Interview imaginaire : Un ancien témoin de l’indépendance du Mali

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L’Observateur : Le Mali vient d’avoir 47 ans d’existence samedi 22 septembre 207. En temps que témoin des premières heures de l’indépendance, quel sentiment vous anime ?rn

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Un ancien témoin de l’indépendance : Je suis vraiment très content que la lutte des pairs de l’indépendance pour l’accession des pays africains à l’indépendance ait abouti  quelque chose. Rien ne vaut l’indépendance. En temps que témoin oculaire, je sais que ça n’a pas été chose facile. Mais mon constat est que notre cher pays est confronté à beaucoup de problèmes. Le problème de rebelion qui est à la une aujourd’hui a débuté depuis avant l’indépendance. Elle a été combattu par le régime Modibo Keïta, Moussa Traoré même si ce dernier a jeté en pâtures les officiers qui en avait pris bras le corps cette fameuse rébellion. Alpha Oumar Konaré a eu sa dose. Voilà qu’ATT se retrouve aussi face à cette rébellion. Je pense qu’avec 47 ans, le Mali devait profiter de sa maturité pour trouver une solution définitive à ce problème qui n’a que trop duré.

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 En temps que personne aguerrie de ce problème, quelle est selon vous la solution la plus idoine ?

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Je pense qu’aucun pouvoir n’a encore cerné la véritable motivation de ces gens là. En réalité, tous ces remue-ménages ne sont ni plus ni moins que des revendications territoriales. Autrement dit en 1990, la rébellion parlait d’une république de l’ Azaouad. C’est ça où ils veulent en venir. Donc, je suis très d’accord avec le président Touré quand il disait dans son discours que l’intégrité territoriale n’est pas négociable. Mais il ne s’agit pas de le dire seulement, mais il faut que soit une réalité. Le nord est devenu une zone de transit de la drogue, ajouté à cela le pétrole et autres trafics, voilà pourquoi ces bandits ne veulent pas de la tranquillité au nord. Et puis, même ceux qui disent qu’ils ont déposé les armes et font semblant de négocier ne sont pas clairs. Que tout le monde fasse attention. Parole de sage.

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Mais que pensez-vous de la cherté de la vie ? Nous avons encore en mémoire les propos des pushistes du 19 novembre qui ont accusé le pouvoir de Modibo Keïta de tous les pêchés d’Israël.

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Un ancien témoin de l’indépendance :  Il fallait justifier le coup d’état. Je suis sûr que ce qui se passe aujourd’hui ne pouvait pas se faire sous le régime de Modibo Keïta encore moins sous le règne de Moussa Traoré. Rien n’est contrôlé ni maîtrisé. Il y a un libertinage total de prix des denrées. Des prix largement au dessus du pouvoir d ‘achat du Malien moyen. A notre temps, il y avait des coopératives qui étaient très bénéfiques pour les maliens. Dans le même pas, tu trouveras un sac de riz à 30 000 FCFA sur un marché et 32 500 sur d’autre. Idem pour le sucre et l’huile. Où allons-nous. Temps qu’il n y a pas de maîtrise de prix, la vie continuera à être chère. Or, je pense pas qu’une solution puisse être trouvée à ce problème de prix. Ceux qui doivent intervenir sont des actionnaires partout. Voyez-vous ? En attendant les pauvres prendront leur mal en patience.

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Quel conseil avez-vous à donner aux dirigeants actuels ?

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Un ancien témoin de l’indépendance du Mali :  Tout ce que je peux leur dire, c’est d’être prudent. On ne peux pas plaire à tout le monde. Donc qu’ils travaillent pour sauver le Mali et non pour faire plaire à qui que ce soit.

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Maïmouna DANIOKO

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