INTERVIEW IMAGINAIRE : IBK –ATT

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IBK : Aw Soubillahi Minachita rahim, Allah Watahana veille sur nous tous. Mon cher camarade, dans la politique, il y a tout. Surtout que nous sommes dans un pays où il y a de plus en plus de politiciens alimentaires que d’homme politiques convaincus. Moi, Kankélentigui, pour rien au monde, je tronque ma veste de leader contre pour faire le suivisme. Je ne suivrai personne sans conviction. Que cela soit clair. Je l’assume et j’attends aisément la réplique. Jusqu’à preuve du contraire, je suis entouré d’hommes de conviction, d’hommes expérimentés. Des gens qui savent pourquoi ils sont venus dans la politique. Ce qui est sûr et certain, la prochaine présidentielle sera un véritable parcours du combattant.

ATT : Mon cher frère, la politique n’est pas une guerre. C’est un combat d’idées. Je suis même d’accord qu’il y ait des gens qui soient contre moi. D’ailleurs, je pense que personne n’est contre moi, mais peut-être ma façon de gouverner. Ce consensus politique derrière moi me dérange énormément. C’est pourquoi, quand je parlais, je prenais le soins de dire que ‘’ceux qui disent qu’ils sont avec moi’’. Parce que je sais pertinemment que c’est anormal. Mais, je le maintiens. Je suis le président du parti de la demande sociale. Je ne serais le garant de qui que ce soit dans une quelconque sale affaire. Tenez ! J’ai vu l’autre jour ton meeting. Il y avait vraiment du monde. Quitte à voir si ce n’est pas le retour au bon vieux temps du Coppo où la salle était toujours remplie lors des rencontres à tout prix, même s’il fallait faire recours aux badauds du coin.

IBK : Ah ! Je ne suis pas étranger à ce vieux bon temps. Et sachez bien que je n’ai pas besoin de faire recours aux badauds. J’ai de vrais militants convaincus qui savent où poser leurs pieds. Le meeting de samedi était un signe précurseur pour les élections à venir. Quand un tisserand s’assoit, c’est pour faire tisser des pagnes appréciables à tous les niveaux. Les tisserands que nous sommes ont des solutions idoines à tous les problèmes posés. Nous n’avons aucune crainte pour les élections de 2007. Parce que nous n’avons peur de rien. Un parti politique doit avoir de l’ambition. Même toi, sincèrement, tu n’es pas convaincu. Comment peut-on expliquer qu’un parti politique n’est pas d’ambition, autrement compris, renonce au pouvoir au profit d’une personne. C’est du jamais vu ça. Mais, c’est la démocratie à la malienne citée en exemple partout. Le temps nous dira le reste.

ATT : Je ne suis pas dupe. J’ai tout compris. Mais, si c’est une attitude qui amène le calme, je ne m’y oppose pas.

IBK : Actuellement je suis traité de tous les noms d’oiseau. Parce que j’ai refusé de faire le mouton de panurge. Du coup, je suis devenu votre ennemi. Je suis d’accord. Mais, In Challah, la vérité éclatera un beau jour. Un seul exemple pour vous situer sur le vraie face de vos «amis».. Quand Le Sphinx est sorti, quel est le parti politique qui a osé levé le petit doigt. C’est quand la presse a réagi que les écrits fusaient de tous les côtés. Les farouches défenseurs d’ATT se sont déclarés partout. Le médecin après la mort, disait l’autre. Ah ! La politique à la malienne ! Quand tu nous tiens !

ATT : Je vois tout et j’ai eu le temps d’analyser cette situation. Pour le moment, ma seule préoccupation, ce sont les élections de 2007. Je mettrai tout en œuvre pour qu’elles se passent dans de bonnes conditions.

IBK : Et surtout, dans la transparence totale.

ATT : Je n’ai vraiment pas besoin de frauder pour gagner les élections. J’ai eu le temps de poser des actes qui puissent me soutenir en 2007. Donc vous pouvez tvous rassurer de cela. Pourquoi as-tu fait ton meeting sans déclarer votre candidature ?

IBK : Je ne suis as un politicien de la dernière heure. Vous, vous avez fait des sorties avant moi. Pourquoi n’avez-vous pas déclaré la vôtre ? Au moment opportun, les choses se clarifieront de part et d’autre.

ATT : D’accord ! C’est entendu. Le moment venu, on saura qui est capable de faire quoi.

Joe Bathily

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