Souleymane Kanté est un auteur-compositeur résidant à Bamako, à la zone industrielle. Connu sous le nom de Bassolo, il est né de Bakary Kanté et d’Aminata Kouyaté. Bassolo dit avoir attrapé le virus de l’art avec mon grand-père maternel du nom de Djeli Sékou Kouyaté. Déjà, à l’âge de 6ans, il chantait les louanges de ses Djatigui qui lui donnaient de l’argent. À l’école, «c’est moi qui dirigeais toutes les animations musicales. Voilà comment je suis venu dans l’art», affirme-t-il.
Êtes-vous marié ?
Oui. Je suis marié.
Avez-vous mis des albums sur le marché ?
Oui, j’ai un album sur le marché discographique intitulé «Djadjiri». Dans cet album, il y a 6 morceaux pour rendre hommage à mes Djatigui et beaucoup de conseils pour les jeunes d’aujourd’hui. Et Inch’ Allah, le second bébé est en route pour très bientôt.
Quelles sont vos sources d’inspirations ?
L’amour de mon travail. Moi, personnellement, je peux apprécier la musique d’autrui. Mais par contre, je suis mon propre professeur, car personne ne m’a appris à chanter ni à faire des louanges. En écoutant les artistes de renom tels que les Salif, Kassé Mady et autres, cela me donne le courage d’aller de l’avant, car ce qu’ils font est un boulot remarquable.
Quels sont vos projets ?
Les projets, j’en ai beaucoup, car j’ai eu des difficultés dans ce domaine. Inch’ Allah, je ferai tout mon possible pour aider mes frères et sœurs, les jeunes artistes, pour qu’ils n’aient pas les mêmes problèmes. En créant des centres de formation, des espaces ; bref, en mettant tout en œuvre pour la promotion des artistes.
Un mot sur la crise malienne
En fait, le Mali a toujours été un pays uni et exemplaire. Avec cette crise, nous devons être plus que jamais soudés, pour la cause de la nation ; surtout nous les artistes qui sommes les messagers. Mais avec l’état d’urgence aussi, cela ne va pas. Donc, on veut la paix et toujours le Mali un et indivisible.
Avez-vous un mot de la fin ?
Je remercie le «Reporter» qui travaille nuit et jour pour nous informer. Je salue tous mes djatigui de près et de loin, d’ici et d’ailleurs, tous ceux qui aiment Bassolo ; et je prie pour que Dieu aide notre Maliba. Inch’ Allah, nous irons de l’avant. Je vous remercie.
Safiatou THIAM