détenues par l’Algérie et que celle-ci ne s’oppose pas à la création d’un Etat dans le Nord.
Pourquoi les Touaregs s’impliquent-ils autant ?
C’est leur intérêt, ils craignent que l’Algérie leur ferme complètement les frontières.
Propos recueillis par Hélène Bravin
You cannot worry about things that you can’t change! Just take it easy et do your best. Personne ne te demande de faire l’impossible! Je te conseillerais de ne pas generaliser en parlant des maliennes et des maliens. GOOD AND BAD PEOPLE COME FROM ALL COLORS AND ETHNIC BACKGROUNDS!!! J’ai connu plusieurs cultures et plusieurs pays. Croyez-moi lorsque je vous dis que la malienne et le malien peuvent etre pauvres mais ils sont tres dignes et tres fiers! Il va sans dire que quelques uns parmi eux ne sont pas bons mais ils constituent la minorite’ et ne representent point le vaillant peuple malien!
Thank you.. good advice. Our country has become so mortified that it is hard to believe that there is one man there. We are unable to do the least even when we are facing the biggest threat to our very survival. I can’t understand that. Yeah it is good to be prudent to be tact …but we are being openly attacked by France in the name of her national interest. It is time to change our policy.
Il faut savoir s’arrêter de parler, de bla balter, de faire la révolution de bureau, et de profiter du territoire français pour s’exprimer aux Maliens (alors qu’on est ANTI FRANCAIS à bord) quel contraste n’est-ce pas …on n’a pas le temps au Mali d’écourter, de remplacer une transition pour une autre transition, si le BUT de tout Malien est la récupération du NORD MALI alors GO, FONÇONS, BONNE ROUTE à l’équipe qui a été constituée autour de C.Modibo DIARRA. Il ne faut plus parler que d’une seule et unique voix au nom du MALI pour écourter le temps des décisions à prendre.
Toi tu dois arreter de frequenter Les maquis
Tu as trop eccouter Tiken toi
La françafrique ne pourra pas finir. Quand des partis comme vous pensent qu’il faut nécessairement un bureau politique à Paris alors que vous n’en disposez même pas dans toute les capitales régionales du Mali, encore moins dans les grandes villes Africaines! De qui se moque t on?
TOUS LES PARTIS QUI FAISAIENT PARTI DU GOUVERNEMENT SONT RESPONSABLES DE LA SITUATION QUE CONNAIT NOTRE PAYS SANS EXCEPTION.
ILS ETAIENT LA POUR POUR UN PARTAGE CONSENSUEL DU POUVOIR AVEC TOUT CE QUI S’EN SUIT.
DONC AU NIVEAU RESPONSABILITE ILS SONT MEME PLUS PIRE QU’ATT POUR NE PAS LUI DIRE DES VERITES ET ACCEPTER TOUS POUR RESTER AU POUVOIR.
DONC NOUS SOMMES CONTENT QUE TOUS CES GENS SOIENT PAS RECONDUIT DANS CE GOUVERENEMENT DE Mr DIARRA. BRAVO.
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