La 5e édition des journées minières et pétrolières du Mali ont pris fin le jeudi 14 novembre dernier au CICB. Débutée le 12, elle avait pour thème cette année « les Mines et développement communautaire ». A la fin de ces assises Mamadou Coulibaly, directeur général de la société minière Anglogold Ashanti, accompagné à l’occasion d’Issiaka Sidibé, le directeur au développement communautaire des mines d’or de Sadiola et de Yatela, a donné une interview à la presse. Il a été question au cours de cet entretien avec les hommes de médias, de la participation de sa société aux JMP édition 2013 et de la responsabilité sociale de l’entreprise. Lisez plutôt cette interview.
Bonjour Monsieur Mamadou Coulibaly, vous êtes le Directeur Général de Anglogold ASHANTI au Mali. Pouvez-vous nous présenter votre société ?
Mamadou Coulibaly : Bonjour, vous savez Anglogold Ashanti est une société de droit sud africain présente au Mali depuis 1994. Elle opère les mines d’or de Sadiola et de Yatela et est actionnaire dans la mine d’or de Morila en partenariat avec Randgold.
Anglogold vient de prendre part aux 5e Journées minières et pétrolières du Mali (JMP) qui visent à développer d’avantage le secteur minier, quel a été votre apport ?
Mamadou Coulibaly : Par rapport aux journées minières et pétrolières, dont nous étions à la 5e session, notre société y a toujours pris part, étant la 3e société aurifère dans le monde entier et la première en Afrique. Anglogold, dans le cadre du partenariat, a toujours jugé nécessaire d’être à côté de l’Etat par rapport à l’organisation et à la participation de ces journées minières.
Quel bilan pouvez-vous tirer de votre présente participation ?
Mamadou Coulibaly : Cette édition 2013 était principalement axée sur le développement communautaire. Aussi, tous les thèmes qui ont été discutés sont-elles allées dans ce sens là. Il s’agissait d’avoir, dans un premier lieu, le partenariat entre les sociétés minières et les communautés, dans lesquelles elles sont entrain d’opérer et secundo, se rassurer de l’implication de chaque acteur; à savoir, les sociétés, l’Etat et les communautés, afin de garantir le développement à la base.
Voilà là, une occasion M. le directeur général de nous dire ce que votre société Anglogold a pu faire comme réalisations afin d’insuffler le développement à la base?
Mamadou Coulibaly : Concernant ce sujet, je préfère laisser le soin à Issaka Sidibé, le directeur en charge des relations avec les communautés, de développer ce que notre société a pu faire dans ce sens.
M. le directeur au développement communautaire des mines d’or de Sadiola et de Yatela, vous avez la parole.
Issaka Sidibé : En termes de responsabilité sociale, la société a des conventions avec l’Etat mais qui ne définissent pas les directives en termes de responsabilités sociales d’entreprise. Donc compte tenu des propres valeurs de la société, elle s’engage à développer les communautés qui vivent autour d’elle. En effet, nous faisons en sorte que les communautés hôtes soient mieux nanties. Pour ce faire, nous avons un programme sur le paddy, un programme d’action intégrée de développement des communautés qui nous entourent. Un programme durable avec un outil qui va rester même après la fermeture de la mine. Un programme qui porte sur l’agriculture, le renforcement de capacité, la micro-finance. Programme à partir duquel, de nombreuses réalisations ont vu le jour, telles que les micro-barrages.
Comment comptez-vous assurer la pérennisation de ces ouvrages ?
Issaka Sidibé: Nous préconisons de signer un partenariat avec des structures spécialisées en développement. Faire en sorte que ce soit un partenariat tripartite qui impliquera l’Etat ou les collectivités, la société minière et les spécialistes en développement. Ça peut être un outil qui permettra d’être plus transparent et qui obligera les communautés à contribuer dans leur développement. Cela permettra aussi aux communautés de mieux s’approprier des retombées et à la société minière de s’assurer de sa part, qu’après la fermeture des mines nous laisserons un outil qui pourra être utile à la communauté.
A combien peut-on évaluer les réalisations faites par Anglogold Ashanti en faveur des communautés de vos zones d’exploitation ?
Issaka Sidibé: Jusqu’à présent, nous avons investi 2 milliards de F Cfa dans le paddy et ce, pour faire face à notre responsabilité sociale et morale. C’est dire que ce montant n’a rien à voir avec les taxes que nous payons à l’Etat.
M. le directeur général, je reviens à vous pour dire que j’ai observé au niveau de votre stand, à cette 5e édition des JMP, une exposition de joailleries faites en Argent. Comment l’expliquez- vous ?
DG Anglogold : Anglogold Ashanti, dans sa politique d’interaction et d’échange des compétences, surtout avec les artisans maliens, leur a demandé de bien vouloir s’exercer sur l’argent. De ce fait nous leur avons donné une certaine quantité d’argent extraite de nos mines d’or afin qu’ils fassent des échanges d’ingénierie avec les artisans sud africains. C’est ce qui vaut la présentation des bijoux en argent au niveau de notre stand.
ABD
Venez voir Sadiola et personne ne dira que cette société n’a rien fait dans le domaine du développement communautaire. Sadiola manque d’eau potable , d’électricité ,d’emploi pour les jeunes de la localité . Même l’ORTM n’est pas accessible pour la population sans abonnement à canal. Les sud africains sont venus avec leur système d’apparteid en créant pour eux et quelques cadres maliens une cité minière qui ne manque de rien . Mamadou Coulibaly , Issiaka Sidibé et Mamadou Sidibé sont des appatrites qui volent l’état et les communautés locales pour ces sud africains.Ils n’ont pas honte de mentir aux maliens pour leur propre intérèt. Le ministre des mines doit
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