Après la cérémonie du lancement de l’étude sur les organes audiovisuels en Afrique, le cas du Mali, le ministre de la Communication et des Nouvelles technologies de l’information, Jean Marie Sangaré a répondu à nos questions.
L‘Indépendant weekend: Vous avez été choisi pour diriger le département de la Communication et des Nouvelles technologies. Quelles sont vos impressions ?
Lors de ma première rencontre avec mes différents collaborateurs je leur ai dit que mon sentiment est clair. Il y a un certain nombre de secteur aussi bien dans notre pays qu’ailleurs ou il y a des talents, il faut juste mettre en place un système pour permettre à tout un chacun de s’exprimer. Je pense qu’il y a du potentiel , il faut donner la chance à tout un chacun si nous voulons réellement nous projeter vers l’avenir. C’est un honneur pour moi d’avoir été choisi par le président de la République et le premier ministre pour diriger ce département et je mesure l’ampleur des tâches à aborder.
Peut-on avoir une idée sur les priorités de votre mission ?
La feuille de route est celle qui a été fixée par le président de la République. Le plus grand chantier auquel nous devons nous attaquer est celui de la réconciliation et cela va se bâtir sur la communication car pour se réconcilier il faut parler. Au delà du chantier de la réconciliation, il faut déjà penser à la reconstruction. Nous devons déjà penser à l’après réconciliation c’est extrêmement important. Nous devons sortir notre pays du trou. Je mesure l’ampleur de la tâche qui m’attend. Au-delà de l’aspect de la réconciliation et de la reconstruction, je dirai qu’il y a de vraies patates chaudes dans ce département. Il y a de grands projets en attente. La transition vers le numérique, des travaux de réhabilitation suite à des dommages causés sur les installations à cause de la crise du Nord, le projet fibre optique, le problème de la troisième licence entre autres… Bref il y a beaucoup à faire. Nous allons ensemble au sein du département fixer les priorités et puis voir ce qu’on peut faire immédiatement pour que le changement soit perçu et que ce changement impacte directement le quotidien des Maliens. Mais au delà de tout ça je pense que la communication est au service de la population, et je perçois mon arrivée comme étant un petit coup de rafraichissement. N’étant pas un spécialiste du secteur, ayant un œil neuf. Avec un peu plus de management on fera beaucoup de bonne chose.
Propos recueillis par Clarisse Njikam
Point de commentaire,monsieur le ministre, on vous verra à l’œuvre.Ne chercher pas loin pour informer,former et sensibiliser le pauvre malien qui est obligé d’aller sur des chaines étrangères pour s’informer par l’ORTM et toute sa suite ne font que de la distraction sinon cultiver la médiocrité au sein de la jeunesse.Il faudra également voir du coté des radios privées. 😳
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