Jeamille Bittar, président de l’UMAM: « Je suis candidat pour mettre le Mali au travail»

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eanmille Bittar, candidat du parti Umam, à l'élection présidentielle du Mali. www.facebook.com/pages/Jeamille-Bittar
eanmille Bittar, candidat du parti Umam, à l’élection présidentielle du Mali.
www.facebook.com/pages/Jeamille-Bittar

Jeamille Bittar est le leader de l’Union des mouvements et alliances pour le Mali (UMAM). Il est également président de la Chambre du commerce du Mali. La création d’emplois est l’une des priorités de son programme.

RFI : Pourquoi vous présentez-vous à l’élection ?

Jeamille Bittar : Je suis candidat à cette présidentielle pour ramener la confiance au niveau des Maliens et pour mettre le pays au travail. Pour moi, il faudrait une relance d’une autre économie nationale.

 

 

RFI : Vous dites que vous allez créer, dans les cinq prochaines années, entre 30 000 et 40 000 emplois pour les jeunes. Comment pourrez-vous le faire ?

Dans mon projet, il y a 750 000 emplois adossés à 200 000 entreprises que je voudrais créer entretemps. Et lorsque je dis qu’il faudrait créer des entreprises, je ne parle pas de l’administration publique mais du secteur privé. Mon expérience et mon expertise, acquises tout au long des dernières années, me permettent aujourd’hui de prétendre à ce portefeuille de président de la République car, en effet, les gens, aujourd’hui, n’ont pas de travail, sont dans la précarité et manque de tout : de santé, d’éducation…

 

 

Si vous êtes élu, quelles sont les trois premières mesures que vous prendrez ?

Si je suis élu président de la République, si les Maliens me portent leur confiance, ce sera d’abord la paix, la sécurité et surtout le pardon.

 

 

On peut dire que vous êtes métis ?

Oui, effectivement. Je suis métis d’un père arabe et d’une mère malinké. Et aujourd’hui, je pense que je fais le juste milieu. Je fais partie d’une minorité qui pourra facilement rassembler. Je suis accepté, de par mon père du nord et de par ma mère du sud.

 

 

Comment pouvez-vous résoudre le problème du nord du pays ?

Aujourd’hui, au niveau du Nord du Mali, les populations ont besoin d’être rassurées par les dirigeants de ce pays. Nous ferons l’audit des différents accords signés depuis 1991 jusqu’à aujourd’hui, et nous verrons ce qui a marché et ce qui n’a pas marché.

 

Par Serge Daniel /RFI

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