Le président malien IBK annonce un dialogue avec des chefs jihadistes

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Dans une interview exclusive accordée ce lundi à RFI et France 24 à Addis-Abeba, le président du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta, annonce pour la première fois l’ouverture d’un dialogue avec les chefs jihadistes Iyad Ag Ghaly et Amadou Koufa. IBK révèle également que l’armée malienne devrait arriver vendredi à Kidal. Cette ville du nord du pays échappe à son contrôle depuis six ans.

RFI : Dans le Sahel, la situation sécuritaire empire, le G5 Sahel est en difficulté, il y a des blocages aux Nations unies. Ne faut-il pas essayer de trouver autre chose ? On a discuté ici à Addis-Abeba, d’une éventuelle force d’imposition de la paix africaine…

Ibrahim Boubacar Keïta : Aujourd’hui, le Sahel est dans une situation très préoccupante. Nous sommes obligés de faire des constats. Au long de ces derniers mois, nous avons senti comme une sorte d’aguerrissement des forces adverses, nous avons senti une meilleure maîtrise du terrain, et nous y avons vu quelque part, peut-être, l’arrivée d’éléments venant de là d’où ils ont été chassés : le Proche-Orient, la Syrie, l’Irak. Ces éléments-là n’ont pas eu beaucoup de mal à emprunter le grand boulevard qu’offre la Libye pour se retrouver chez nous au Sahel. Tout cela ne cesse d’interpeler. Il faut que l’on voit, et que l’on revoit notre copie. Qu’est-ce qui, dans le dispositif aujourd’hui en place ne fonctionne pas très bien, qui fait que nous sommes encore perméables et si fragiles par rapport à ces attaques qui sont lancées régulièrement contre nous, malgré la mobilisation de beaucoup d’efforts internes et également de nos alliés ? Et c’est surement en cela, également, que le sommet de Pau [en France, en janvier dernier] était utile et devait se tenir.

Au moment où ces forces adverses, comme vous dites, s’aguerrissent, les Français que vous avez vus à Pau renforcent leurs effectifs. Mais en même temps les Américains veulent partir. Est-ce que le départ éventuel des forces américaines ne risque pas de porter un coup fatal ?

Nous pensons qu’au contraire, aujourd’hui, plus qu’hier, il faut renforcer les systèmes de renseignements. Et ça, ils [les Américains] le prouvent fabuleusement avec tous les drones, avec les systèmes de logistique, l’appui de ravitaillement en vol, notamment pour nos alliés. De cela nous avons besoin. Cela est utile et indispensable aujourd’hui à l’efficacité de nos actions dans le Sahel. Alors si l’on dit que cela ne pourrait pas être demain, il y aurait de quoi inquiéter, et je l’ai dit, cela a été noté. Je pense qu’il y aura peut-être un assouplissement. En tous les cas, on m’a annoncé que l’on m’indiquerait dans les prochains jours le nom d’un envoyé spécial [des États-Unis] pour le Sahel, ce qui me semble positif et qui peut encore incliner à tout optimisme garder. Voilà où nous en sommes.

Monsieur le président, je veux en venir à la situation dans la ville de Kidal, une ville symbolique évidemment, voilà près de six ans que l’État malien n’est plus représenté à Kidal. Alors est-ce qu’aujourd’hui les conditions militaires et politiques sont réunies pour un retour de l’État malien à Kidal et pour rester à Kidal ?

Je crois que l’on a fait beaucoup de progrès dans le retour de confiance entre les parties. Je crois qu’à ce titre, le dernier CSA, Comité de suivi de l’accord d’Alger, le 19 janvier, a été utile. Nous avons vu les parties maliennes s’entendre sur une nouvelle feuille de route, dont celle qui comprend un point essentiel, à savoir le retour de l’armée reconstituée. C’est-à-dire l’armée qui va comprendre les forces régulières maliennes habituelles et les éléments qui sont revenus, qui ont été réintégrés, suite au départ de certains, suite à d’autres recrutements au titre des groupes autrefois armés. Tout cela forme donc une armée nouvelle, que nous appelons l’armée malienne reconstituée. Celle-ci est, au moment où nous parlons, en mouvement vers Kidal, et c’est une très bonne chose.

Quand l’armée sera-t-elle à Kidal ?

Nous pouvons penser que vendredi elle devrait y être, inchallah, comme on dit chez nous. Je crois que c’est une marche progressive, prudente pour toutes les raisons que vous savez. Le Sahel n’est pas aujourd’hui parcouru que par des amis, le Sahel n’est pas aujourd’hui une terre tranquille, paisible, où l’on a ses aises, et il est donc normal que les états-majors, que les parties en présence, les forces maliennes et les forces alliées, jouent de prudence. Donc vendredi, en principe cela devrait être une réalité : la présence, le retour des forces de l’armée malienne reconstituée à Kidal.

Depuis plusieurs mois, il y a des manifestations anti-françaises à Bamako, elles sont portées par des leadeurs d’opinion comme le chanteur Salif Keïta, y compris par des députés de votre propre parti, RPM. Du coup, votre homologue français, Emmanuel Macron se demande s’il n’y a pas un double langage au plus haut niveau de l’État malien, et si les Français ne servent pas de bouc émissaire aux insuffisances de l’État malien.

Je pense qu’Emmanuel Macron me connaît et m’estime assez pour penser que je ne veux pas aller dans la duplicité et que je ne vais pas passer par ce genre de subterfuge pour lui dire ce que je n’aurais pas le courage de lui dire. Quant aux députés de la majorité, ne gonflons pas les choses. Un député de la majorité, un ex-député de la majorité, en rupture de ban, peut s’égayer et dire ce qu’il veut. Vous parlez du député Diarra, il est singleton. Je ne crois pas que d’autres députés de la majorité ont été vus dans ces affaires-là. Bien sûr qu’un élément suffit pour que l’on en fasse tout un tas de problèmes. Je dis ceci très clairement, je dis qu’aujourd’hui, dans la situation où se trouve le Mali, que certains puissent s’aviser de donner dans ce chœur-là, que les forces dites étrangères partent du Mali, que les éléments étrangers partent du Mali, n’est pas du tout dans l’intérêt du Mali, c’est anti-Malien, et par contre, cela sert les intérêts de ceux qui dès l’abord l’avaient demandé. Parce que sans Serval, que serions-nous aujourd’hui ?

Le mois dernier, votre prédécesseur Dioncounda Traoré a dit publiquement que vous étiez d’accord pour qu’il rencontre deux chefs jihadistes Amadou Koufa et Iyad Ag Ghali. Est-ce que l’on peut appeler à la mobilisation contre le terrorisme tout en se disant prêt à parler avec les terroristes ?

Ce n’est pas du tout antinomique, je crois que, quel que soit l’âpreté d’un combat, et dieu sait que je ne parle pas de meilleur à propos de ceux dont vous citez les noms, j’ai un devoir aujourd’hui et la mission de créer tous les espaces possibles et de tout faire pour que, par un biais ou un autre, on puisse parvenir à quelque apaisement que ce soit. Parce que le nombre aujourd’hui de morts au Sahel devient exponentiel. Et je crois qu’il est temps que certaines voies soient explorées. Dioncounda [Traoré] n’ira pas lui-même rencontrer telle ou telle personnalité, mais Dioncounda est mon représentant, donc il a le devoir également d’écouter tout le monde et de voir si tel ou tel dans l’entourage de tel peut être sensible à un discours de raison. Et également comprendre aujourd’hui qu’avec la mobilisation qui est faite au plan africain et au plan mondial, les chances de prospérer dans cette voie-là deviennent assez difficiles…

Et peut-on parler avec Abou Walid al-Sahraoui aussi ?

Dès lors que l’on va avec raison avancer, aujourd’hui, et rien n’exclure. Je note une chose, c’est qu’en Algérie, quand il y avait cette terreur qui était sensible, visible, quotidienne, personne ne pensait qu’il était possible que des voies puissent s’ouvrir, qu’une concorde nationale puisse être atteinte, et que cela conduise à l’apaisement que l’on voit aujourd’hui dans l’espace algérien. Et ce n’est donc pas une vue de l’esprit, quelque chose de l’ordre de l’impossible. Pourquoi pas éventuellement ? Mais je ne suis pas naïf du tout. Ceux qui ordonnent que l’on vienne dans une mosquée se faire exploser au milieu des fidèles n’ont pas beaucoup mon estime. Et chacun le sait. Et moi j’ai travaillé avec Iyad Ag Ghali, à Koulouba [le palais présidentiel de Bamako], j’étais conseiller diplomatique et il était aussi conseiller du président Konaré à l’époque. J’avais gardé le souvenir d’un homme courtois, avenant, je ne sache pas qu’il soit demeuré celui-là d’après tout ce qui me revient aujourd’hui. En tous les cas, beaucoup d’actes ont été commis. Et je voudrais dire aussi : cette histoire de dialoguer avec [Amadou] Koufa et Iyad [Ag Ghali] n’a pas surgi comme ça, au réveil d’un somme de IBK. Nous avons au Mali tenté la gageure d’un dialogue national inclusif et, parmi nos recommandations, il y a cet aspect-là. Pourquoi ne pas essayer le contact avec ceux-là, dont nous savons qu’ils tirent les ficelles de la situation au Mali ?

Et quels sont les premiers retours de cette approche ?

Ce n’est pas une lubie d’IBK. Et j’avoue qu’aujourd’hui encore nous sommes en attente de quelques frémissements. Mais, au sortir du dialogue national, on ne triche pas. On a dit, on va essayer ce que le peuple, réuni dans une Loya Jirga comme en Afghanistan, a souhaité que nous fussions, et nous sommes en train d’essayer de le faire, mais sans aucune grande naïveté. Nous ne sommes pas des grands candides qui pensent que tout de suite cette porte va s’ouvrir, pour aller s’assoir sur la peau de prière de Koufa, en face de lui, pour lui dire : « Écoute cher ami, reviens à des meilleurs sentiments maintenant, et dépose les armes. » Nous continuons notre devoir, notre travail. Mais nous assurons également que nous ne sommes pas des gens butés, des gens bloqués, des gens obtus, c’est tout. Je crois que l’on se comprend.

Source: http://www.rfi.fr/fr/afrique

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15 COMMENTAIRES

  1. QUI NOUS OUBLIE ?

    NOUS C EST LA BANQUE BHM SA QUI NOUS A FAIT PERDRE BEAUCOUP D ARGENT …AU DEBUT …

    -APRES C EST BEAUCOUP DE MONDE PARMI LES OFFICIELS DU REGIME ATT QUI S EST MIS ENSEMBLE POUR CONTINUER …

    -ON NOUS A AINSI FAIT DISPARAITRE 38 …JE DIS BIEN TRENTE HUIT PLAINTES PENALES AU POLE ECONOMIQUE …POUR L EQUIVALENT DE 3.8 MILLIARDS …( COURRIER DU COLONEL NIANAN DEMBELE DU 27 AVRIL 2009 SOUS REF 080 /2 PEF BEF)

    – QUAND LE RESULTAT DE LA 3 EME REDDITION DES COMPTES …ET JE DIS BIEN 3 EME ! …EST ARRIVE …ET ALORS QU UN COURRIER DU PREMIER MINISTRE ANNONCAIT QUE BHM SA AVAIT “”BOUFFE “” 64, 8 MILLIARDS EN CREDITS CONTENTIEUX , 26 MILLIARDS DE FONDS PROPRES …QUI ETAIENT NEGATIFS …ET NE RESPECTAIT AUCUN RATIO REGLEMENTAIRE …
    ET C EST A CETTE BANQUE QU EN URGENCE …IL A ETE DONNE UNE LOI “”PRIVILEGE”” … …
    RIEN QUE CELA …

    CE QUI LUI A PERMIS , TOUT NATURELLEMENT , DE TRICHER UNE NOUVELLE FOI …AVEC L AIDE S IL VOUS PLAIT DE LA DIRECTRICE DU CONTENTIEUX DE L ETAT …BA AWA TOUMAGNON …ET DU PRESIDENT DE LA COUR D APPEL ..ISSOUFFI TOURE …RIEN QUE CELA !

    …C EST AINSI QU AU TERME DE 1 MOIS ET DEMI LE TRAVAIL DES EXPERTS QUI ONT CONCLU QUE LA BHM SA DEVAIT 1, 707 MILLIARDS A ETE REMPLACE PAR UN AUTRE RESULTAT …DE 6, 8 MILLIARDS CETTE FOIS DUS PAR NOUS ..A LA BHM SA !
    (…ET ALORS QUE BHM SA S ETAIT RETROUVEE DANS L INCAPACITE DE PRODUIRE UN SEUL DOCUMENT DE PLUS DE 12 MILLIARDS DE JUSTIFICATIFS …! ! ! !…MAIS CELA NE SEMBLE PAS AVOIR INFLUE UNE SEULE SECONDE SUR LE RESULTAT ! ! ! ! ! )

    ENSUITE ? EH BIEN …ALORS QUE PERSONELLEMENT J AVAIS ENVOYE PAR HUISSIER LE CERTIFICAT E PROPRIETE DES HALLES DE BAMAKO APPARTENANT A UNE SOCIETE A MAITRE BASSALIFOU SYLLA LE 22-AOUT 2007 …VOILA QUE MAITRE BASSALIFOU SYLLA EN FAIT SAISIR UNE AUTRE …ET VOILA QUE LES HALLES DE BAMAKO SONT SAISIES …
    PEUT ETRE FALLAIT IL REMERCIER ? ( ! ! ! ! ! ! ) ….

    DONC NOUS VOILA ARRIVES A ABIDJAN …DEVANT LA CCJA …
    ET LA …NOUS DEPOSONS QUELQUES 800 PAGES DE PREUVES ….ET NOTRE PLAIDOIRIE …
    EH BIEN …ET NOUS ETIONS BIEN DEVANT LA CCJA …DEVANT LA CCJA NOS AVOCATS NE PEUVENT PLAIDER ! POURQUOI ?
    PARCE QUE …ET CELA DURERA SEPT ANS ….JUSQU AU MOMENT OU L ANCIEN PRESIDENT DE LA CCJA LUI MEME SERA ENMENE DEVANT UN JUGE ….PAR LA CCJA ELLE MEME ….
    ….JE VOUS LAISSE DEVINER POURQUOI …! ! ! !
    DONC NOUS VOILA RENDUS AU TROISIEME ARRET DE LA CCJA …QUI RE AUTORISERA NOS AVOCATS A VENIR DEFENDRE NOTRE DOSSIER DEPOSE LE 19 OCTOBRE 2010 ….ET NOUS SOMMES ARRIVES A L ARRET 191 DU 25 OCTOBRE 2018 …

    ET LA …CURIEUSEMENT …MAITRE BASSALIFOU NE DIRA PLUS UN SEUL MOT …POUR DEFENDRE BHM SA …( DEVENUE BMS SA …ENTRETEMPS ) …
    PLUS UN SEUL MOT …IL EST VRAI QUE LE DOSSIER NE POUVAIT ETRE DEFENDU DEVANT LES 800 PAGES DE PREUVES ET LA PLAIDOIERIE DE NOTRE SOCIETE ….

    LE RESULTAT EST CONNU …EN 2019 …LE 17 MARS …BMS SA DEVAIT MAINTENANT 23 MILLIARDS DE FRANCS …LES JUGES AYANT RETROUVE LE MEME CHIFFRE DE 1, 707 MILLIARDS QUE LES EXPERTS EN 2008 ….
    ….ET ….NATURELLEMENT …LES HALLES DE BAMAKO …
    ET ….MAINTENANT ENCORE DES INTERETS EN PLUS …CAR BMS SA A ELLE AUSSI TRICHEE POUR OBTENIR “”UN SURSIS””A PAYER … DU TRIBUNAL DU COMMERCE DE BAMAKO …QUE CELUI CI N A PAS LE DROIT D ACCORDER APRES UNE DECISION DE LA CCJA …
    MAIS NOUS SOMMES A BAMAKO N EST CE PAS ?

    LES GENS DE “” ATT”” FONT DURER …
    MAIS POUR COMBIEN DE TEMPS ENCORE ?

  2. Si leur combat, comme ils aiment le dire, est bien religieux il y aura un retour, la passerelle s’ouvrira. Si c’est pour l’islam, le Mali possède tous les atouts depuis plusieurs siècles.

    Mais dans le cas contraire on saura réellement le principal objectif de ce terrorisme et on identifiera réellement leurs vrais commanditaires.

    • ATTENDENT....QUOI? LA FIN ! DE L HOMME NOIR, PARTI EN EXODE A JAMAIS ET L AFRIQUE OCCUPEE, OU IL EST ESCLAVE SINON

      ISSIAKA!
      TOUT EST LA A CIEL OUVERT, CEUX QUI VEULENT VOIR DISTINGUENT, LES AUTRES FONT SEMBLANT ET ATTENDENT….QUOI? LA FIN !

  3. AFRICA IS SHRINKING IN THE NORTH,SHRINKING IN THE SOUTH, SICK AND TROUBLED IN THE CENTRE! MAN MADE SITUATION!

    LES TERRES DES NOIRS AFRICAINS DIMINUENT A PAS DE GEANTS, CHAQUE CENTENAIRE A SES PERTES! L AFRIQUE C ETAIT DEPUIS LA GRECE, CHYPRE, LES ILES CANARIES ET MEMES CERTAINES TERRE EN EUROPE CONTINENTALE.

    LES COLONISATEURS ARABES UTILISENT LE METISSAGE ACTIF POUR INSTALLER LEURS REJETONS CONFIRMATIONS DU GENOCIDE SUR NOS TERRES !

    ILS UTILISENT LEURS RELIGIONS NOSEANBONDES POUR PREPERER LE CULTUROCIDE QUI PRECEDE LE GENOCIDE!

  4. Deux questions.

    1. Pourquoi avait-il refusé lorsque l’imam Dicko, alors médiateur de bons offices avait proposé de négocier avec les terroristes, suite à une mission dans le nord du pays????

    2. Pourquoi c’est sur RFI qu’i fait cette annonce. Un message d’une telle importance est d’abord passé à son peuple, sur les chaînes nationales.

    • C’est simple Lastus, la reponse a ta deuxieme question est ue Boua le ventru IBK est un Francais tres bon teint! Si tu n’y croyais tu as la preuve maintenant!

  5. PASSEZ A NIORO!
    DES MILLIERS DE TIEBLEN , SANS FACONS, TOUS LES MEMES…
    SUFFIT DE VOIR ROI BITON…AUTRES RESSORTISANT DU PATURAGE DU CHERIF…
    HONNEUR=ZERO

    • J’apprecie: SUFFIT DE VOIR ROI BITON…AUTRES RESSORTISANT DU PATURAGE DU CHERIF…
      HONNEUR=ZERO

      • kinguiranke, SABALI!!!!!
        ….. autreS ressortissant…….
        POURQUOI LA LETTRE S a’ la fin du mot autre?

    • Franchement, je suis entrain de rire! Je suis ne’ hamalliste et j’en suis fier. Cependant, sachez que je suis tres independant dans mes pense’es!!!!

  6. Kinguiranke
    C’est TIEBILE DRAME qui a toujours eu raison.
    Le président du PARENA est le premier à prôner la négociation avec les jihadistes maliens.
    QUAND ON EST MEMBRE DU GOUVERNEMENT, ON APPLIQUE LES INSTRUCTIONS DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE.
    C’est le ministre des affaires étrangères qui a démenti la stratégie adoptée par DIONCOUNDA TRAORÉ, pas TIEBILE DRAME président du PARENA.
    Maintenant, le ministres des affaires étrangères peut appliquer ce que TIEBILE DRAME président du PARENA a toujours prôné puisque le président de la république y est maintenant favorable.
    Quand on est démocrate, on s’adapte à la conviction de la majorité tout en luttant pour ramener la majorité de son côté.
    Le présidenpt IBK représentant la majorité,on peut dire que le président du PARENA a fini par le convaincre à négocier avec les jihadistes maliens.
    La politique, c’est d’abord une stratégie pour faire adhérer ses vues.
    CE N’EST PAS LA GUERRE POUR IMPOSER SA CONVICTION COMME PENSENT TROP DE CADRES POLITIQUES QUI REFUSENT TOUTE COLLABORATION AVEC LE RÉGIME.
    TIEBILE DRAME président du PARENA a gagné son pari moins d’une année de présence dans le gouvernement.
    L’essentiel est dans l’exercice du pouvoir.
    OSER LUTTER,C’EST OSER VAINCRE!
    La lutte continue.

    • SANGARE, TU PEUX FUIR MAIS TU NE PEUX PAS TE CACHER, IL FAUT RELIRE LES DECLARATIONS TRES RECENTES DE TIEBLEN A LA PRESSE COMME MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES ET BIEN SUR QU’IL RESTE LE PRESIDENT DU PARENA. TU SEMBLES AVOIR DES DIFFICULTES AVEC LA VERITE, ARRETES DE CROIRE QUE TU PEUX METTRE TES DEUX MAINS SUR LE CERVEAU DES GENS ET LES EMPECHER DE REFLECHIR. TU DEVIENS MINABLE QUAND TU METS DES POSTES SANS TETE NI QUEUE DE CE GENRE SUR MALIWEB, JE COMMENCE A PERDRE RESPECT POUR TOI. QUAND A TIEBLEN, IL DOIT FAIRE LA CHOSE NOBLE EN RENDANT LE TABLIER CAR BOUA LE VENTRU IBK LUI A MIS A COTE DEJA EN LE CONTRADISANT DEVANT DIEU ET LES HOMMES ET EN DONNANT PLEINE RAISON A DIOUNCOUNDA TRAORE. TA LUTE EST PERDUE D’AVANCE-DOMMAGE!

  7. Alors Diouncounda Traore avait pleinement raison et le Petit Monsieur ne disait pas la verite devant le monde entier. Tieblen pour sauver l’honneur, tu dois rendre le tablier et tres vite car Boua le ventru IBK t’a vilipande et marginalise completement

    • Totalement d’accord avec vous. Je ne sais pas comment Tièblé peut encore s’assoir autour de la table du Conseil des Ministres!!!!

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