Interview imaginaire : IBK dit «merde à ce coup d’Etat et à ces putschistes»

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IBK
Le president malien, Ibrahim Boubacar Keita

Onu Non Aligné : Bonjour Monsieur le président ! Merci de nous avoir accorder cette interview exclusif sur votre programme économique et social de notre pays.

IBK : Tout le plaisir est pour moi bonhomme, plaise à Dieu Inchalla !

 

En sept mois de présidence, est ce possible de connaître vous réalisations concrète pour et où dans le pays ?

Oui ! Bien sûr bonhomme ! Par la grâce de Dieu «Allah Souba Ana Watalla», j’ai pu faire le stade de Basket-ball. Ça fait quand même 5000 places et ça ne rigole pas. Et, j’ai mis en garde le ministre des sports pour que ce joyau que j’ai réalisé ne se dégrade pas. J’y veille personnellement ! Inchalla !

 

Monsieur le président, c’est peut-être un malentendu. La salle de basket-ball, c’est votre prédécesseur qui l’a réalisé.

A bon, jeune homme ? Autant pour moi alors. C’est plutôt la cité universitaire que j’ai réalisé.

 

Ça aussi, c’est encore votre prédécesseur, monsieur le président.

Du coup, tu me mets en doute là jeune homme. Tus es sûr de tes infos?

 

Parfaitement sûr, Monsieur le président.

Ah ! Oui ! Ce n’est pas la cité universitaire ! C’est l’hôpital régional que j’ai inauguré. Ah ! Oui ! ça m’a coûté de l’argent.

 

L’hôpital régional, c’est encore votre prédécesseur, Monsieur le président.

Ah ! Bonhomme, tu es dur avec moi. Ah ! Oui ! J’ai trouvé. C’est plutôt notre aéroport international. T’as vu comment je suis en train de les construire avec satellite et tout ?

 

L’aéroport, c’est toujours votre prédécesseur et c’est un don d’un pays ami d’un montant de 90 milliards Fcfa, dont le coup d’Etat qu’a connu notre pays a fait perdre à tout un peuple. Il va falloir trouver un autre bailleur de fonds pour terminer les travaux.

Ah bon Bonhomme ? Mes réalisations sont minces alors. Donc, on n’aura pas de sitôt un salon présidentiel ultra moderne à l’aéroport. Merde à ce coup d’Etat et à ces putschistes ! Attends, je vais appeler un garde.

 

Allô ! Si jamais les putschistes incarcérés sont libérés, tu me trouveras justes devant la porte de la prison. Il n’a même pas de Inchalla dans ça.

Propos recueillis par O. N. Aligné

 

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