INTERVIEW IMAGINAIRE : Le président de l’Assemblée

0

L’Observateur : Président, vous êtes à la tête d’une auguste institution. Certains députés profitent des interpellations pour cracher leur venin sur des responsables. Rien n’est épargné. Certains vont jusqu’à s’attaquer à la vie privée des interpellés. Avez-vous des stratégies pour faire revenir vos hommes sur terre ?

Président de l’Assemblée : Aw Soubilahi Mina Chitani RasimVous qu’Allah SoubahannaWatahana veille sur nous tous. Je suis président de l’Assemblée. Mais, je ne peux pas éduquer de grandes personnes. Vous n’êtes pas sans savoir que c’est mon parti qui est la cible actuellement à l’Assemblée parce que tout simplement nous n’avons pas voulu enter dans un jeu sans issue certaine. Nous avons été automatiquement rangés parmi les ennemis de Koulouba. Je suis un Mandenka. Je ne peux pas de fermer les yeux sur du faux. Que non ! Que non ! Je suis un Kankélétigui. Je le resterai jusqu’à mon dernier souffle.

L’Observateur : Des rumeurs disent qu’avec la situation qui prévaut, vous êtes aux parfums de tout ce qui se passe. Que cela pourrait vous être bénéfique. Président, quel est votre commentaire ?

 Président de l’Assemblée : Le commentaire, je n’en ai pas. Ce qui est sûr, les élections de 2002 ne seront pas étalées sur un plateau d’argent. Comme vous l’avez dit tantôt, la situation actuelle nous emmène à réfléchir avant d’aller avec qui que ce soit.

L’Observateur : Président, des rumeurs circulent comme quoi on est en train de préparer un joli coup contre vous parce que certains ont une haine viscérale contre  vous. Et pire, on serait en train de préparer une cabale contre vous. Aux prochaines élections prochaines, il peut y  avoir une surprise désagréable. En temps que politicien averti, qu’en dites-vous ?

Président de l’Assemblée : Je suis averti. La politique même c’est ça. Il faut bien avoir des gens contre soi. Je sais bien ce qui se passe. Je sais aussi que je gêne beaucoup de gens. Mais je sais que ça va barder. Allah SoubahannaWatahana veille sur tout. 

Maïmouna DANIOKO

Commentaires via Facebook :