Président Urd : Bonjour M. le président. Si je suis là aujourd’hui chez vous, c’est pour manifester mon mécontentement par rapport au nombre de places que nous avons bénéficié dans le gouvernement. A ce que je sache, l’Urd, au jour d’aujourd’hui est la 2ème force politique avec 29 députés à l’An après l’Adema qui en 45. Il n’ya pas de raison que l’Urd se trouve avec deux porte feuils au même titre que le Cnid avec 7 députés. Quelle explication avez-vous à nous donner sur cet état de fait ?
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rnPrésident ATT : Merci bien mon cher frère. Je pense qu’il est temps que les uns et les autres comprennent une chose. Tout le monde ne peut pas être ministre et je ne peux non plus satisfaire tous ceux qui m’ont aidé à être là aujourd’hui. Mais cela ne veut pas dire que je les ai oublié. Non loin s’en faut. Il ne faut jamais forcé le destin. Pour moi, le Cnid n’a qu’un seul ministre en la personne de n’Diaye Ba. Certes Mme Maïga Sinè Damba à laquelle vous faites allusions est Cnid bon teint, mais elle venue au gouvernement sous les couleurs de la Coordination des Associations et Ong Féminines (Cafo). On peut être société civile, mais cela ne veut pas dire que la personne ne doit pas militer dans un parti politique. Pourvu qu’elle fasse son travail sous les couleurs auxquelles le portefeuille lui est confié.
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rnPrésident Urd : Je suis totalement d’accord avec ce que vous dites. Le partage devait se faire équitablement. Mais je suis sur et certain que nous sauront la minorité efficace dans ce gouvernement. Mes deux soldats sauront à quoi s’en tenir.
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rnPrésident ATT : Mon cher frère, je n’ai jamais voulu faire du mal à quelqu’un. Voyez-vous, les gens sont étonnés de voir des gens comme Djibril Tangara, Ousmane Thiam et autres Oumar Hamadoun Dicko débarqués du gouvernement. A Koulouba, nous avons montré qu’il y a pleins de cadres valables au Mali. Même ceux qui sont rentrés l’ont été indépendamment de ma volonté. Mais ce sont des gens qui ont vraiment montré leur preuve.
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rnPrésident Urd : Souhaitons également que ceux qui sont arrivés montrent aussi leur preuve. Que chacun travaille dans l’intérêt du pays et non pour un quelconque intérêt personnel ou politique. Je suis convaincu que si on leur laisse les mains libres, ils seront relever le défi.
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rnPrésident ATT : Qu’entendez-vous par laisser les mains libres ?
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rnPrésident Urd : Je suis à un niveau où je ne dois pas me fier à la rumeur. Mais on a l’habitude d’entendre que vous ne laisser pas les gens travailler comme ils entendent. Et pire, il paraît qu’il arrive des moments où vous prenez personnellement les affaires en mains où souvent des ministres ne se parlent pas. Or, tout le monde sais que vous et le nouveau PM sont de bons amis, en témoins sa durée dans les rouages de la présidence. De la façon dont je connais Modibo, il n’est pas évident qu’il tombera dans des pièges du genre. Attendons voir.
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rnPrésident ATT : Je ne vous laisse vous-même apprécier. Rien n’a été parfait dans ce pays. Tu trouveras toujours des gens qui critiquent et qui ne suggèrent jamais. Que chacun raconte ce qu’il veut, moi je sais ce que je fais.
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