Interview imaginairernUn militant du parti de la demande sociale Tance

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Un militant du parti de la demande sociale : Bonjour président. Je suis un militant du Parti de la demande sociale dont vous êtes le président. Président, j’ai un problème. Ça ne va pas du tout au Mali. La vie est chère. Pourtant, l’Etat  a donné des exonérations aux commerçants sur les produits de première nécessité pour que le consommateur s’approvisionne à moindre coût de denrées de base. Mais, c’est tout le contraire qui se voit actuellement. Le mercure est monté côté prix du riz, du lait, du sucre, de l’huile, etc. Les commerçants ayant bénéficié d’exo, au lieu d’importer l’essentiel pour le consommateur, ils importent autres choses, notamment des tissus, des armes, du ciment, des matériaux de construction, etc. Bref ! Tout sauf l’essentiel. Toute chose qui fait dire à la population que les autorités sont de mèche avec les commerçants qui leur donnent des pourboires ou à défaut d’être actionnaires dans leur deal. Votre appréciation !

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 ATT : Je ne sais plus quoi faire. Dois-je me mettre à faire le travail des autres à leur place ? Je pense qu’il y a des ministères et services rattachés pour s’occuper de tout ça. Certes, je suis président. Mais, je ne pourrais pas tout faire. Je me chargerais personnellement de ça et je trouverais une solution. Je suis suffisamment accusé par à tort ou à raison. Un Etat, c’est une complémentarité dans la gestion. Mais, encore faut-il que chacun travaille avec honnêteté et patriotisme.

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Un militant du parti de la demande sociale : En fait, lors d’une vos rencontres à Koulouba avec la presse, vous avez dit que vous entendez souvent les gens dire que le Mali est sur répondeur. En réponse, vous avez dit, ce jour-là, que le Mali n’est pas sur répondeur, mais il a des répondants. Président, réellement, le Mali est sur répondeur. Il faut agir à temps pour vous éviter des surprises désagréables. On ne peut plus rein acheter. Plus graves encore ! Le du transports en commun. La plupart des taxis et des sotrama appartiennent aux responsables (ministres, directeurs, officiers et mêmes de simples agents de l’administration). Ce qui fait que la plupart des chauffeurs de ces véhicules ne respecte pas la loi encore moins les passagers. C’est peine perdu au passager maltraité dans ces véhicules s’il transporte son problème au niveau de la police ou de la gendarmerie. Car, un simple coup de téléphone suffit pour voir le chauffeur libéré. Plus que cela, des villas poussent comme des champignons à Bamako et autres localités du pays. La plupart appartiennent à des fonctionnaires. Quel est le fonctionnaire malien dont le salaire lui permet de construire deux, trois voire quatre villas ou immeubles ? Ce sont les pauvres qui en pâtissent. Pensez-vous que la population acceptera de subir ce genre de désagrément à tout moment ?

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ATT : Je vois tout ce que vous dites. Mais, ce n’est pas ATT qui puisse mettre fin à cela. C’est une pratique ancrée. Les villas, taxis, sotrama et autres dont vous venez d’évoquer, tu trouveras que la plupart est écrit au nom d’une tierce personne. Que faire alors ? Pour le moment, je ne peux que m’en tenir à la lutte contre la corruption et la délinquance financière. Celui qui sera pris sur les faits en aura aussi pour son compte.

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Un militant du parti de la demande sociale : Quel est le sort réservé aux milliers de délinquants épinglés par le Végal ou le pôle économique ? N’oubliez pas que c’est l’argent du contribuable.

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ATT : Laissons la justice faire son travail.

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Maimouna DANIOKO

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