Vie chère, prorogation de la transition, le sommet du 7 novembre de la Cédéao sur le Mali et la Guinée, les négociations avec les terroristes maliens, etc. Kadidia Fofana, présidente du Mouvement « Anté Sen Boala » non moins élue communale en Commune II de Bamako, nous explique, à cœur ouvert.
Mali-tribune : On assiste à une hausse de prix des denrées de première nécessité sur le marché malien. Qu’est-ce qui explique cette hausse ?
Kadidia Fofana : En effet le prix des produits fortement consommés notamment alimentaires ne cesse de grimper sur le marché malien à une vitesse vertigineuse.
Déjà le 1er juillet 2021, le gouvernement de transition a été interpelé par les membres du CNT concernant ce même problème, des voix commencent à se lever, nous avons l’Association des Maliens contre la Vie chère qui a vu le jour et qui a même organisé une marche sur la Primature, des femmes qui sont réunies parce que le panier de la ménagère reste troué puisque l’argent ne suffit plus. Maintenant il revient à l’Etat de trouver une solution parce que gérer un Etat, c’est aussi apporter des solutions aux problèmes auxquels les populations sont confrontées. Certes, c’est le monde qui est frappé par une crise sans précèdent avec l’arrivée de la Covid-19 qui s’est soldée par la fermeture des frontières et même dans la sous-région tout le monde est confronté à même problème. Mais, il revient aux dirigeants de ce pays de travailler et de trouver des solutions pour abréger la souffrance des Maliens.
Mali-Tribune : Le vendredi dernier, les Maliens sont sortis pour soutenir la transition et demander aux autorités de la transition d’aller au-delà des 18 mois prévus par la Charte. Selon vous, faut-il proroger ou pas ?
K F.: La question est un peu complexe parce que pendant le mois de septembre 2020, lors des concertations ce sont des Maliens qui se sont réunis au CICB qui ont décidé de façon majoritaire d’accorder 18 mois comme délai imparti à la transition. Aujourd’hui des voix se lèvent encore pour demander la prorogation de cette transition. Mais, je pense clairement lorsqu’on veut prendre un tel chemin avec un pays aussi fragilisé comme le Mali, il faut user du langage de la vérité, il faut non seulement dire la vérité au peuple malien, mais aussi à nos partenaires. Tout le monde sait qu’un pays en cette période de mondialisation ne peut s’octroyer le luxe de vivre en autarcie. Si on ne peut pas se passer des autres, il serait raisonnable pour nous d’user du langage de la vérité, faire comprendre pourquoi les Maliens veulent aller à une prorogation ou pas ? Parce qu’il n’y a pas que des partisans de la prorogation, il y a aussi des voix discordantes qui ne veulent pas de cette prorogation et qui pensent que le délai est imparti. Lors des concertations, nous avons rédigé une feuille de route en plus de la Charte qui donnait toutes les directives à la transition pour que les objectifs soient atteints durant les 18 mois. Si cela a été fait, il convient de se remettre en cause qu’est ce qui a été fait et qu’est ce qui n’a pas été fait et qui n’a pas fait quoi pour que l’objectif ne soit pas atteint et tirer les leçons de ça. Donc aller à une prorogation de la transition certes l’idée est populaire, mais ça peut-être aussi suicidaire, il faut faire la part des choses. Aujourd’hui la population malienne veut se démarquer de tous ces formalismes de ne pas dépendre de la France, des Nations unies, de la Cédéao, mais est-ce que nous sommes suffisamment prêts pour ouvrir tous ces fronts ? Est-ce que nous sommes prêts à aller à un bras de fer avec nos pays voisins ? Je pense qu’il serait raisonnable de se poser ces questions et voir les avantages de la prorogation et les inconvénients que cela peut causer.
Mali-Tribune : Vous venez de le dire que c’est le Maliens qui ont décidé de fixer la durée de la transition à 18 mois. La Cédéao et les Nations unies mettent la pression sur les autorités pour respecter ce délai. Et si les autorités veulent aller au-delà des 18 mois. Est-ce qu’on peut dire que ces 18 mois ont été utilisés à mauvais escient ?
K F.: Je ne saurais le dire. Jusqu’à preuve du contraire, je n’ai pas entendu en tout cas par voix officielle une demande de prorogation de la transition. Lorsque que le Premier ministre a présenté son Plan d’Action de gouvernement au CNT, il s’est exprimé clairement en disant au peuple malien que le délai imparti sera respecté que son prédécesseur avait déjà commencé un travail et lui, il est là pour bien l’achever. C’est ce que moi, je retiens du Premier ministre.
Mais lorsque vous faites partie des organisations internationales et que vous êtes signataires des Conventions entre autres, ces organisations sont régies par des textes on ne peut pas faire partie d’une organisation et ne pas se soumettre aux règlements. Maintenant qu’est-ce qu’il y a lieu de faire ? Il faut gérer cette question avec beaucoup de tacts et d’intelligence, il ne sert à rien d’aller à un bras de fer avec tout le monde. Aujourd’hui, le peuple malien aspire à une indépendance politique, c’est-à-dire ne pas dépendre de la France, des Nations unies, de la Cédéao. Mais, on ne peut pas prétendre avoir une indépendance politique sans passer par l’indépendance économique.
Il faut être indépendant économiquement avant de chercher à être indépendant politiquement, c’est important parce que vous ne pouvez pas dépendre de l’aide des autres et ne pas vous soumettre aux règlements. Le Mali peut emprunter le même chemin que la Chine par exemple s’enfermer, travailler à être indépendant économiquement avoir sa monnaie une fois qu’on se sentira suffisant sur le plan économique et on aura notre mot à dire sur certains plans. Puisse que cette communauté internationale demande de tenir ces élections et les autorités maliennes pensent que ces élections ne peuvent pas se tenir dans ces conditions actuelles. Je crois qu’on doit amener cette communauté internationale à nous aider à stabiliser le pays. Je pense que c’est très important de leur faire comprendre ça.
Mali-Tribune : Le dimanche prochain, un sommet extraordinaire de la Cédéao se tiendra sur le Mali et la Guinée. Faut-il s’attendre à des sanctions contre notre pays ?
K F.: J’espère que le Mali ne sera pas victime une fois de sanctions, c’est vrai que la Cédéao a ses règlements, on ne peut pas se dérober de la Cédéao, de l’Union africaine, et des Nations unies, qui sont toutes régies par des règlements. Nous espérons que ce peuple qui a tant souffert ne va pas souffrir davantage qu’ils soient regardant sur les conditions de vie des Maliens, nous sommes débordé de partout, il y a beaucoup de fronts.
Mali-Tribune : Lors du dialogue national inclusif, les Maliens ont demandé de négocier avec tous les terroristes maliens, y compris Kouffa et Iyad. Selon vous, faut-il négocier avec les terroristes ?
K F.: Cela fait partie des recommandations du Dialogue national inclusif (Dni), nous avons été les initiateurs puisqu’à l’époque, nous avons signé un accord politique de gouvernance avec le gouvernement d’alors. D’abord, c’était le dialogue politique inclusif après les Maliens ont demandé à ce que ce dialogue ne soit que politique ; que cela soit national et que tout le monde se retrouve dedans. Et, au cours du Dialogue national inclusif, des Maliens ont émis le souhait dans leur majorité à ce qu’on négocie avec les terroristes et djihadistes maliens puisse que cette guerre semble sans fin. Si nous ne pouvons pas gagner un combat par les armes autant négocier. Ce sont des fils du Mali. Mais dernièrement lorsque les membres du Haut conseil islamique du Mali sont sortis pour informer le peuple malien de cette démarche-là, il y a eu un avis contraire de la part du gouvernement qui a démenti. Même si c’est une bonne chose, ce sont eux les dirigeants qui décident de ne pas entamer cette démarche cela veut dire qu’ils ont d’autres alternatives nous leur faisons entièrement confiance.
Propos recueillis par
Ousmane Mahamane
” … Mali-Tribune : Le dimanche prochain, un sommet extraordinaire de la Cédéao se tiendra sur le Mali et la Guinée. Faut-il s’attendre à des sanctions contre notre pays ?
K F.: J’espère que le Mali ne sera pas victime une fois de sanctions, c’est vrai que la Cédéao a ses règlements, on ne peut pas se dérober de la Cédéao, de l’Union africaine, et des Nations unies, qui sont toutes régies par des règlements. Nous espérons que ce peuple qui a tant souffert ne va pas souffrir davantage qu’ils soient regardant sur les conditions de vie des Maliens, nous sommes débordé de partout, il y a beaucoup de fronts… ” …///…
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La POLITIQUE du deux poids deux mesures…, de la CEDEAO, de l’Union Africaine, de l’Union Européenne et des Nations Unies, ne facilite pas la tache des Dirigeants Maliens.
La France, l’Union Africaine, l’Union Européenne et les Nations Unies acceptent et accordent à la TRANSITION Tchadienne ce qu’Elles refusent à la TRANSITION Malienne.
La CEDEAO accepte ce que fait la TRANSITION Guinéenne, mais n’accepte pas la même chose pour la TRANSITION malienne.
Nos Alliés Occidentaux n’arrivent pas à vaincre le terrorisme dans notre pays…
Ces mêmes Alliés ne veulent pas que nous négocions avec les djihadistes qui terrorisent notre pays. Que faire… ?
La première guerre mondiale à duré 4 ans.
La deuxième mondiale a duré 6 ans.
La guerre au Mali dure depuis 9 ans… Et c’est pas en voie d’être fini…
Nos POPULATIONS sont éprouvées par des tueries de masse dans les zones rurales non protégées… Des massacres incessants d’innocents n’épargnent ni les Femmes ni même les Enfants…
Notre Armée est confrontée à des embuscades meurtrières permanentes.
On interdit à notre Armée le survol de son propre Territoire…
Cette même Armée est aussi empêchée de se fournir en armes sophistiquées pour combattre ses agresseurs…
Des embuscades et des attaques n’épargnent pas les transports de Civils.
Des engins explosifs font des dégâts et des morts sur les routes.
Nos ennemis cherchent à mettre notre pays et son économie à genoux… Des chantiers de construction d’infrastructures de développements sont attaqués, avec agression sur les personnels et des matériels de construction incendiés…
Et comme si tout cela ne suffisait pas…, la France, la CEDEAO, l’Union Africaine, l’Union Européenne et les Nations Unies nous menacent en permanence de telle ou telles sanctions…, si nous ne faisons pas ceci ou cela…
On nous demande des élections propres, crédibles, transparentes sans contestation pour les résultats, dans un court délais.
Et dans le même temps il n’y a pas de SÉCURITÉ sur l’ensemble du TERRITOIRE Nationale…
Il y a des endroits de ce même TERRITOIRE où l’ÉTAT Malien est absent.
Est ce qu’on veut que nous organisions les élections seulement là où c’est possible…, c’est-à-dire à Bamako et dans quelques Chefs-lieux de régions administratives où il y aurait moins d’insécurité… ? Quelle valeur aurait le résultat de ces élections… ???
C’est vraiment beaucoup demander à un pays en développement entravé par une guerre qui dure depuis bientôt dix ans.
C’est pas juste… !
Vivement le Mali pour nous tous, Maliens, à égalité de Droits et de Devoirs.
Bamake, nous sommes tres conscients de la situation de notre faso. Notre souhait serait de stabiliser notre faso et securiser les biens et les personnes avant d’aller aux elections mais cela n’est pas possible a’ cause de la nature du regime actuel qui gouverne a’ Bamako. Nous avons un regime qui est le resultat d’un coup d’etat donc il n’a aucune legitimite’ pour parler au nom de notre peuple. Il faut donc ajouter le regime ne’ des deux coups d’etat du CNSP aux problemes cite’s dans ton post. Il est vrai que 80 % de notre faso echappe au gouvernement du Mali. La strategie serait de demander a’ la communaute’ internationale d’aider notre faso a’ organiser les elections dans les zones controle’es par les groupes arme’s! L’ESSENTIEL EST D’AVOIR UN POUVOIR LEGITIME AU MALI!
Je vous conseille de cesser de comparer le Mali au Tchad et/ou a’ la Guinee pour les raisons suivantes:
1- C’est le CNSP de notre faso qui a declenche’ cette nouvelle periode des coups d’etat en Afrique.
2- La Guinee et le Tchad ont toujours des conditions relativement meilleures que celles de notre faso. L’ONU et la France ont pres de 15 000 soldats au Mali. Ce qui n’est ni le cas pour le Tchad ni le cas pour la Guinee. Le Tchad continue a’ etre efficace dans la lutte contre le terrorisme. En ce moment meme le gouvernement de Centrafrique et les groupes arme’s qui lui sont oppose’s sont entrain de negocier a’ N’djamena. La Guinee ne connait pas le phenomene djihadiste.
3- Les 18 mois accorde’s au CNSP pour organiser les elections sont les memes 18 mois qui ont ete’ accorde’s au Tchad pour organiser des elections. Signalons egalement que le Tchad avait un president elu qui a ete’ assassine’. Son fils s’est empare’ du pouvoir. IBK est le president elu du Mali. Il est a’ Sebenikoro. Il a ete’ enleve’ par les militaires du CNSP qui l’ont oblige’ de demissionner.
Bamake’, mettons l’accent sur notre faso et cessons de nous comparer aux autres. BAMANAW KO NI IKO FO IGOUNGOLO DA THIOKO KA KE’ ISSINAMOUSSO KOUN DA THIOKO YE’ , NI TOULO KO MA DJE’, YOSSI KO NA DJE’!
AW BE’ KA SABALI! LA COMMUNAUTE’ INTERNATIONALE N’EST POINT CONTRE LE VAILLANT PEUPLE MALIEN. ELLE A DES PROBLEMES AVEC CEUX QUI SE SONT IMPOSE’S A’ LA TETE DE NOTRE FASO SANS AUCUN MANDAT DE NOTRE PEUPLE! LES MEMBRES DU CNSP, LES MEMBRES DU CNT ET L’ACTUEL GOUVERNEMENT DU M5/RFP NE REPRESENTENT PAS LES 20 MILLIONS DE MALIENNES ET DE MALIENS. ILS NE REPRESENTENT QU’EUX MEMES ET LEURS PARTISANS!
ALLAH KA MALI DEME’!
” … Mali-Tribune : Le dimanche prochain, un sommet extraordinaire de la Cédéao se tiendra sur le Mali et la Guinée. Faut-il s’attendre à des sanctions contre notre pays ?
K F.: J’espère que le Mali ne sera pas victime une fois de sanctions, c’est vrai que la Cédéao a ses règlements, on ne peut pas se dérober de la Cédéao, de l’Union africaine, et des Nations unies, qui sont toutes régies par des règlements. Nous espérons que ce peuple qui a tant souffert ne va pas souffrir davantage qu’ils soient regardant sur les conditions de vie des Maliens, nous sommes débordé de partout, il y a beaucoup de fronts… ” …///…
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La POLITIQUE du deux poids deux mesures…, de la CEDEAO, de l’Union Africaine, de l’Union Européenne et des Nations Unies, ne facilite pas la tache des Dirigeants Maliens.
La France, l’Union Africaine, l’Union Européenne et les Nations Unies acceptent et accordent à la TRANSITION Tchadienne ce qu’Elles refusent à la TRANSITION Malienne.
La CEDEAO accepte ce que fait la TRANSITION Guinéenne, mais n’accepte pas la même chose pour la TRANSITION malienne.
Nos Alliés Occidentaux n’arrivent pas à vaincre le terrorisme dans notre pays…
Ces mêmes Alliés ne veulent pas que nous négocions avec les djihadistes qui terrorisent notre pays. Que faire… ?
La première guerre mondiale à duré 4 ans.
La deuxième mondiale a duré 6 ans.
La guerre au Mali dure depuis 9 ans… Et c’est pas en voie d’être fini…
Nos POPULATIONS sont éprouvées par des tueries de masse dans les zones rurales non protégées… Des massacres incessants d’innocents n’épargnent ni les Femmes ni même les Enfants…
Notre Armée est confrontée à des embuscades meurtrières permanentes.
On interdit à notre Armée le survol de son propre Territoire…
Cette même Armée est aussi empêchée de se fournir en armes sophistiquées pour combattre ses agresseurs…
Des embuscades et des attaques n’épargnent pas les transports de Civils.
Des engins explosifs font des dégâts et des morts sur les routes.
Nos ennemis cherchent à mettre notre pays et son économie à genoux… Des chantiers de construction d’infrastructures de développements sont attaqués, avec agression sur les personnels et des matériels de construction incendiés…
Et comme si tout cela ne suffisait pas…, la France, la CEDEAO, l’Union Africaine, l’Union Européenne et les Nations Unies nous menacent en permanence de telle ou telles sanctions…, si nous ne faisons pas ceci ou cela…
On nous demande des élections propres, crédibles, transparentes sans contestation pour les résultats, dans un court délais.
Et dans le même temps il n’y a pas de SÉCURITÉ sur l’ensemble du TERRITOIRE Nationale…
Il y a des endroits de ce même TERRITOIRE où l’ÉTAT Malien est absent.
Est ce qu’on veut que nous organisions les élections seulement là où c’est possible…, c’est-à-dire à Bamako et dans quelques Chefs-lieux de régions administratives où il y aurait moins d’insécurité… ? Quelle valeur aurait le résultat de ces élections… ???
C’est vraiment beaucoup demander à un pays en développement entravé par une guerre qui dure depuis bientôt dix ans.
C’est pas juste… !
Vivement le Mali pour nous tous, Maliens, à égalité de Droits et de Devoirs.
Il faut dire à Kady Fofana de venir visiter au Centre et au Nord si on peut tenir des élections dans des conditions actuelles, au lieu de piailler à Bamako là-bas venez voir les réalités sur le terrain. Le Mali n’est pas seulement Bamako
La petite Fofana, toutes vos reponses sont bonnes a’ part celle a’ la derniere question. La lutte contre le terrorisme international doit se faire sur plusieurs fronts de maniere simultane’e. Un etat seul ne peut pas combattre et gagner contre le djihadisme international. Les pays du monde doivent faire un front commun contre ce phenomene. N’ oubliez surtout pas que les groupes terroristes qui operent en Afrique sahelienne et ailleurs travaillent ensemble. Kouffa prend ses instructions d’ Iyad et ce dernier aussi prend ses instructions d’ailleurs. Nos pays doivent etre unis pour gagner contre eux! Le Mali est un pays enclave’ avec plus de 7 000 kilometres de frontieres! Il ne doit en aucun cas se transformer en une enclave a’ partir de laquelle, avec la benediction de Bamako, les groupes terroristes peuvent attaquer tranquillement ses pays voisins. IL Y AURA UN PRIX A’ PAYER SI BAMAKO DECIDE DE NEGOCIER. LEQUEL? QU’ ALLONS-NOUS NEGOCIER? QUELLES SONT LES CONDITIONS QUE LES GROUPES DJIHADISTES IMPOSERONT A’ NOTRE FASO? ( NOTRE FASO EST EN POSITION DE FAIBLESSE, IL NE SERA EN MESURE D’IMPOSER QUOI QUE CE SOIT AUX TERRORISTES). EST-CE QUE LE MALI EST PRET POUR ABANDONNER CEUX QUI L’ONT AIDE’ MILITAIREMENT ET FINANCIEREMENT PENDANT PRES DE 10 ANS POUR FAIRE ALLIANCE AVEC LES GROUPES TERRORISTES QUI L’ONT COMBATTU? C’ EST BIEN DE CELA QU’ IL S’AGIT!!!!!!!!!!!! DANS CERTAINES SITUATIONS IL EST SAGE DE METTRE L’ACCENT SUR L’INTERDEPENDANCE AU DETRIMENT DE L’INDEPENDANCE!
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