En visite hier à la base d’Istres, où s’envole le matériel, et à la zone de regroupement et d’attente de Miramas, où patientent 640 soldats français (à ajouter bientôt aux 2 500 déjà présents sur le sol malien), le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a pris le temps de vérifier le bon déroulement du déploiement et et de rappeler les objectifs de la France…
– Le déploiement français garde-t-il son efficacité ?
” Je suis venu à Miramas et à la base d’Istres pour m’assurer du bon fonctionnement logistique de nos forces vers le Mali, de sa fluidité et de son acheminement. Je suis venu aussi pour apporter le soutien du ministre de la Défense et celui de la République, de la Nation tout entière aux soldats qui vont rejoindre le théâtre malien dans un moment important. Pour eux, c’est la dernière étape avant le Mali. J’ai confiance dans leur vigilance, leur professionnalisme, leur sang-froid. ”
– Etes-vous satisfait des résultats sur le terrain malien ?
” L’enjeu était d’abord d’empêcher la progression des groupes terroristes et djihadistes et de prendre Bamako. Cet objectif a été atteint grâce à la réactivité de nos forces, même s’il faut rester vigilants. Le deuxième enjeu, c’est de faire que le Mali retrouve son intégrité territoriale. C’est ce que nous faisons actuellement. Le troisième doit permettre l’application de la résolution du Conseil de sécurité des Nations-Unies qui appelle à intervenir une force africaine. ”
– La France s’est engagée seule au Mali ? Cet état de fait va-t-il durer ?
” La France remplit son rôle en répondant à l’appel à l’aide du président Traoré le 10 janvier mais le but n’est pas de rester au Mali. Nous assurons le relais en attendant que la force africaine MISMA (Mission internationale de soutien au Mali) monte en puissance. N’oublions pas que la souveraineté du Mali, c’est la sécurité de la France. ”
– Quand la force africaine et la formation de l’armée malienne se mettront-elles en action ?
” Nous allons faire en sorte que les forces africaines soient en position de nous relayer. La formation EUTM Mali va débuter dans les quinze jours (avec 450 soldats européens, dont 200 Français). Le but sera atteint au printemps. Quant à la MISMA, dont on nous disait qu’elle ne pourrait être déployée avant l’automne, elle compte déjà 2 000 soldats au Mali, à terme 5 500, soit beaucoup plus que les 3 300 annoncés. La France a vocation à leur passer le relais le plus rapidement possible. C’est en bonne voie avec un travail de coordination avec l’opération Serval qui se met en place. ”
– Quid du soutien international ?
” Je constate, comme ici à Istres, que le soutien international est effectif avec des avions de transport américain, canadien, émirati. Les Américains sont au rendez-vous avec leurs moyens de surveillance, de transports et aussi de ravitaillement (en vol), ils viennent de nous le confirmer. Et je pourrais ajouter les Allemands, les Britanniques, les Belges, les Hongrois… Bref, il y a du monde. Surtout pour le transport qui est le secteur dont nous avons le plus besoin. C’est à la fois un acte tactique et politique. ”
– Aujourd’hui, combien de soldats français sont engagés au Mali ?
” Il y a 2 500 soldats français sur le théâtre malien ; 3 700 pour l’opération globale car il faut compter les personnels déployés en appui au Tchad, à Dakar, Niamey, Ouagadougou (640 soldats sont en attente à la ZRA de Miramas, ce qui devrait faire monter la force française au Mali à plus de 3 100 soldats la semaine prochaine). ”
– Peut-on commencer à évaluer le budget de l’opération Serval ?
” Il est un peu tôt pour évaluer le coût. Nous sommes en pleine montée en puissance. Dans le budget du ministère de la Défense, chaque année, 600 à 650 millions d’euros sont réservés pour les OPEX (opérations extérieures). L’opération au Mali s’impute donc dans ce budget. En 2011, quand la France a mené des opérations en Libye et en Afghanistan, ce budget OPEX avait atteint 800 M€ (mais avec les surcoûts, 1,2 milliards d’euros). Nous sommes loin de ces chiffres-là à l’heure actuelle. Tout ce que je peux dire, c’est que le coût global pour le transport de l’opération Serval se monte à 30 M€. Pour le reste, le Parlement sera informé. La France a les moyens de tenir ses responsabilités. ”
– Comment vit-on le fait de mener une guerre ?
” C’est le président de la République qui est le chef de guerre, moi, je ne suis que l’opérateur. Mon rôle, c’est de voir comment ce déploiement et cette montée en puissance se déroulent. Ma mission, c’est aussi de saluer les gens qui partent pour leur assurer le soutien de la Nation. C’est une grosse responsabilité. Mais je sais aussi que nos soldats savent que cette mission est indispensable et très noble. Difficile mais exaltante qui se déroule, cette fois, dans un pays ami… ”
– Dernière question, depuis la prise d’otages d’In Anemas en Algérie, la France a-t-elle renforcé la sécurité des sites d’entreprises nationales se situant dans les pays d’Afrique environnants (référence à un écho sur la présence de soldats français sur des sites d’Areva au Niger) ?
” Je n’ai rien à dire à ce sujet. On veille à la sécurisation de nos sites et de nos entreprises en Afrique… ”
OL. B. /lavoixdunord.fr
TU AS BIEN MANGER LE PETIT REBEL KONARE?
TU SERA BIENTOT RAPATRIE AU MALI ET ME TROUVE LA BAS A L’AEROPORT DE SENOU. HAHAHAHA
Je vous dis MERCI Monsieur le ministre, et chapeau pour le bon travail que vos hommes sont entrain de faire sur la terre de mes ancetres! La France n’a jamais ete autant PAYS DES DROITS DE L’HOMME.
Un orgueilleux et pas plus. C’est ce que vous avez dit à chaque fois que vous êtes en guerre. Mais, jamais vous vous n’avez remporté de victoire.
Tu n’as pas honte mr le ministre?
Toi le petit terroriste cache au Portugal, le nom KONARE ne te protegera pas. Tu seras demasque et rapatrie au Mali!
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