Le Mali dans le creux de la vague CNRDRE

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Mon Capitaine, l’amalgame ne passera pas

Les événements du 30 avril au 3 mai 2012  sont de la seule responsabilité du Capitaine SANOGO et de ses hommes. Ils ont occasionné de nombreux morts et blessés, environ 150 personnes, et ces faits sont susceptibles d’entrainer leurs auteurs  devant la Cour Pénale Internationale (CPI) qui dit d’ailleurs observer la situation au Mali avec beaucoup d’attention.

 L’aveu du Capitaine

Lesdits évènements sont consécutifs à la volonté des hommes de l’impudent et imprudent Capitaine SANOGO de vouloir en découdre avec le Lieutenant Colonel Abidine GUINDO et ses hommes du camp Para, coupables, à leurs yeux, d’avoir sauvé la vie du Président ATT et de n’avoir pas fait allégeance au Machin CNRDRE. Pour un verre de ” gnole ” de trop, un des nervis du capitaine SANOGO propose à ses camarades de beuverie d’aller arrêter le lieutenant colonel Abidine GUINDO au milieu de ses hommes  au camp para. Concerté, le capitaine  n’y voit aucun inconvénient parce qu’en fait de chef, il n’est qu’un faire valoir, un simple porte parole des hommes de rang, des sous-officiers et lieutenants qui l’ont fait roi dans la nuit du 21 au 22 mars 2012. La suite qui en a logiquement découlé est maladroitement présentée par le préposé d’Abidjan, et néanmoins ministre de la communication, porte bla bla du gouvernement fantoche de l’incompétent  Cheick Modibo DIARRA, le chef d’état major général de l’armée (CEMGA) et le Premier ministre comme une tentative de déstabilisation du Mali.

Ebranlé, le Capitaine  Sanogo a eu l’honnêteté de reconnaître que seule sa personne était en cause  tandis que Bri le CEMGA nous racontait une fable à faire dormir debout en faisant allusion à un prétendu envahissement  du Mali par des mercenaires qui n’ont même pas l’intelligence de camoufler leur origine en se promenant en civils avec des pièces d’identité.  Alors qu’en la matière, le minimum pour un mercenaire, c’est de se camoufler.

Quel est le mercenaire qui peut se déplacer seul avec un canon pour engin, une mitrailleuse 12/7 et munitions.

Ce sont là des armes collectives qui sont montées, soit sur un char, soit sur un pick-up.

La caisse de grenades, par son état, finit de renseigner sur la provenance réelle desdites armes ;  c’est-à-dire les magasins de Kati qui disposent, en plus de la réserve ministérielle. Les observateurs avertis constateront que ce sont les mêmes armes qui ont été trouvées à Bamako et montrées à la télévision pour occasionner la vague d’arrestations des personnalités militaires et politiques (civils) les 16 et 17 avril 2012.

 

Le Premier Ministre, la fuite en avant

La déception est encore plus grande, quand c’est le Premier ministre himself (lui-même) qui reprend ces fadaises à son compte, dans un message au pays, le 2 mai 2012. Je le soupçonnais un peu, votre incompétence politique, tant la science politique diffère de la physique et des mathématiques. Mais votre médiocre prestation du 2 Mai 2012 a achevé de m’en convaincre.

Au nom de l’intérêt national ; je vous invite vous et votre gouvernement à démissionner.

Cheick Modibo DIARRA, arrêtez de mentir ; au Mali, il n’y a point eu entreprise de déstabilisation, ni de mercenaires. Le micro-trottoir réalisé par l’ORTM nous a montré que les maliens ne sont point dupes, comme vous  et votre patron de Kati le pensent. En effet, il s’agissait bien d’affrontement entre frères d’armes, entre fantassins, respectivement basés à Kati et à Bamako, à Djikoroni para, parce que Kati a agressé les hommes de Djikoroni Para qui se sont défendus.

En pareille circonstance, votre devoir n’est pas d’emboucher la trompète du diable, celle du Capitaine Sanogo et ses hommes, même si vous êtes leur choix, mais de prendre de la hauteur en appelant à la réconciliation pour ne pas casser ce qui nous reste encore d’armée. Mais hélas ! Vous avez choisi la fuite en avant, l’accusation facile. Ces hommes sont appelés à combattre côte à côte, demain. Qu’allez-vous faire pour qu’il en soit ainsi en agissant de la sorte?

Cheick Modibo, point n’est besoin que le secrétaire général de l’AEEM soit mort ou pas. Un étudiant mort, un seul, est de trop à fortiori deux à la suite d’un appel public au lynchage sur un média privé après le saccage du siège de l’AEEM.

Camarades étudiants, ne restez pas chez vous à attendre tout bonnement que le commanditaire du crime perpétré, membre du camp qui a choisi le Premier ministre et son gouvernement, organise la destruction des moyens de preuves.

Cheik Modibo aurait eu mon estime en condamnant fermement cet acte crapuleux qui s’est passé sur le campus au soir du 30 avril 2012, tout en disant qu’il prendrait toutes les dispositions pour arrêter les auteurs et leurs complices pour les faire juger ; et que plus jamais, cela ne devait plus se reproduire dans notre pays. Mais, à force de vouloir défendre son camp, qui n’est pas celui du Mali, mais plutôt celui de Kati, incarné par le Capitaine Sanogo, et les membres de sa junte, vous vous êtes fourvoyé et disqualifié par conséquent.

 

Monsieur le PM, dites la vérité au peuple

Cheick Modibo ; vous avez dit à propos de nos parents du Nord qu’ils sont encore votre priorité ainsi que celle de votre gouvernement.

Non, Cheick Modibo, le mot encore est de trop. Il eut fallu dire vous êtes notre priorité.

Cheick Modibo, vous avez dit vouloir ouvrir un corridor en accord avec les occupants.

Non, Cheick Modibo, ce ne sont pas des occupants. Ce sont plutôt des agresseurs sans foi ni  loi.

Cheick Modibo, la République irréprochable et vertueuse que vous voulez incarner ne s’accommode pas avec les nominations familiales auxquelles vous vous livrez, depuis votre nomination. Ainsi après Idi TRAORE (chef de cabinet), voici maintenant Karamoko, je veux dire Sidi Sosso DIARRA qui pointe désormais à la primature.

Il a sans doute raison celui qui a dit que c’est dans les épreuves que les hommes révèlent leur vraie dimension.

Les maliens apprécieront…

Vous avez commis trop de fautes politiques déjà et en si peu de temps pour mériter de continuer.

Votre gouvernement est le fruit de l’arrogance et d’un mépris royal vis-à-vis des autres intervenants politiques que vous n’avez point eu la courtoisie de rencontrer pour en parler, ne serait-ce que pour la forme. Ce n’est pas ce que l’on nous apprend à Ségou.

Vous n’avez donc pas formé un gouvernement d’union nationale ; alors n’espérez pas l’accompagnement de ceux que vous avez traités par le mépris.

Je les exhorte à vous combattre farouchement, ainsi que votre gouvernement fantoche parce-que vous êtes l’incarnation de la seule volonté de la junte et donc plus tard sa continuité si vous survivez à sa disparition inéluctable.

Depuis vingt ans, sinon plus, nous avons toujours eu des bellahs rouges au sein des gouvernements successifs de la République, jusqu’au vôtre qui a choisi de les ignorer, en même temps que les arabes, au moment même où l’exclusion est le cheval de bataille des groupes armés qui contrôlent le nord de notre pays.

Aussi vous avez trahi la cause de la Nation en devenant par cet acte l’allié objectif des séparatistes du Nord.  Pour cela, et tous les arguments ci-dessus invoqués, je propose au peuple malien d’exiger votre démission et celle de votre gouvernement.

Pour en revenir aux événements des lundi 30 avril, mardi premier et mercredi deux mai, les lecteurs constateront que les faits incriminés sont intervenus, au moment même où le 26 avril 2012, il avait été justement recommandé à la junte par les 15 chefs d’Etat et de Gouvernements de la CEDEAO de se tenir tranquille. Mais la junte est dans la provocation systématique, encouragée, en cela, par Cheik Modibo qui a affirmé, dans son message, en langue nationale Bamanan, qu’il portera les frustrations de la junte à la connaissance de la CEDEAO, le 0 mai 2012 à Dakar ; sans toutefois le reprendre en Français, en lieu et place du Président de la République par  intérim jugé mou et donc non incisif.

Attention à la manipulation !

Il faut qu’il soit clair pour la junte que nul ne laissera dorénavant  une dictature putschiste et mafieuse s’installer ni au Mali, ni ailleurs en Afrique. Auquel cas, peuple du Mali, prépare toi à un nouvel embargo de la CEDEAO en plus des sanctions des autres qui demeurent toujours.

Ce qui s’est passé du 30 avril au 3 mai 2012 n’est qu’un coup de semonce. Capitaine Sanogo, tu t’en iras avec tes hommes de gré ou de force. Je sais que des hommes ont été envoyés en Bulgarie via la France après paiement des 3 milliards que j’avais évoqué  dans un précédent article pour l’acheminement des armes et engins volants ou roulants précédemment acquis par le Président ATT. Alors gare à vous si vous tentez de les présenter à la nation à votre compte. Car ces armes avaient été effectivement commandées et achetées  par le Président ATT et dont une partie avait été livrée le 8 mars 2012 à Bamako, tandis que la suite devrait l’être le 3 avril 2012 n’eut été votre putsch, à  la suite duquel la communauté internationale a bloqué toute livraison d’armes au Mali.

Par ailleurs, un homme de IBK a tenté, lors d’une conférence de Presse, de vous disculper par rapport à la rapide chute des trois principales villes du Nord, à savoir Kidal, Gao et Tombouctou, à la suite de votre forfait, c’est-à-dire le putsch, crime imprescriptible. Son père et son frère, tous deux militants incontestables et victimes de la violence de la dictature militariste de GMT, doivent toujours se retourner dans leurs tombes.

Le Capitaine coupable de la perte du nord Mali

Mon Capitaine, vous êtes bel et bien le coupable et le seul de la perte actuelle du nord Mali. En effet, après la chute de Tessalit, le MNLA était engagé à conquérir Annéfis pour isoler Kidal de Gao et d’éventuels ravitaillements ou secours. Les observateurs avertis le savaient et les dispositions avaient été prises à cet effet. Mais votre forfait a provoqué l’inorganisation du PC de Gao avec l’arrestation et la séquestration des officiers généraux et supérieurs par les militaires du rang, les sous-officiers et les officiers subalternes. Ainsi, en l’espace de 3 jours, Kidal, Gao et Tombouctou tombèrent tour à tour alors que le MNLA n’avait nullement fait mystère de ses intentions.

Mon Capitaine, avant votre forfait, les rebelles, sans doute informés par de bonnes sources, avaient observé un cessez-le feu unilatéral depuis la chute de Tessalit, dans l’attente sans doute des résultats de la réunion du CPS de l’Union Africaine qui a eu lieu à Bamako, le 20 mars 2012.

Au fait, Monsieur le Chef d’état major général de l’armée (CEMGA), félicitations si tu penses le mériter, suite à ta nomination par un  putschiste anonyme, comme le Capitaine Amadou Haya SANOGO.

 

Monsieur le Chef d’état major général, de grâce, méritez vos serments d’officier

La raison pour laquelle il t’a nommé, celle de lui servir de béquille pour asseoir son pouvoir illégitime, comme tu le vois, ne relève pas du hasard. Mon cher ” BRI “, je reconnais que ta carrière a été longtemps contrariée par les nombreuses punitions qui t’ont été infligées. Ton état de service jusqu’ici n’était point en parallèle avec l’évolution de ta carrière. Mais Bri, laisse moi te dire que tu paries sur le vide en liant ta carrière à un obscur Capitaine passé par les rangs qui joue à un pourrissement qui pourrait vous emporter tous. Ramène-le vite à la raison afin de ne pas te retrouver perdant en tout. Tu es d’une grande famille; tu es en effet, le neveu d’un officier supérieur, le colonel à la retraite Hassimi DEMBELE auquel je souhaite un prompt rétablissement.  Cet officier supérieur, fils de Panama DEMBELE, chef de Canton, de son vivant, a été un des grands bâtisseurs de l’armée malienne. Tu es ainsi l’héritier d’une certaine tradition que tu ne dois pas ternir par un soutien aveugle à un aventurier. Il est temps pour toi de procéder à une analyse lucide de la situation et d’arrêter à ton tour de raconter des fables. De grâce, ne compromet pas ta crédibilité, ton honorabilité, ta réputation d’officier supérieur intègre, intelligent, intransigeant, volontaire dont les sorties sur le  terrain au nord étaient attendues et toujours appréciées. Bref, un officier dur au combat et ne faisant pas de quartier. S’il te plait Bri, ne te perd pas avec cet officier hâbleur car l’armée malienne a besoin de toi.

J’adresse les mêmes conseils aux colonels Drabo ; Dabitao et Samarek. Ne vendez pas vos âmes au diable. Vous êtes aussi des officiers issus de grandes familles dont certaines sont liées au Président ATT par des liens d’amitié et de famille. Lesdits conseils sont aussi pour le commandant Macalou, fils du lieutenant Gaston Macalou qui, hier encore, était l’enfant chéri du Président ATT dont la grande confiance l’avait placé au cœur du PS PSDN aux côtés de Mohamed Ag ERLAF, un Bellah rouge qui a rendu, avec Zeidane Ag SIDALAMINE, d’immenses bons et loyaux services au Mali, leur patrie.

Le problème majeur du Mali aujourd’hui est l’existence de la junte du funeste Capitaine Amadou Haya SANOGO et de ses hommes qui sont des fayots que Dieu a mis à nus. En effet, tout le Mali sait maintenant, à travers les événements du 30 avril au 3 mai 2012, que la perte du Nord Mali n’est point une question d’équipements ou de munitions, mais plutôt celle de la non combativité de nos soldats.

La politique est un métier

Ils n’ont pas la passion du Mali, mais plutôt celle du pouvoir. Dans ce cas, je les invite à abandonner le treillis pour rejoindre la classe politique dont la qualité s’améliorera au fur et à mesure que le champ politique sera investi par des hommes de qualité, des hommes de valeur au détriment des ONG et autres associations en tous genres. Il en sera de même pour les partis politiques et la démocratie. L’on ne saurait de bonne foi reprocher à la démocratie malienne de ne pas avoir toutes les vertus en seulement 21 ans d’existence.

La démocratie est une quête permanente. C’est un long apprentissage. La politique, c’est un métier. N’en déplaise de nouveau à Abass Famougouri TRAORE, Salif SANOGO et autres, tous adversaires des partis politiques, camouflés à l’ORTM. Faire la politique, nécessite du courage ; de la passion, de l’endurance.

IBK ne vous prenez pas pour ce que vous n’êtes pas

Faire la politique, c’est accomplir une mission de service public, comme ces grands censeurs autoproclamés sus invoqués réellement au service des détracteurs de la construction démocratique du Mali, sous le couvert de la passion du service public. En effet, ils prennent un malin plaisir à dénigrer la politique et les hommes politiques, à les humilier, à les moquer, à les bousculer dans le cadre des émissions politiques qu’ils animent sur l’ORTM qui revendique pourtant la passion du service public.

Au fait, IBK, vous avez oublié de dire, je suppose de bonne foi, lors de votre conférence de presse, que le recul de l’armée du Nord Mali remonte au ” Pacte national ” (1992) et non à l’accord d’Alger (2006).

Dans ce cas ; pourquoi pendant les 6 ans que vous avez passé à la Primature, vous n’avez pas pensé à reprendre les positions alors abandonnées ?

Pourquoi avez-vous couvert l’intégration des bellahs rouges dans l’armée malienne, dans la fonction publique, dans les services de sécurité et paramilitaires ?

Ainsi, fort des renseignements obtenus pendant leurs séjours, dans nos casernes, ils ont contribué à certaines défaites de nos forces régulières en désertant et en revenant toujours après les accords de paix. Arrêtez  de vous faire passer pour ce que vous n’êtes point. Les gens, dans ce pays, se connaissent suffisamment. Vous êtes autant responsable que le Président ATT de la situation qui prévaut aujourd’hui. Vous n’avez jamais rien brisé en fait. Les élèves et étudiants n’ont jamais arrêté les grèves pendant votre magistère, même si vous avez mis en prison ZARAWANA et compagnie.

Vous êtes aujourd’hui un curieux va-t-en guerre qui a pourtant naguère baissé pavillon et accepté d’imposer à l’armée malienne l’inacceptable à travers l’intégration ci-dessus évoqué aux grades et rangs voulus par les impétrants (les bellahs rouges).

Dites à vos juristes que l’exécrable accord cadre que vous avez tant magnifié ne peut être ratifié par l’Assemblée Nationale du Mali, car le CNRDRE, l’un des signataires dudit accord cadre n’a pas d’existence légale et ne figure pas au rang des institutions qui peuvent engager la nation malienne.

Le CNRDRE est anticonstitutionnel

Peuple du Mali, la République du Mali, en ratifiant les traités et protocoles de la CEDEAO, lui transfère automatiquement sa souveraineté dans les domaines et matières visés par les dits traités et protocoles. Le Mali peut donc bel et bien recevoir les soldats de la force en attente dont on a tant besoin. Ces troupes ne sont pas des troupes d’occupation. Encore une fois, ce qui se passe dans notre septentrion dépasse aujourd’hui le seul cadre du Mali. Aussi chaque jour que le peuple laissera, le CNRDRE pense à vouloir accaparer le pouvoir et ce temps sera mis à profit par le MNLA, le MUJAO, l’AQMI et ANCARDINE pour pousser racines afin de s’implanter durablement, menaçant ainsi la paix et la sécurité des autres pays de la bande sahélo-saharienne et partant les Etats Unis d’Amérique, l’Europe et le reste du monde. Par ailleurs, il est encore malheureux que le RPM se trouve à frayer avec la COPAM dont le vice-président Adama TRAORE est un notoire repris de justice…

 Mon

 Capitaine, vos ennemis sont au Nord du Mali

Mon Capitaine, ceux de vos frères d’armes qui n’ont pas adhéré à votre forfait ne sont pas vos ennemis, ni ceux du Mali.

Vos ennemis ne sont ni  à Djikoroni Para, ni à Sikasso, ni à Ségou. Ils ne sont nulle part qu’au Nord du Mali  au sein du  MNLA, du MUJAO, d’AQMI et d’ANCARDINE.

Nous avons besoin d’une armée unie et en ordre de bataille. Mais vous n’êtes pas l’homme qui pourra la fédérer en raison de votre grade ; de votre forfait et de votre attitude arrogante et agressive vis-à-vis des meilleurs d’entre eux. En un mot, vous ne pouvez incarner l’armée malienne par votre évident manque d’aptitude.

Mon Capitaine, rengainez votre prétendu orgueil relativement aux déclarations de la Cedeao. Il cache mal votre soif inextinguible de pouvoir.

Mon Capitaine, évite nous de nouvelles sanctions…

Sachez aussi qu’un autre putsch, après les 40 jours du président Dioncounda TRAORE, ramènera illico les sanctions de la CEDEAO en sus de celles toujours en vigueur de l’Union Africaine, de l’Union Européenne, de la BAD, de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International.

Sachez toujours  que le reste du monde, au contraire des maliens, n’acceptera plus longtemps l’abandon du nord Mali qui constitue désormais leur seuil de sécurité. Je veux parler de la CEDEAO, des autres pays de la bande sahélo saharienne, des USA et de l’Europe Occidentale en général. Vous êtes, avec vos petits copains, les seuls obstacles à l’apport du soutien attendu du reste du monde par le Mali pour faire face à l’adversité.

Je vous en prie, libérez le Mali en vous effaçant pendant qu’il en est encore temps.

Enfin, je voudrais rendre justice à la garde présidentielle qui, contrairement à certaines presses, n’a jamais été chouchoutée par le Président ATT. Il est généralement admis qu’il n’était pas généreux avec ses hommes. Et leur recul face à ceux de Kati en dit long et assez sur leur manque d’équipements adéquats en rapport avec la mission assignée.

  N’TJI DIARRA

 

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14 COMMENTAIRES

  1. voila une analyse à la hauteur de la situation… l’argumentation, en plus d’être claire, est indiscutable par sa consistance. mais la seule crainte est que le peuple ne continue à dormir pendant que le réveil soit plus que nécessaire, voir urgent. et plus vite sera ce réveil, moins douloureux il sera et sans doute mieux ira ce pays… merci à l’auteur de ce texte pour son courage et sa bravoure.

  2. soit serieux n’dji si ce tu dit est vrai pourqu’oi attaquer l’ortm;et l’aeroport si s’etait pour défendre uniquement le fameux abdine et s’opposer à son arrestation

  3. Mr Diarra est un vrai journaliste qui n’a pas peur de dire la vérité et qui ne se sous estime pas devant l’enemi
    sanogo est coupable de tout au Mali c’est un dangé publiqeu et IBK qui fuit ses responsabilités
    sanogo fais tout ce qui tu peux tu va pas échappé a la justice de Dieu sur terre et dans la vie future

    Vive le Mali Uni un et idivisible

  4. N’Ti j’apprécie votre analyse qui me semble très pertinente et réelle. Mais toute les vérités ne sont pas bonnes à dire. Il faut tenir compte du contexte et de la période dans laquelle le pays est englouti L’heure est donc à l’union sacrée, mais pas à la séparation. Je vous prie malgré la réalité que vous toucher du doigt, il faut savoir raison garder car à l’heure du bilan ils trouveront le peuple sur leur chemin, car on ne peut pas passer tout le temps à tromper le peuple

  5. ou etiez vous NJI DIARRA QUAND LES MASSACRES D ALHELHOC ON EU LIEU? QUI D ENTRENTRE CEUX QUI BAVENT ICI ON VOLE AU SECOURS DES DEFUNTS? SI LES BERETS ROUGES SE CONSIDERAIT COMME FESANT PARTIT DE L AMREE MALIENNE POURQUOI PRENDRE LES ARMES ET TUER D AUTRES FRERES ET CONCITOYENS ILS ONT PRIS DES VIES ET ILS ONT PERDU LES LEURS CELA S APPELENT JUSTICE. IL NE FAUT JAMAIS RATE SONT ENNEMIE, ILS GENS DU CAMP PARA ETAIT TOUS DES ESCROTS CORROMPUT PAR ATT ILS NE PARTAIENT AU FRONT QUE POUR RAPPOTER LES MILITAIRES ET LES EMPECHER D AGIR, EN CONTActant ATT pour qu ordonnent l arret des combats ou la poursuite des rebels par l armee. Gao, 1996 quand Bourem a ete brievement attaque les hommes du GBM faisant partit des berets rouges ont refuses d aller avec les autres en renforts sous pretexte que ce nest pas le moment pour eux d aller et cela n etait pas la premiere fois ils font de meme partout. de quoi vous vous melez? ce nest pas en un jour que le PM va nous sortir d une crise de 20ans et ce nest pas par magie ou ABRA QUABABRA QUE LE COLOIRE D AIDE VA S OUVRE POURQOUI NE PAS CONTRIBUER AULIEU DE CRITIQUE ICI SUR LE NET

  6. Très bonne analyse de monsieur Diarra.Merci;ça nous change un peu du bla bla habituel de ce site.Mais n’oublions pas une chose,chaque minute qui passe est une minute de perdue.En outre qlq’un pourra t-il me dire ce que fait le nom de salif sanogo le lèche cul national dans cette histoire?

  7. Heeeeh NTJI, i ta to! ou na fo ko i ye Nyengo ye deh! Dongodon, i be tie nin kan. Si tu ne peux ne pas oublier tes freres du Nord, si ca te fais honte de voir ton pays si bas, va regarder emission Jouvence ou les match de foot a la tele ou va dans un coin sombre de bacodjokoroni lever bien le coude pour oublier ta honte dans les bulles ethiliques.

    « PAUVRE DE MOI ET IDIOT QUE JE SUIS » pour avoir parle de politique quand il sagit de foot. Je suis sure que mes freres et soeurs de Tombouctou, Gao, Kidal et Tessalit ont le loisir de discuter foot.
    Merci a vous tous de me rappeler qu’il y a mieux que de parler de l’occupation de son pays, QU’IL YA MIEUX QUE DE PARLER D’HONNEUR BAFOUE.
    Ah pauvre de moi ET IDIOT QUE JE SUIS, quand je ne veux pas m’amuser parce que mon frere a des problemes pour se nourrir, se vetir et vivre libre dans son pays, dans son quartier, dans sa ville COMME IL L’ENTEND.
    Pauvre de moi de voir politique partout parce quand je me mets a la place de cette mere qui prefere se donner la mort plutot que d’entendre les suplications et d’imaginer le calvaire de sa fille de 14 ans violee par une dizaine d’hommes.
    Pauvre de moi parce pour m’etre sevre de regarder le « Champion’s League » ou la « Coupe du Monde », « Jouvance » « Samedi Loisir » encore moins « ces motions de soutien » a la TV pendant que la famille de mon ami Ag Hamita a vide hier le dernier sac de semoule qu’il avait: les choix qu’il leur reste pour survivre? Soit s’engager dans l’Administration ou l’armee Ansar dine ou MNLA. Ou fuir leur Patrie.
    Pauvre de moi pour avoir mis ma vie en veilleuse jusqu’au jour ou je pourrais relever la tete et regarder avec fierte les autres parler de mon pays, CETTE FOIS EN BIEN.
    En attendant ce jour, je continuerais a maudire ce 22 mars 2012 et ce frere qui, parce qu’il y a vu un trou cause par un autre frere, a decider sans reflechir de casser completement la case familiale. Depuis ce jour, il est assi sous le seul manguier de la cour attendant qu’on(qui? je ne sais pas, demandez le lui) lui donne les materiaux pour construire la Case.

    IL EST TEMPS QUE LA CEDEAO COMMENCE LES BOMBARDEMENTS AERIENS. IL NE FAUT PAS « DONNER AUX ANSAR DIENS, INDEPENDANTISTES DOMINES, AQMIENS ET AUTRES CAFARDS DE SE FECONDER INVITRO’LEMENT » ET DE S’INSTALLER.

    « HONTE AUX MILITAIRES QUI SE CACHENT A BAMAKO, KATI, KOULIKORO… ALORS QUE LES 2/3 DE LEUR PAYS SONT OCCUPES. A BAS LE MILITAIRES CITADINS »

    !!!!!!!!!!!!!!+++++++++Juste une Idee!!!!!!!!!!!!!!!!!+++++++++++++++++++

  8. Je suis d’accord avec Ntji quand il dit que le PM a fait des gaffe. Moi j’ai ete choque de l’entendre dire que des gens ont attaqhe “notre armee” comme si les beret rouges ne font pas partie de l’armee malienne. Il ne devait pas creer cette division en tant que PM pour tous les maliens.
    Je suis aussi d’accord quand il dit que sanago n’es pas pret a partir car effectiviment tout montre qu’il veut rester, mais il ne peu pas rester. Sa seule et petite vie ne vaut rien a cote de celle des nombreux maliens qui vont souffir. Le Mali n’est pas un pays dur une planete a part. La CEDEAO, l’europe et les autre ne peuvent pas le supporter encore longtemps. Meme les rebels sont maintenant presses

    • mon chère ne soit pas choqué car ce qu’ils ont fait est condanable au plus haut point. C’est toute l’armé au grand complete qui était contre certains berets rouges. Donc oui le pm a raison car il y avait des mercenaire. Moi personnelement je connais de berets rouge car il y en a dans ma famille qui ne sont pas allé au camps ce jour là quand ils ont eu l’ordre de certains officiers de s’y rendre car il se doutait un peu de se qui se tramait et tous ceux qui se sont rendu au camp devaient absolument se battre ou etre enfermé au camp par leur frere d’arme. Alors ce ne sont pas tous les berets rouges qui ont pris part à cette attaque ignoble contre toute une armée. Les gens ne se rendent pas compte de la réalité militaire. Abidine a fait une gaffe car il a été poussé par les politiciens parcontre il a montré qu’il ne meritait sont galon d’officieer car comment peut on penser un seul instant que une poigné de personnes pouvait aller prendre la plus grosse base militaire du Mali. Les beret rouge sont une bataillon de l’armée et à Kati il y plusieur bataillon avec la quasitotalité des armes et engin de combats de la republique. Kan on parle de Kati on doit comprendre parlà l’armée malienne en entier. Le camp de Kati ne ressemble en rien aux camps un peu par tout au Mali il sagit du centre nevralgique de l’armée malienne.
      Regardons les choses en face et acceptons la réalité qui est que l’armé au complet sinon a plus de 90% sont avec les gens qui ont effectué ce coup d’état. Qu’on l’aprouve ou non cela est un fait. Et ce qui s’est passé était bel et bien une tentative de coup d’état orchestré par quelques élements du bataillon de parachutistes aidé par des mercenaires maliens et etrangers et cela ne pouvait resté impuni.

  9. BRAVO MR DIARRA! QUELLE PERTINANTE ANALYSE! SANOGO CONFOND LA FOULE AU PEUPLE. IL SAURA LA GRAVE BETISE QU’IL A COMMISE, MAIS TROP TARD.

  10. Je pense que M DIARRA ne fait prendre une position alors l’heure n’est plus à une appartenance à ceci ou à cela mais plutot à des solutions de sortie de crise. Cessez de créer de la zizanie dans la tete des maliens. Quand aux manque de matériels, il n’agit pas d’avoir d’avoir de matériels mais plutot leur deploiement et d’utilisation en cas de besoin. Je prend trois cas:
    Primo:l’attaque d’Abbeibara en 2008, qui a debuté à 4 heure du matin et s’est terminé à 11h ie 7h d’horloge sans que l’armée ne puisse envoyer de renfort;
    Secondo:l’attaque d’Agueloc recente a laissé beaucoup d’ombre, les soldats ont fait à peu une semaine de combat avant les rebelles ne prennent le dessus sans recevoir de renfort.
    Tertio: la prise de Tessalit: labas aussi le renfort necessaire n’a pu etre fourni et on savait bel et bien que la prise de Tessalit signifiait la perte de la guerre pour l’autre camp. Une armée doit etre capable de deployer ses moyens sur tout son territoire sinon bonjour ses situtations. Quand aux premeirs laissez le travailler, tout le monde ne peut faire parti du gouvernement à la fois , l’essentiel est qu’il sorte le mali de ce boubier.

  11. ok courrage moi je n’en veux à personne seulement je veux un Mali libre et laique et que le grand Dieu nous donne cette sagesse.

  12. Bonjour Monsieur DIARRA

    Votre analyse sur les différents évènements vous donne le mérite d’être quelqu’un qui sait ce qu’il dit. Il est de toute évidence qu’à leur actuelle des choses le capitaine va à sa perte en agissant ainsi, ou en s’attaquant aux autres forces militaires qui doivent être ces alliés.
    Bref , cependant le PM et son gouvernement ont le droit du bénéfice du doute, nous n’avons pas besoin d’être rappelé de l’appartenance de telle ou telle personne à quoi que ce soit. Tous les Maliens sont unanime de la formation de ce gouvernement, même si le Capitaine Sanogo a ces éléments dans le nouveau gouvernement, même s’il y a des lien de parenté, même s’ils appartiennent à la famille du GMT, comme vous l’avez constaté les Maliens ne sont pas dupes car les incompétents devront ce méfier sinon d’être renvoyer du gouvernement.

    IBK est un homme fort de ce pays , quelqu’un qui n’a pas la langue dans sa poche, qui parle franchement et dit la vérité, sa part de responsabilité dans les affaires antérieurs du Mali est absolument compréhensible et en matier de crise il faut des compromis et des concession..
    Ne faisons pas une fuite en avant, mais je suis sure d’une chose c’est le Mali ne se laissera pas faire et ne restera pas longtemps dans cette impasse

  13. TRES BONNE ANALYSE DE Mr Diarra , sanogo n’a rien compris. il pense que le monde se limite à kati et il risque de comprendre tardivement ses erreurs qui ont sérieusement mis le Mali dans des graves difficultés. un retard de 20 ans ……soldat sans dignité….

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