L’année qui vient de passer l’arme à droite aura été certes difficile, très difficile, pour moi et mes concitoyens. Mais le bilan n’est pas mauvais. Après le tolé suscité par l’achat de l’avion présidentiel et les prétendues surfacturations au sujet du marché des équipements militaires, les partenaires techniques et financiers sont de retour. Avec, à la clé, une bonne cuillerée de milliards dans notre escarcelle. Les négociations se poursuivent à Alger. Et nous espérons qu’elles accoucheront, le mois prochain, d’un accord de paix définitif. Le taux de croissance enregistré, en dépit de toutes ces difficultés, est de 5,8 %, la plus forte enregistrée au sein de l’espace l’UEMOA.
Mr le président, l’insécurité a, au même moment, franchi le seuil du tolérable. Tant à Kidal qu’à Bamako…
J’y travaille jour et nuit, afin que les Maliens, où qu’ils se trouvent, puissent dormir sur leurs trois oreilles. Sans qu’ils soient sous la menace des barbus d’Iyad Ag Ghaly ou des voleurs de «laharata», pardon djakarta.
Et la vie chère ? Sept familles sur dix peinent à se procurer trois repas par jour…
Je me demande si toi et moi vivons dans le même pays. Les Maliens n’ont jamais aussi bien mangé que sous mon régime. Outre les milliers de tonnes de riz, de haricot et d’arachides produits par nos braves paysans sous la supervision du Dr Bocar Tréta, ingénieur –agronome interplanétaire, des zones de pisciculture ont été initiées sur toute l’étendue du territoire national. Même dans la cour de Iyad Ag Ghaly, à Kidal.
Histoire de permettre à chaque Malien de manger du bon riz au gras, matin, midi et soir. Et ça, c’est connu. Même mes adversaires politiques me reconnaissent ce mérite.
Mr le président, les Maliens percevront très mal votre décision d’aller battre le pavet aux côtés de François Hollande à Paris, en hommage aux 17 victimes des jihadistes, alors que les soldats blessés à Nampala attendent que vous vous rendiez à leur chevet pour leur remonter le moral…
Ta question est pertinente, voire impertinente. Vous savez ce que le général De Gaule dit des journalistes ? « Tout ce qui grouille, scribouille et grenouille ».
Les Maliens n’auront rien à dire à ce sujet. Car, ils savent que tout ce qui touche la France, me touche. Tout ce qui touche mon frère jumeau, François Hollande, me touche.
De ce côté, aucune inquiétude à se faire.
Un mot sur l’assassinat des journalistes de « charia hebdo » ?
Pour toute réponse, le Chef de l’Etat me fixe avec son regard d’acier. Deux grosses larmes perlent ses joues.
Et le nouveau gofernement ?
Vous verrez ! Ce sera un gouvernement –Commando. Car, avec moi à Koulouba et Modibo Keïta à la Primature, le Mali retrouvera, bientôt, ses glorioles de l’empire manding. Parole du « Kankélintigui » !
Propos recueillis par Oumar Babi
Et voila que le president de la famille d’abord se prend pour Sundjata Keita 😈
ibk devrait rejoinder l’equipe de la redaction de charlot hebdo, tant il est vieu senile et kon comme ces vieux caricatureux 😆 😆 😆
2 menteurs voleurs ne feront jamais un Sundjata Keita.
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