Jardin d’enfants de Bandiougoubougou : le maire Modibo Dembelé satisfait

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Un peu plus de deux semaines après la pose de la première pierre du jardin d’enfant de Bandiougoubougou, l’acte est joint à la parole pour sortir de terre les locaux devant abriter très bientôt des enfants, futurs espoirs de leurs parents. Accompagné de certains de ses collaborateurs, le maire Modibo Dembélé a fait un constat personnel pour voir et apprécier l’avancement des travaux.

Avez-vous apprécié le travail que vous venez de voir ?

Je suis très heureux ce matin, comme vous l’avez dit vous-même, la pose de la première a eu lieu le 6 Juillet dernier. Le mois suivant, nous sommes ici ce jour 3 Aout 2017. Donc nous n’avons pas eu un mois. Mais le travail visible, ça enchante puisque nous pouvons le dire, c’est presque fini. Ils sont avec les dernières retouches, les finitions, c’est-à-dire le crépissage. Sinon les tôles sont déjà posées et je crois qu’il faut saluer les ouvriers pour avoir soigneusement respecté le calendrier qui leur a été donné. Je suis très satisfait vraiment.

La façon dont s’est passé le travail, auriez-vous souhaité que ça soit ainsi ?

C’est exactement ainsi que je voulais ça soit. Mais j’ai surtout admiré la rapidité avec laquelle ça s’est passé. C’est un lieu d’éducation de nos enfants, notre souhait, c’est que tout soit fini avant la rentrée des classes. Actuellement, nous sommes encore loin de cette période et nous saluons cette rapidité. Le travail est dans le respect des normes. Les salles sont aérées pour permettre une bonne circulation de l’air. Les enfants seront à l’aise et il faut saluer le boulot abattu.

Monsieur le maire, vous auriez pu ne pas venir, mais pourquoi l’avez-vous fait personnellement ce matin ?

Parce que ça m’a plu, je voulais venir avant aujourd’hui. Depuis que j’ai posé la première pierre, mon calendrier a connu des bouleversements qui l’ont surchargé. J’ai voulu faire en même temps une surprise pour voir si tout se passe comme je l’avais instruit. Dieu a voulu que ce soit aujourd’hui, que moi-même vienne faire le constat.  Ça vaut mieux que d’envoyer quelqu’un ou de passer par des  coups de fil. Vieux vaut voir soit même. Toute réalisation qui se fait, ce n’est pas dans mes habitudes de me mettre en retrait. Si c’est dans ma commune, c’est des endroits où je me rends et tout le monde est dans ma circonscription. Donc le mieux, c’est de partir, à chaque fois, voir moi-même.

Certains doutaient qu’après la première pierre, rien n’allait être fait, que leur diriez-vous ?

Comme le disent les Bambaras : « voir une fois vaut mieux que d’entendre plusieurs fois. » ceux qui étaient habités par le doute, je pense, ne le sont. Sinon, à notre niveau, nous n’avons nullement douté. Nous avons entendu plusieurs propos, principalement là où se déroulent ces travaux. Le souhait était que ça soit une école. Ceux qui avaient des parcelles dans la zone et avec lesquels nous avons eu des accords, ont été manipulés par quelques adversaires politiques pour les faire révolter. Nous leur disons rester tranquilles. Tout ce qui concerne le bonheur de la collectivité, nous devons nous unir afin d’atteindre son exécution. Ne cherchons pas à nous détruire ou à détruire même ce pour lequel les populations nous ont désignés. Ce qu’ils n’ont pas compris, avant que nous ne commencions le travail, nous avons échangé avec ceux qui ont investi dans la zone concernée. Nous ne faisons pas d’abus et nous ne disons pas du n’importe quoi. Mais c’est tout à fait le contraire que nous avons trouvé. Au début, ils n’avaient même pas confiance. Les populations nous ont confié qu’elles ont reçu toutes sortes de discours sans suite. Nous leur avons pris l’engagement qu’ils seront récompensés, une fois que l’école finit d’être sera construite. Celui qui a son investissement, Dieu merci, nous avons pu lui trouver un espace remarquable. L’intéressé nous a personnellement remerciés, mais nous lui avons répondu que c’était à nous de le remercier. C’est lui qui a accepté que nos enfants, avenir de demain, puissent bénéficier d’un cadre propice.

Un dernier mot à l’endroit des 7 villages qui composent votre commune ?

C’est de remercier et de demander au comité de gestion, puisque nous sommes dans un cadre scolaire, à démarcher les bonnes volontés. Le président du comité de gestion Ibrahim Diarra et son équipe ont fait des démarches courageuses avant de venir me voir. Je leur ai donné ma parole et je pense le reste est connu de tout le monde.  Les taches sont reparties et chacun doit se donner à fond pour arriver au bout. Que chacun se donne pour la commune et nous apporte les informations nécessaires qui nous permettront de travailler dans de bonnes dispositions.

Transcris par Badiala Kéita

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