Les choses vont de mal en pis. Chaque fois que le président de la République croit finir avec une affaire, une autre pointe le bout du nez. Après la suspension du droit de vote du Mali pour non-paiement de ses cotisations, Mr Racine Thiam, directeur de la communication du président de la République croyait bien faire en organisant un point de presse à la Maison de ….la presse.
Deuxième du genre, cette sortie médiatique du chef de la communication présidentielle devrait être l’occasion pour Racine Thiam de prendre date avec les médias. Mais elle aura été un flop magistral. Rencontré, la semaine dernière, pour notre traditionnelle interview imaginaire, ou presque, IBK revient sur la conférence de presse, organisée la semaine dernière, par son directeur de la communication. Sans détour.
Mr le président, que pensez-vous du point de presse, organisé la semaine dernière, par votre directeur de la communication ?
C’était un flop ! Un flop, Le Mollah ! En voulant bien faire, il a mal fait. Je ne suis pas un spécialiste de la communication, mais je pense qu’il s’est évertué à me lancer des fleurs, à me flatter ; plutôt que de communiquer, il a tout simplement « griotté ».
C’est-à-dire ?
Dans le mot « griotter », il y a griot. En clair, mon directeur de la communication a fait le griot. Il n’a pas communiqué.
Selon vous quelle est la différence entre les deux ?
Facile comme bonjour : griotter signifie flatter quelqu’un. Or, faire de la communication, c’est encore plus difficile. A cette conférence de presse, Racine Thiam devrait, pour que son message puisse passer, expliquer aux journalistes ce qui se passe à koulouba, tout en reconnaissant que tout n’a pas été parfait. Parce que moi, IBK, je suis un homme comme les autres. Avec mes qualités et mes défauts. Comment puis-je être parfait, alors que l’homme n’est pas, de nature, parfait. Et tout ce qu’il fait ne peut être parfait.
Mr le président, je vous trouve philosophe, ce matin..
Pas du tout ! Je veux dire, pour me résumer, que Racine Thiam voulait faire croire que tout a été parfait durant ces deux ans et demi que j’ai passés au pouvoir. Ce qui n’est pas vrai. Et tout le monde le sait. C’est pourquoi, il devrait nuancer ses propos, afin de mieux faire passer la pilule. Ce qui est loin d’être le cas. La mayonnaise n’a pas pris.
Il a indiqué que sous ATT, les soldats maliens combattaient avec des « babi samara » aux pieds, avec des uniformes rapiécés chez le premier tailleur du marché de Médine. C’est une description trop caricaturale de notre armée, même si ce qu’il dit n’est pas, totalement, faux
Suis d’accord avec toi, Le Mollah. D’ailleurs, il paraît que cette déclaration a fait des vagues dans les casernes. Mon directeur de la communication pouvait, simplement, dire que j’ai habillé nos forces armées et de sécurité. Et que la prochaine étape, c’est leur équipement. Car, habiller les forces armées et de sécurité n’est pas une fin en soi. Ce n’est pas avec les uniformes qu’on combat les « ennemis » de notre pays ; mais avec des armes.
Allez-vous changer de directeur de communication, comme vous avez changé, plusieurs fois, de Premier ministre ?
Pas encore ! Mais s’il veut rester à son poste, il doit revoir sa copie. Surtout, composer avec les journalistes et les médias, capables de soigner mon image. Afin de jeter les bases de son second et dernier mandat. On ne peut pas gérer la communication présidentielle à travers les réseaux sociaux.
Propos recueillis par Le Mollah Omar
composer avec qui par exemple ?
parfoie les mots manques pour mieux qualifier des actes inatendu dans un pays au beau milieu sur le chemin du chao les pauvres auront tord ds la cite et DIEU existe./
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