Kalfa Sanogo en exclusivité : ‘‘On ne va pas se leurrer, IBK a atteint ses limites’’

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Il est 8h00, et c’est l’heure convenue entre lui et nous à la veille pour son interview à la mairie. Très serein, il serre la main de chacun présent dans sa salle d’attente avant de  s’éclipser dans son bureau. Très déconcentré, il s’est prêté à nos questions dont la première a été de savoir qui il est réellement ?   

Je suis actuellement le maire de la commune urbaine de Sikasso.

Aujourd’hui vous êtes maire, c’est unanime, tout le monde est d’accord sur ce point, être maire de Sikasso relève  d’un parcours de combattant. Et pourtant vous avez été élu sans rencontrer autant de difficultés, comment ça se fait ? En clair, c’est quoi votre secret ?

Non, pas du tout. Il n’y pas eu de miracle. J’ai toujours été en communion avec Sikasso, je n’ai jamais oublié que je suis né et grandi ici. Et comme les bambara le dissent ‘‘Celui qui met ses origines dans les oubliettes, aura  des soucis pour sa fin’’. Je ne pense que je n’ai jamais oublié mes origines. Et ça, c’est le plus grand secret. Aussi, je suis resté à leur écoute tant que je peux et j’ai fait ce que je pouvais. Et pour la petite histoire, ce n’est pas moi qui ai décidé de briquer le poste de maire, c’est la population, à travers le vestibule de Sikasso, qui est allée me demander à être maire. Quant vous sollicitez, vous avez un combat particulier à mener, mais quand on vient vous chercher, vous n’avez pas beaucoup de combat à mener. Et vous l’avez pu constater vous-même, la victoire a été suffisamment claire. Ma liste a eu 29 conseillers sur 45, le parti du président (de la République), le RPM a eu 7 conseillers sur les 45 malgré ses efforts physiques et surtout financiers déployés. Tout le monde en est témoin.

Vous êtes maire de Sikasso depuis une année, et si on vous demandait de présenter déjà un bilan ?

Justement ! Nous sommes actuellement en session pour adopter le compte administratif de l’année que nous avons eue à gérer. Le compte a été approuvé à l’unanimité par les conseillers qui l’ont voté. ET je pourrais vous donner un exemplaire de ce document que vous allez étudier vous-même. Vous allez voir (dans ce document) que les recettes ont sérieusement augmenté. Vous allez voir que le bilan est clair. Le solde au 31 décembre 2016 tel que nous l’avons noté, était de 16 millions 85 mille 499 FCFA, et le solde au 31 décembre 2017, donc une année après, c’est un milliard trois cent soixante dix neuf millions cinq cent trente cinq mille cinq cent cinquante trois (1.379.535.553 FCFA). Ce sont là les gros chiffres. Et si vous entrez dans les détails ( du document) au niveau des gros agrégats, dans les prévisions et agrégations, vous allez voir  qu’il y a beaucoup de chiffres 97%, 99%, 105%, 102%, 157%… voici des chiffres ( feuilletant le document) qui parlent d’eux-mêmes .

Et quels sont les défis et perspectives qu’attend votre équipe ?  

Des défis, oui il y en a. C’est d’abord le défi du retour au civisme de la population. Tant que la population n’a pas le sang civique assez poussé, il y a des défauts qui vont être difficiles à gérer, notamment la gestion de l’espace communale.

Ensuite il y a le défi du foncier. Il y a énormément  le défi foncier. L’espace communale a été occupé dans le désordre… des papiers… faux et vrais.  Ensuite, il y a le défi de la relance économique générale au niveau de la commune. Parce que sans activités  économiques un peu plus organisées et plus rationnelles, il va être difficile d’amorcer un vrai développement de la commune. Le défi de la gestion tout court. Nous avons commencé à l’interne de la mairie pour mieux organiser la structure, mais surtout la gestion relative à la gouvernance qui est à revoir carrément pour améliorer le rapport  entre les différents acteurs de la gestion communale. Parlant de ces acteurs, il s’agit de l’administration communale, la société civile, les différents organisations de développement….

Mr le maire, lors du récent voyage du président IBK ici à Sikasso beaucoup de choses ont été dites, est-ce l’on peut savoir concrètement ce vous vous êtes dit, vous et le président IBK ?

Bon ! Vous voyez, ce sont des choses dont je n’aime pas beaucoup parler. Parce que l’entrevue entre le président (de la République et moi), s’est passée en présence d’un témoin, Sékou Fofana qui est son conseiller. Le président (IBK) s’est expliqué sur les raisons de mon départ  à l’époque, bien entendu, de la CMDT. Et c’est sur ça que lui et moi, on a échangé. Et j’ai même pris Sékou Fofana à témoin. J’ai dit ‘‘bon Sékou, quelqu’un que vous considérez comme un petit frère, un ami et un camarade de longues dates, qu’on vienne vous dire, vous n’étiez pas présent, qu’il a tué quelqu’un, ça c’est cas même un crime, vous n’étiez pas présent qu’est-ce que vous faites. Sekou dit ‘‘je l’appelle, je l’écoute, je tire ma conclusion’’.

Donc je me suis retourné vers le président IBK en lui disant : ‘‘Ibrim, c’est ce que je pensais, si réellement tu m’as pris comme ton petit frère, ton ami et ton camarade de longues dates, et je pense qu’avant toute autre action tu devrais m’appeler et dire Kalifa, c’est ce que tu as fait et après tu me condamnes. Les échanges entre lui et moi sont restés là. C’est vrai qu’après il a dit,  et sur ce mot je n’ai pas pipé un mot, qu’il n’a jamais demandé  au président du parti l’Adéma Tiémogo Sangaré que l’Adéma ne pas présente pas  candidat, et sur ce volet, je n’ai pas prononcé un iota pour que ça ne soit pas sujet à interpellation

Auparavant il avait présenté ses excuses au vestibule de Sikasso, tous ceux qui viennent rendre visite au vestibule, l’instance morale de la vie, et à ce niveau, effectivement, il a demandé aux anciens du vestibule de me demander de bien vouloir lui pardonner, qu’il ne sait pas ce qu’il m’a fait, mais de lui pardonner à cause de Dieu et de son Prophète (Psl). Là, il m’a dit qu’il ne savait pas ce qu’il m’a fait (rires) et moi,  je  ne peux pas savoir deviner pourquoi il présente des excuses. Ça, ce n’est pas un secret, ça été dit devant tout le monde au vestibule, devant les ministres et devant la presse.

Par contre ce qui s’est passé entre nous, c’est ce dont je viens de vous parler et c’était devant tout le monde. Il y a eu par la suite beaucoup de spéculations, qu’on a convenu de ceci ou de cela, qu’un pactole m’aurait été promis, il n’y a jamais eu rien de tout cela.

Mr le maire, l’élection présidentielle pointe à l’horizon, serez-vous candidat avec ou sans l’assentiment de l’Adema/PASJ ?

Je l’ai dit sur Africable (Télévision) au mois de décembre dernier que tout dépend de ce qu’on appelle de l’Adema. Et je l’ai dit et je le répète, l’Adema, ce n’est pas quelques individus pour des raisons et d’intérêts  personnels qui ne veulent pas et qui ne veulent toujours pas d’un candidat à l’interne  de l’Adema, qui manœuvreront jusqu’au bout pour qu’IBK soit le candidat de l’Adema.

Vous avez suivi ces jours-ci ce qu’on a fait  l’appel à candidature. Avec l’argent, et je devine d’où ça vient, ils sont allés dans toutes les sections corrompre pour dire que Dioncounda (Traoré) est le candidat. Mais Dioncounda a dit en premier lieu au président du parti lui-même, qu’il ne sera pas candidat contre IBK. Ça s’est connu aussi ! Et je pense que c’est un homme d’honneur, quand il dit ça je saurai pourquoi il le dit, car il doit beaucoup à IBK. Et je comprends maintenant faire en sorte que Dioncounda devienne le candidat officiel du parti dans les jours à venir, c’est en réalité soutenir IBK.  Sinon on a ressuscité sa candidature à Nara pendant qu’il était à Dakar. Et pendant qu’on fait les va-et-vient, je regrette il nous revient qu’il est un peu malade, il est parti en traitement au Maroc, ça, tout le monde le sait aussi. Donc en réalité ce n’est pas lui, c’est une gymnastique pour qu’en fin de compte quand ce sera lui seul et au finish, on dira puisqu’il ne veut pas et on a plus le temps, on laisse IBK continuer. En réalité, l’objectif, c’est IBK. Et moi je suis candidat, je le maintiens, je suis candidat jusqu’à nouvel ordre. Si vous avez suivi, en septembre dernier, il y a une coalition de partis, d’associations et clubs de soutien qui ont fait un grand meeting à Sikasso, qui mis un peu de panique dans les rangs  et qui a motivé de déplacement à Sikasso. C’est toujours cette coalition qui me porte et qui avait dit qu’ils sont 100% avec moi. Mais je savais que j’étais verrouillé déjà et c’est pourquoi je m’étais préparé à cette éventualité, cette mascarade là, dire que Dioncounda est le candidat du parti, c’est une mascarade réelle pour que en un moment donné celui-ci se désiste et on dira qu’on a plus le temps de choisir comme quoi que ce soit, suivons IBK.

Quelles sont vos ambitions pour le Mali aux plans politique, social, économique, environnemental et même diplomatique ?

C’est tout un programme dont vous parlez. Ceci dit, il y a d’abord la priorité des priorités, c’est que le Mali retrouve la paix, mais dans son unité, dans son intégralité. Pour parler des autres aspects, il faut que le pays retrouve sa sérénité dans l’unité, la cohésion. Donc c’est la première priorité des priorités.

C’est pourquoi ça me désole de voir  que l’on est en train encore de s’amuser avec notre sort en commun. Tout le monde dit qu’IBK est arrivé à ses limites. Je ne serai pas en mesure dire à l’intéressé du jour qu’il est carrent, chacun fait ce qu’il peut, mais il est arrivé à ses limites. Quant il venait au pouvoir avec l’espoir  que ça suscité tout le monde pensait que le problème du nord serait résolu ou au moins sérieusement atténué. Aujourd’hui, non seulement le nord, c’est difficile, vous avez vu ces jours ci ce qu’on spécule sur la visite du premier ministre à Kidal.

Non seulement on n’a pas réussi à faire reculer le problème du nord, aujourd’hui le centre est aussi en élution. Donc on ne va pas se leurrer, il (IBK) a atteint ses limites. On ne peut pas continuer comme ça. Et comme je l’ai dit, c’est l’un des défis majeurs, surtout économiques. Si vous avez un environnement rassurant avec une gouvernance améliorée, il ne faut pas se le cacher, les investisseurs viendront. Il faut améliorer la gouvernance, si vous améliorez la gouvernance, que ce soit l’environnement politique, social, économique, environnemental comme vous dites, il y a des choses qui distribueront immédiatement la gouvernance, mais pas la gouvernance comme vous le voyez  où chacun fait ce qu’il veut comme s’il n’y avait pas d’Etat ou plutôt il y a un Etat qui s’intéresse à d’autres choses. Donc aujourd’hui les défis sont là et qui font partie de mes préoccupations et je pense aussi que ce sont les préoccupations de la majeure partie du peuple malien

Quel est l’appel que vous avez à lancer  à l’endroit de toute cette population qui vous attend et qui attend à ce que vous vous présentez aux élections ?

D’abord, je voudrais parler de l’origine de la candidature, on peut vérifier, ce n’est pas venu de moi. La candidature est venue des membres de la section Adema de Sikasso. Aussi que la conférence nationale du parti a décidé qu’il y aura une candidature interne, il y a des camarades de Sikasso qui ont initié cette candidature, et bien sûr, m’ont posé le problème et j’ai dit OK. J’ai donc répondu à une sollicitation. Et comme je l’ai dit, parce que je ne vois vraiment pas la gouvernance actuelle nous mener à bon port. Donc ce n’est pas une prétention ou une ambition personnelle qui m’a poussé, mais c’est à la demande de la section de Sikasso que j’ai répondu Oui.

Donc ceci dit, une partie des maliens vous diront que ça suffit comme ça.  Et si c’est le cas, mettons en œuvre tous les éléments qui peuvent amener au changement et à l’alternance.

Interview réalisée par Abdourahmane Doucouré  

Commentaires via Facebook :

9 COMMENTAIRES

  1. États-Unis, France, et plusieurs pays européens en complicité avec la Grande-Bretagne, le cartel Phœbu$ qui a encouragé à foutre le bazar au Venezuela!

    Parmis cette mafia, les pays comme la France, ne se sont pas géné de donner des leçons à Maduro et le Venezuela, font des arrestations préventives!
    et là ils sont choqué de ce qui s’est passé ce samedi c’était “Fiesta” à Paris! là Là ils disent rien
    French art de vivre?
    Macron solidaire avec guaido? Solidarité entre guignols
    Maduro doit bien se marrer!

    Comme je viens d’entendre à leur radio, l’Europe c’est le continent des guerres…

  2. IBK avec son record de 5 premiers ministres et 89 ministres en 4 annees est un homme fini qui ne sert pas le Mali et ne sait pas comment gouverner ou diriger un pays. La Mali est a terre depuis la visite mal concue et immature de Moussa Joseph a Kidal qui a donne a la CEMA et aux Djihadistes la victoire pour imposer leurs vues a Alger et le reste.

  3. Kalfa SANOGO, Moussa Sinko COULIBALY, Cheick Modibo DIARRA et Moussa MARA sont les candidats potentiels qui peuvent apporter un changement dans le context socioeconomique de notre pays. Tous les autres sont des candidats qui ne nous amenent nulle part que la ou nous avons quitte. Malheureusement notre electorat national ne sait pas ce qu’il cherche dans les faits democratiques. Tant que cet electorat ne prend pas conscience pour nourrir des ambitions citoyennes de sorte que nous memes nous acceptions etre d’abord le changement; le changement ne viendra pas d’ailleurs. Que Dieu benisse d’avantage le Mali. Kalfa IBK veut vous intimider avec les derniers tapages dans la region de Sikasso, ne cede pas. Je suis d’accord que ses tapages contiennent des projets porteurs pour la region, cependant l’ananlyse geopolitique nous affiche clairement que c’est a des fins de pre-campagne d’abord. Le plus souvent, ces genres de projets se realisent rarement. Malheureusement une bonne partie des citoyens ne sont pas avertis, oublient vite et analysent peu les actions de nos politiciens. Dans ces derneirs temps,s’il y’a une region qu’il a peur de perdre c’est bien Sikasso. C’est pourquoi il multiplie les tapages autour de cette region. Les gens ont tout compris.

  4. Merci M. Kalfa SANOGO , votre exposé est clair et ne souffre d’aucune ambiguïté . Un an à la tête de la commune urbaine de Sikasso, rien qu’à travers les chiffres , votre bilan est positif. Concernant votre candidature à l’élection présidentielle , vous avez été sollicité par la section ADEMA-PASJ de Sikasso, une marque de confiance. Vous connaissez l’ADEMA-PASJ, étant un membre fondateur. Vous connaissez individuellement les membres du Comité Exécutif . Ils sont des traîtres réunis , engagés dans la lutte pour les intérêts personnels au détriment de l’intérêt général du peuple malien. À commencer par le Pr Tiemoko SANGARE , un homme sans personnalité , sans poids politique. La preuve est qu’il n’a jamais été élu nul part , pourtant il est prêt à être toujours Ministre même au prix de sa vie. Quelques mois avant la fuite de cet autre traître ATT, le Pr Tiemoko SANGARE , qui a vite compris que l’ancien PM Modibo SIDIBE, était le favori à l’élection présidentielle , à adhére au parti politique de ce dernier, puisqu’il assistait aux réunions et autres activités des FARE An Kawili. Il en est de même pour Soumana Mory COULIBALY , qui a adhéré à tous les grands partis politiques du pays. Quant au Pr Dioncounda TRAORE , il est le plus faux , plus malhonnête et plus cupide de tous les hommes politiques du Mali démocratique . Il n’est rien, ne peut rien même à Nara sa ville natale, ou il se dit être proposé par sa section aux primaires de l’ADEMA-PASJ. Depuis plusieurs mois, ce traître Dioncounda TRAORE à dit devant le peuple, qu’il ne veut pas se présenter à l’élection présidentielle contre IBK. Comment accepterait -il encore accepter une quelconque candidature? Ce complot vise tout simplement à obliger le peuple ADEMA-PASJ à rallier IBK . Mais ce complot est voué à l’échec , puisque l’ADEMA-PASJ ira divisé à l’élection présidentielle puisque certains militants ne suivront jamais les consignes de vote du fameux CE qui ne représente rien . Rares sont ses membres (CE) pourront se faire élire au niveau de leur comité . C’est pourquoi après AOK, qui a massacré l’ADEMA -PASJ en chassant d’abord IBK, ensuite fragilisé Soumaila CISSE , avec la floraison de candidat , tout ça pour préparer la victoire d’ATT , candidat indépendant . Celui-ci après son premier quinquennat, n’est pas parvenu à achever son second , parce qu’il a vendu le Mali à ses ennemis. Il a fui son palais et est descendu à pied la colline de Koulouba avant de se dilué dans la nature. Il est parti en exile à Dakar (Senegal ) grâce à l’intervention des Présidents de la CEDEAO, humilié , bafoué et réduit comme un mal propre. Pourtant ce même Dioncounda TRAORE qui dit ne pas se présenter contre IBK, quand on chassait ce même IBK de l’ADEMA-PASJ , il (Dioncounda ) était le Président du CE de l’ADEMA-PASJ. Nous savons comme il à été Président de la Republique par intérim après le renversement d’ATT. C’est lui qui a passé le pouvoir à IBK élu Président de la Republique en 2013. Ils sont obligés de s’entendre comme des voleurs en foire. M. Kalfa SANOGO , je vous encourage à tenir bon, vous êtes plus apte à assurer les destinées du Mali plus qu’IBK qui a échoué sur toute la ligne et Dioncounda TRAORE qui n’est rien, ne peut rien faire , sauf la trahison qui lui a permis d’avoir un destin national. Il est toujours dans la logique de cette trahison. Il était au Niger quand ATT fuiait son palais. Les manœuvres se font encore quand il était à Dakar et au Maroc. Alors une seule question : qui peut déposer le dossier de candidature de ce traître à son absence ? Malgré ces manœuvres tendant à faire adhérer l’ADEMA-PASJ aux alliés d’IBK, l’année 2018, est celle de l’alternance au Mali. Cette alternance exige le départ d’IBK, de plusieurs hommes et femmes politiques mais aussi le système de gouvernance . IBK appartient désormais à l’histoire. Son passage à la tête du pays, à été catastrophique.

  5. Ce qui est étonnant et très étonnant,c’est de constater que tous ceux ont soutenu IBK en 2013 se rendent compte de son incompétence pendant sa présidence.
    À la fin de sa primature et de sa présidence chaotique de l’ ADEMA-PASJ,tous les esprits intelligents et impartiaux savaient qu’IBRAHIM BOUBACAR KEITA est incapable de conduire un ÉTAT.
    Ceux qui le supportaient l’ont fait soit il n’aimait pas ALPHA OUMAR KONARE,soit ils ont bénéficié de ses largesses.
    Kalifa SANOGO est à classer dans l’une des cases comme DRAMANE DEMBELE qui est farouche opposé à lui aujourd’hui après l’avoir soutenu en 2013 contre l’avis du comité directeur de l’ ADEMA-PASJ.
    Il faut dire que certainement,kalifa SANOGO avait une divergence avec AOK dans la conduite des affaires car malgré sa position de dirigeant fondateur du parti,AOK ne lui a pas réservé une place de choix pendant sa présidence.
    L’ ennemi de mon ennemi est mon ami.
    IBK le savait.
    Il sait qu’ il ne fait pas parti de son CLAN fossoyeur des deniers publics .
    Il faut l’écarter car il gêne.
    IBK a écarté ou ignoré tous ses soutiens qui avaient une ambition de lutter efficacement contre la corruption.
    OUMAR MARIKO a été superbement ignoré dès les premiers jours.
    Certains ménagés,ensuite écartés comme kalifa SANOGO.
    À l’ADEMA-PASJ,il ne reste que ses obligés qui manœuvrent pour écarter tous ceux qui sont contre lui.
    Kalifa SANOGO fait partie des CADRES qui nous ont imposé IBK à cause de leurs haines pour ALPHA OUMAR KONARE comme pour dire «DIEU avait dessiné le chemin pour IBK malgré l’opposition d’AOK».
    DRAMANE DEMBELE est dans l’autre case,on imagine qu’ il était un des jeunes qui ont bénéficie de l’aide d’Ibk pendant sa présidence ADEMA-PASJ pour oser s’opposer au comité directeur.
    Les anciens amis sont devenus ennemis.
    Ça ne pouvait finir comme ça quand on ne partage pas la même conception de la conduite des affaires.

  6. Je vous souhaite beaucoup de courage M. SANOGO. Je pense que vous etes digne de confiance. Il faut insister surtout et aller au bout de votre determination. Nous allons vous soutenir, et assumer le resultat qui nous reserveront les suffrages. Nous sommes decu de la classe politique traditionnelle avec laquelle je ne vois pas de persepectives de changement.

  7. “Très déconcentré, il s’est prêté à nos questions “😆😆😆😆😆😆😆😆😆😆😆😆

    Déconcentré, ou………….. DÉCONTRACTÉ?????😆😆😆😆😆😆

    Décidément, nous avons de véritables stars en matière de journalisme!😆😆 Encore heureux qu’il n’ait pas écrit DES CONS CENTRÉS en lieu et place de DES CONS TRACTÉS!😆😆😆😆😆

  8. “‘‘On ne va pas se leurrer, IBK a atteint ses limites’’

    C’est assez curieux de poser ce constat seulement en 2018, alors que la population toute entière (et à commencer par ses propres electeurs!) avait déjà constaté la même chose DÈS 2013, DÈS LES TOUS 1ERS MOIS DE SON MANDAT!!😆😆😆😆

    C’est qu’on appelle être “long à la détente” en matière de compréhension!😎😎

    Houbien ?

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