Interview : ‘’Les 3 missions de la CNDH sont la protection des droits de l’homme; la promotion des droits de l’homme et la prévention de la torture au Mali’’, dixit son président Aguibou Bouaré

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Dans cette interview inédite, M. Aguibou Bouaré nous permet de mieux connaitre la Commission Nationale des Droits de l’homme du Mali (CNDH). De par la même occasion, il met l’accent sur les objectifs qu’il compte atteindre.

Lisez plutôt la suite…

Le Confident : Qui est M. Aguibou Bouaré ?

AB : Je me nomme Aguibou BOUARÉ, je suis juriste, diplômé de l’ENA de Bamako, titulaire d’un DESS en droit des affaires, Responsable Juridique de Banque pendant 17 ans, Syndicaliste, Commissaire des Droits de l’Homme, Président de la Commission Nationale des Droits de l’homme du Mali.

Le Confident : Il y a de cela 3 mois, vous avez été choisi pour diriger la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH), comment avez-vous accueilli cette nouvelle ?

AB : J’ai accepté avec plaisir fierté et beaucoup d’humilité la confiance que mes pairs (Commissaires) ont placée en ma modeste personne, en me désignant Président de cette importante Autorité Administrative Indépendante, Institution Nationale des Droits de l’homme et Mécanisme National de prévention de la torture, qu’est la CNDH.

Je profite de l’opportunité, que vous m’offrez ainsi, pour encore clarifier le statut juridique de la CNDH que beaucoup de nos concitoyens confonde à une Association ou à une organisation de la société civile, parfois à des niveaux insoupçonnés.

La CNDH n’est ni une Association, ni une organisation de la société civile, elle est bien une Autorité Administrative Indépendante créée par la Loi N°2016/036 du 07 juillet 2016. Elle est investie de trois missions essentielles : la protection des droits de l’homme; la promotion des droits de l’homme et la prévention de la torture au Mali.

Le Confident : Quelles sont les missions principales assignées à la Commission nationale des Droits de l’Homme ?

AB : Pour revenir aux missions essentielles de la CNDH, il faut retenir la mission de protection des droits de l’homme: À ce titre, la CNDH a un mandat légal de recevoir des plaintes individuelles ou collectives de toute personne physique ou morale, relatives à des allégations de violation des droits humains. Elle a le pouvoir d’enquêter, d’investiguer et d’entreprendre toutes mesures nécessaires, en vue de mettre fin auxdites violations. Elle oriente les plaignants et leur assure une assistance juridique, en cas de besoin. Elle a un mandat de donner les conseils avisés aux autorités compétentes ; de faire des recommandations à leur attention dans le sens d’un meilleur respect des droits de l’homme.

Au titre de la prévention de la torture, la CNDH est investie du mandat d’effectuer des visites régulières ou inopinées au niveau de tous les lieux de privation de liberté (unités d’enquête, maisons d’arrêt, tout autre lieu où une personne serait détenue). Elle doit prendre des mesures et/ou faire des recommandations dans le sens de l’humanisation des lieux de privation de liberté, et veiller au respect, dans lesdits lieux, de l’interdiction stricte de la torture et d’autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants.

Au titre de la promotion des droits de l’homme, la CNDH a mandat d’instaurer une culture des droits de l’homme au Mali, à travers la formation, l’information, la sensibilisation, la communication, et l’institution de l’enseignement des droits humains au niveau de tous les cycles d’enseignement.

Dans la même veine, elle fait le plaidoyer afin d’amener notre pays à ratifier les instruments juridiques internationaux pertinents sur les questions de droits de l’homme. Elle émet également un avis éclairé sur tout projet ou proposition de textes en lien avec les questions de droits humains. Il est important de préciser que la loi confère aux Commissaires de la CNDH un pouvoir de réquisition à l’égard de toutes structures privées, publiques ou parapubliques; ces structures sont tenues de déférer à ses réquisitions. Les Commissaires jouissent également de l’immunité judiciaire, en ce sens qu’ils ne peuvent être ni poursuivis ni interpellés ou jugés aussi bien pendant leur mandat qu’après, par rapport à tout acte posé dans le cadre de l’exercice dudit mandat. En clair, cette loi attribuant ces importantes prérogatives et missions à la CNDH répond aux exigences d’une résolution des Nations Unies qu’on appelle “Principes de Paris “, lesquels imposent aux États disposant d’Institutions Nationales des Droits de l’homme, le respect de certaines normes.

Le Confident : De votre nomination à nos jours, quels sont les actes que vous avez d’ores et déjà eu à poser ?

AB : Depuis ma désignation, à la succession de Maître Malick Coulibaly, un grand juriste, droit de l’hommiste bon teint que je salue et félicite au passage pour son engagement et les immenses efforts qu’il ne cesse de consentir pour la noble cause des droits fondamentaux de la personne humaine, j’ai continué, bien entendu, avec l’ensemble des Commissaires composant la CNDH, la mise en œuvre de notre plan stratégique triennal.

Ce plan tourne autour de la protection des droits de l’homme à travers le traitement des nombreuses allégations de violation des droits fondamentaux (les cas de dépassement de délais légaux de détention, les cas de torture, les cas de détention illégale ou arbitraire, l’assistance juridique régulière, l’assistance judiciaire etc.).

Nous avons continué les visites régulières ou inopinées au niveau de différentes unités d’enquête, de maisons d’arrêt tant à Bamako que dans d’autres régions du Mali. Nous avons également organisé des sessions de renforcement de capacité sur les questions de droits humains à l’intention des acteurs gouvernementaux et de la société civile dont l’une à l’intention des hommes de médias.
Nous avons entamé des campagnes de sensibilisation dans le sens d’une meilleure visibilité de la CNDH et d’une bonne connaissance de son mandat légal.

Nous avons effectué des missions d’enquête et d’établissements des faits par rapport à certaines violations des droits. Nous avons publié des communiqués appelant l’attention de l’État sur certains cas de violations des droits humains. Nous avons accentué la promotion de la collaboration avec les Institutions de la République, les associations et organisations de défense des droits de l’homme ainsi qu’avec certains organes du système des Nations Unies notamment la division des droits de l’homme de la MINUSMA comme la loi nous y invite.
Je profite de l’occasion pour exprimer toute ma gratitude à cet organe pour l’assistance multiforme qu’elle accorde à la CNDH pour un meilleur respect des droits humains dans notre pays.

Je remercie également, singulièrement, le Royaume du Danemark pour son assistance précieuse à travers le Fonds d’Appui aux Moteurs du Changement (FAMOC), sans oublier l’Institut Danois des Droits de l’Homme (IDDH), EUCAP SAHEL, PNUD bref tous les partenaires de la CNDH.

Je ne saurais occulter l’apport déterminant des organisations de défense des droits de l’homme du Mali représentées du reste par certains Commissaire de la CNDH, singulièrement les organisations membres du Cadre de Concertation de la CNDH.

Le Confident : Quels sont les objectifs majeurs que vous souhaitez atteindre ?

AB : Nous avons un certain nombre d’objectifs majeurs, notamment instaurer une véritable culture des droits de l’homme dans notre pays afin d’assurer une meilleure protection des droits fondamentaux; Faire en sorte que tout le monde comprenne dans notre pays que les droits de l’homme inhérents à la nature humaine fondés sur la sacralité de l’homme, le respect de sa dignité, font partie de notre quotidien qu’ils ne sont point un concept importé, contrairement à certains clichés.

Qu’il s’agisse du droit à la vie, du droit à l’intégrité physique, du droit à la justice, du droit à la santé, à la culture, à l’éducation, à un environnement sain etc., nous sommes tous préoccupés (confrontés) au quotidien, par le respect de ces différentes catégories de droits.

De façon prosaïque, sans le respect des droits humains, la torture aurait cours, or imaginez qu’au détour d’une promenade dans votre quartier, vous vous retrouvez sur le théâtre d’un crime, la police vient interpeler toutes les personnes présentes sur les lieux de l’infraction pour besoin d’enquête, avant que votre innocence ne soit établie, vous pourriez être l’objet de torture, de garde à vue sans respect du délai légal…

C’est le respect du principe de la présomption d’innocence (une garantie judiciaire exigée par les droits fondamentaux), de l’interdiction de la torture qui vous permettront de bénéficier de meilleures conditions de détention même si vous êtes jugé finalement coupable a fortiori innocent. C’est vous dire tout simplement que nous frôlons au quotidien la violation de nos droits fondamentaux ou de ceux d’autrui.

Que dire de la vindicte populaire, une violation grave des droits de l’homme, conduisant souvent à l’assassinat d’innocentes personnes injustement assimilées à des brigands… Un autre objectif est de sensibiliser les Responsables des unités d’enquête, les forces de l’ordre et de sécurité, les juges… à l’obligation de respect des droits de l’homme, mais avant, à les familiariser avec les instruments juridiques en la matière, à travers des sessions de renforcement de capacité.

Un objectif important aussi consistera à assurer un meilleur maillage du territoire national en déployant les antennes régionales de la CNDH pour une surveillance rapprochée et efficace du respect des droits des personnes sur le territoire Malien. Rendre la justice dans un délai raisonnable fait aussi partie de nos objectifs dans le cadre du droit à une justice crédible et équitable.

Le Confident : Quelles sont vos difficultés dans l’exercice de votre fonction et que proposez-vous pour y remédier ?

AB : Le premier défi auquel nous sommes confrontés, en ce moment, est celui sécuritaire en ce sens que nous n’avons pas les moyens de nous déployer dans certaines localités du pays pour des raisons d’insécurité. L’insuffisance de ressources financières et humaines face à l’immensité des tâches. Néanmoins, il convient de saluer les efforts du gouvernement, à travers le Ministère des Finances, pour l’amélioration progressive du budget alloué à la CNDH, et les appuis logistiques.

Ensuite, la méconnaissance du mandat légal de la CNDH par la plupart des structures publiques et parapublique avec lesquels nous devons collaborer d’où certaines résistances persistantes que nous rencontrons dans la mise en œuvre de la loi. À ce niveau, il convient de saluer les Ministres de la sécurité et de la justice pour avoir initié et diffusé des lettres circulaires invitant expressément leurs structures de tutelle à une bonne collaboration avec la CNDH.

D’ailleurs suite à une de nos plaintes pour déficit de collaboration et manque de professionnalisme, en violation du mandat légal de la CNDH, un responsable d’unité d’enquête a écopé d’une sanction exemplaire. C’est dire à quel point le mandat légal de la CNDH a besoin d’être connu, diffusé au niveau des Institutions de la République, des unités d’enquête, des juridictions, des Famas, surtout des populations afin que toute personne puisse bénéficier d’une jouissance effective de ses droits dans notre pays.

Le Confident : Votre mot de la fin ?

AB : Je tiens à vous remercier sincèrement pour cette opportunité que vous m’offrez de clarifier le statut juridique de la CNDH, d’expliquer son mandat légal aux populations. Je réitère l’appel à l’endroit des plus hautes autorités, dont la CNDH, dans sa forme actuelle, résulte de l’expression de la forte volonté politique, à travers sa loi de création en 2016 conforme aux principes de Paris, à accompagner, soutenir et renforcer le combat noble pour la protection et la promotion des droits humains. Il est constant que le respect des droits de l’homme conditionne le développement de tout pays.

J’invite l’ensemble des citoyens, toute personne vivant sur le territoire Malien à être le porte-parole de la CNDH dans le combat des droits de l’homme car la protection desdits droits est une responsabilité partagée. La violation des droits de l’homme n’arrive pas qu’aux autres. Il suffit de se retrouver au mauvais moment au mauvais endroit.

Nul ne se sauvera seul!

Interview réalisée par Drissa Kantao

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6 COMMENTAIRES

  1. …OUAIS …POUR FINIR SUR LE ” sujet ” BOUARE ..
    “””De meme que l’arret 098 /2010 /PC du 19 octobre 2010 de la Cour commune de Justice et d Arbitrage
    d Abidjan ( OHADA ) ayant purement et simplement déclaré irrecevable le recours abusif de SAIDI et SICG comme mal fondé …”””
    EFFECTIVEMENT …PAR DEUX FOIS LE RECOURS DE SICG MALI A ETE JUGE IRRECEVABLE …D ABORD EN 2014 LE 22 DECEMBRE POUR LE 144 ..ET PLUS TARD AUSSI LE 109 LE 11 MAI 2017 …. ! ! ! !
    L EXPLICATION EST SIMPLE …NOS AVOCATS ONT ETES PROPREMENT “”DESHABILLES”” .. JUSQU A CECI …LISEZ BIEN JEUNE AFRIQUE :
    https://www.jeuneafrique.com/342911/societe/scandale-a-lohada-rapport-denonce-mauvaise-gestion-president-de-ccja-suspendu/
    ..L AVOCAT DE BHM SA ETAIT PASSE PAR LA …ET JE N EN DIRAIS PAS PLUS AUJOURD HUI ..
    ME BASSALIFOU NE SAIT PAS CE QUE JE SAIS ..ET J EN SAIS BEAUCOUP …
    TOUJOURS EST IL QUE LE DOSSIER DE SICG MALI QUI CONTIENT PLUS DE 800 PAGES A ETE OUVERT …ET LUI MEME , BASSALIFOU SAIT PARFAITEMENT QU IL CONTIENT DE QUOI FAIRE LARGEMENT CONDAMNER BHM SA …..ET AUSSI QUE SON “”ERREUR”” CONCERNANT LES HALLES DE BAMAKO QUI ONT ETE RACHETEES PAR BHM SA …DOIT ETRE…. REPAREE !
    ….JE M ARRETE LA POUR AUJOURD HUI …

    • EH BIEN NON …CAR LE LASCAR PROTESTE EN FAIT !
      ALORS VOYONS VOIR …DANS LE POURVOI DE SICG EN TROISIEME DOSSIER DE L ANNEXE 2 IL SE TROUVE QUE NOUS AVONS PARLE DE LUI , ET VOYONS ENSEMBLE CE QUE NOUS AVONS DIT DE LUI :
      “”Affaire BOUARE AGUIBOU (directeur du Service Juridique de BHM-SA )…
      Monsieur BOUARE AGUIBOU figure sur la liste de répartition des 271 600 000 f cfa attribuée par BHM-SA à ses agents suite à la prise de commission de 298 millions pour les achats d’espaces des Halles intégralement réglés pour une commercialisation de 14,91 milliards à fin 2002. (voir note interne de la Banque du 22 mai 2000 – pièce)
      A ce titre il a reçu un montant de 2 300 000 f cfa . (pièce)
      Son n° de compte est le 06 011 551 H 02
      Son n° d’identification client est donc le **11 551*
      Son n° d’identification lui a été donné le 17 février 2000. (pièce)
      Les relevés de compte de SICG-Mali , une expédition d’acte de cession et une attestation de règlement indiquent :
      – Transfert de 4 500 000 f cfa le 2 juillet 2002 sur le compte de SICG-Mali.
      – Etablissement de l’attestation de règlement du client le 26 aout 2002
      – Etablissement de l’acte de cession le 6 février 2002 …… ( ? )
      – retrait du compte de SICG-Mali du montant de 4 500 000 f cfa le 12 février 2004 (voir pièce)
      L’attestation de règlement établie au nom de Monsieur BOUARE AGUIBOU en date du 26 aout 2002, porte la mention « a acquis ». (pièce)
      Les courriers de deux directions successives de BHM-SA démontrent largement l’inexistence d’un « gentlemen agreement » que brandit maintenant l’établissement, et qui aurait permis à la banque des prélèvements et remboursements de quelque dépôts que ce soit …Ce qu’elle a pourtant fait. (pièces)
      “”” …
      DONC …VOILA !

      • …JE PARLE BIEN DU LASCAR ” AGUIBOU BOUARE ” ..QUI PARLE BEAUCOUP ..ET TROP ..DANS SON “DROIT DE REPONSE ” AU SPHINX …

  2. BIEN SUR QUE AGUIBOU BOUARE EST DEVENU GRAND PATRON DES DROITS DE L HOMME …
    BIEN SUR !
    BASSALIFOU AUSSI EST UN GRAND MAITRE ..
    EH BIEN TOUS LES DEUX ..JE DIS BIEN TOUS LES DEUX SONT MELES A TOUTES CES AFFAIRES DE VOL DE BHM SA …
    ET RAPPELEZ VOUS BRAVES GENS …
    IL N Y A PAS QUE MOI QUI PEUX L AFFIRMER …
    RAPPELEZ VOUS EN !
    EN TOUT CAS CE NE SONT PAS DES “LOL ” DES “RAHAN ” OU D AUTRES “FAROHW ” INCONNUS PAR AILLEURS SUR LE SITE …QUI PEUVENT ME LA BOUCLER ..
    PARCE QUE MOI , BHM SA …M EN A FAIT BAVER PENDANT 18 ANS ….
    ET MAINTENANT …LES VOLEURS SONT PRIS !

  3. ET AFFAIRE BMS SA / SICG
    SUR LE JOURNAL LA SIRENE DU JOUR 17 OCTOBRE 2019
    LA SAISIE DES COMPTES A COMMENCE HIER A BAMAKO …
    LA ….ON PARLE BIEN DE LA SAISIE DE COMPTES DE BMS SA …ENFIN !

  4. BOUARE AGUIBOU …L “” EXCELLENT “” AGUIBOU BOUARE …
    LE SIGNATAIRE , MAINTENANT RECONVERTI AUX “” DROITS DE L HOMME “”, DU “”COURRIER REPONSE”” A UN ARTICLE FAIT PAR ADAMA DRAME DU SPHINX DANS LE N 553 DU 24 AU 30 JUILLET 2015 ..

    MON CHER AGUIBOU …JUSTE POUR VOUS SIGNALER QUE VOTRE “”DEVOIR “” ETAIT UNE FOIS DE PLUS COMPLETEMENT FAUX …NOUS CONCERNANT …
    DANS L ARTICLE , PAR EXEMPLE , EN PAGE 4 DU SPHINX , ON PEUT , SOUS VOTRE PLUME , LIRE :
    . A LA “BELLE EPOQUE ” D AILLEURS …CELLE OU ILS SE PRENAIENT ENCORE POUR DE GRANDS PATRONS …A LA BHM SA …ET OU ILS SE PERMETTAIENT DE MENTIR …SANS QUE PERSONNE NE TROUVE A REDIRE …
    D AILLEURS CE QU A ECRIT AGUIBOU BOUARE …C EST TRES BEAU …NON ?
    “” A l intention de l apprenti juriste , les droits reels hypotheques au profit de BHM SA l ont bien étés en toute légalité , toute chose ayant du reste valu aux juridictions nationales et supranationales de valider la procedure de saisie immobiliere portant sur les Halles de Bamako jusqu a la Cour Commune de Justice et d Arbitrage d Abidjan ( Exactement comme dans l affaire WAIC ) ….””
    C EST BEAU , NON ?
    LE PROBLEME …CAR IL Y A PROBLEME …
    C EST QUE WAIC A GAGNE A LA COUR SUPREME DU MALI..
    LE 5-3-2015 ….DANS L ARRET 073 …QUE DONC LA …BOUARE MENT …
    QUAND AUX AFFAIRES DE SICG MALI …A L EPOQUE ….LE COMPLICE DE BOUARE …MAITRE BASSALIFOU SYLLA ,AVAIT TOUT BLOQUE A LA CCJA .. LA COUR COMMUNE D ABIDJAN …EN FAISANT EMPECHER LA LECTURE DU DOSSIER …LES AVOCATS MALIENS ET FRANCAIS ET IVOIRIENS ..AYANT TOUT SIMPLEMENT PERDU LEUR ROBES ..EN TEMOIGNENT LES ARRETS 144 DU 22 DECEMBRE 2014 ET 109 DU 11 MAI 2017 …DE LA CCJA !

    BIEN SUR …AYANT RETROUVE LEUR QUALITE D AVOCATS ..LE DOSSIER DE 800 PAGES A ETE REOUVERT EN FIN 2017 …(IL AVAIT ETE POSE EN FIN 2010 )…ET TOUT LE MONDE EN CONNAIT LA SUITE ..SICG MALI A GAGNE ….MAINTENANT ..
    …MAINTENANT ..PERSONNE N EST A L ABRI DES MENTEURS ..EX BHM SA ….QUI CONTINUENT DE SE PROMENER A BAMAKO …
    ET…BMS SA QUI A HERITE …EUX …ILS DOIVENT D ABORD PAYER 23 MILLIARDS A SICG MALI ..
    ( INTERETS COMPRIS )..
    ET LES HALLES DE BAMAKO …BIEN SUR AUSSI …PARCE QUE …MALGRE QUE BHM SA AIT ENCAISSE 298 MILLIONS FIN 2002 POUR AVOIR VENDU LA TOTALITE DES HALLES DE BAMAKO .
    .CES HALLES ONT DE NOUVEAU ETE SAISIES APRES L ARRET 20 DE LA COUR D APPEL …OU D AILLEURS ETAIT APPARUE LA MAGISTRATE BA AWA TOUMAGNON ..DIRECTRICE DU CONTENTIEUX DE L ETAT …S IL VOUS PLAIT .. ET QUI ETAIT LA , SIMPLEMENT TOUT SIMPLEMENT POUR TEMOIGNER PAR SA PRESENCE DE LA VERACITE DU PAPIER PRESENTE PAR BHM SA …UN SIMPLE PAPIER DISANT QUE SICG MALI LUI DEVAIT 6.866 MILLIARDS ..ALORS QUE SELON LA LOI ” PRIVILEGE” ..(LE .PAPIER AURAIT DU AU MINIMUM AVOIR ETE VERIFIE PAR LES IMPOTS COMME LA LOI LE PRECISE BIEN ..) ET BIEN …TOUT NATURELLEMENT ..SICG MALI AVAIT PERDU ..ET IL A FALLU ATTENDRE 9 ANS ..A ABIDJAN ..COMME DIT PLUS HAUT …POUR QUE SE RETROUVE LA VERITE DES COMPTES .
    ALORS ….
    IL FAUDRA ENCORE QUE SICG SA …LA SOCIETE SICG SA RETROUVE SA PROPRIETE ..LES HALLES DE BAMAKO …QUI LEUR A ETE VOLEE ….SIMPLEMENT …VOLEE …
    ET LES HALLES SELON UNE ESTIMATION FAITE PAR BMS SA …(QUI MAINTENANT CHERCHERAIT A LES VENDRE ! ) VAUDRAIENT PLUS DE 7 MILLIARDS …EN 2019 …ALORS QUE JE ME REPETE .. BHM SA AURAIT TOUT VENDU ..EN FIN 2002 …
    ..APRES , NATURELLEMENT …CE SONT LES FRANCAIS QUI SONT DES VOLEURS ..
    https://www.maliweb.net/communique/avis-dappel-doffres-ouvert-n01-2019-2809396.html

    PAUVRES IVOIRIENS !

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