Le chef des grands travaux au niveau de la mairie de la Commune II section urbanisme s’est exprimé dans notre colonne pour prévenir et alerter sur les comportements à risques d’inondation pendant l’hivernage.
“La problématique des inondations ne se situe pas seulement au niveau des occupations anarchiques. Ces inondations ont beaucoup de facteurs. D’abord, le bouchage des ouvrages de drainage des eaux de ruissellement vers les collecteurs. Il existe les caniveaux et les collecteurs. Les caniveaux sont faits pour drainer les eaux de ruissellement des familles vers les collecteurs. Et les collecteurs à leur tour acheminent cette eau vers le fleuve.
Les installations au Mali sont régies par le code domanial. Ces dispositions font la part des installations par rapport d’abord aux endroits (grande rue, grande voie, les RN et les voies bitumées). Pour s’installer, on doit faire une demande au niveau de la mairie. Les différents services techniques de la mairie tels que l’assainissement, l’urbanisme, la brigade de protection de l’environnement et la police, tous ces services visent ladite demande. C’est après tout cela que l’autorisation est soumise à la signature du maire.
C’est quand une installation n’a pas respectée cette procédure qu’elle est anarchique et illégale. Viennent les cas des occupations illégales. Pour ces cas la mairie déclenche de temps en temps des opérations de déguerpissement. Ces installations sont sans l’avis du maire et ne respectent aucun protocole d’autorisation.
Le non-respect des procédures normales d’installation est très généralement dû à un manque de communication et de sensibilisation. C’est parce qu’elle ne comprend pas souvent, que la population s’adonne à des occupations anarchiques. Par contre ceux qui le savent se dirigent toujours vers les mairies et c’est salutaire”, a expliqué le chef de la section de l’Urbanisme en Commune II, Kéoulein Dembélé.
Koureichy Cissé