Selon le calendrier national, les primaires sont prévus pour juillet 2011, pour l’occasion nous avons approché le Pr Dioncounda Traoré pour lui soutirer plus d’informations concernant son éventuelle candidature à la candidature de l’ADEMA-PASJ à l’élection présidentielle de 2012. C’est une interview utopique que vous ferez mieux de lire.
Le Potentiel : M. Traoré, c’est enfin les primaires et ça sent du caoutchouc brulé dans la ruche, quel destin pour vous et le parti face aux présidentielles de 2012 ?
D.T : Voilà ! Encore des journalistes stagiaires ! Quel progrès dans notre presse de demain ? Une bonne interview doit toujours s’introduire par la présentation de celui qui va être interviewé aux lecteurs. De toute manière, même si vous ne le faites pas, je saurai le faire moi-même : Je me nomme Dioncounda Traoré, député élu à Nara, président du plus grand parti politique Adema- PASJ, président de l’Assemblée Nationale du Mali et non moins président de la République du Mali dès le 08 juin 2012.
Le Potentiel : M.TRAORE, votre éventuelle candidature n’a de cesse de faire couler salive et ancre, qu’en pensez-vous réellement ?
D.T: Je veux être candidat de mon parti, et je serai élu président sans condition, même si le vote s’effectuera à la façon AEEM. L’Adema a toujours été le parti favori au Mali.
Le Potentiel : Pourtant, il n’a pas présenté de candidat lors des élections précédentes. Comment expliquez-vous cette faiblesse démocratique ?
D.T : Ne confondez pas les choses. En 2002, c’était la petite ruche sous les aisselles de Soumaïla qui a favorisé cela et aujourd’hui c’est la grande ruche sur l’épaule de Dioncounda. Comment vais-je accepter de me rallier à un indépendant même si toutes les malédictions politiques de la planète s’étaient abattues sur moi ?
Le Potentiel : M.TRAORE, parlant de la vie actuelle de votre parti, ça sent du caoutchouc brulé, des rumeurs nous rapportent que les abeilles veulent faire exclure Soumana Mory par l’extrême trou de la ruche parce qu’il leur fait peur. Que pensez-vous d’une telle décision si difficile à exécuter ?
D.T : Je partage la même idée. Mory va très loin en tant que simple 7ème vice président. Parlant de cette question de peur, je pense que ce mot n’existe pas dans le langage des abeilles. Tous les militants d’un parti mangent chez soi, nous sommes des responsables de familles et nul ne tend aucun sous à l’autre. Alors pourquoi avoir peur ? Si c’était le cas, nous aurions d’abord eu peur de Marimantia, au moins lui, il est costaud.
Le Potentiel : Et Modibo Sidibé, le combat mené pour lui par Soumana Mory va-t-il porter fruit ?
D.T : Pour Van, c’est une cause perdue. Il fera mieux de se chercher une autre issue pour 2017. Il ne peut pas venir se joindre à nous à une minute des présidentielles. C’est inacceptable, surtout qu’il est presque muet.
Le Potentiel : pourtant, l’on murmure qu’il est le seul homme présidentiable du Mali après Alpha et ATT ?
D.T : (sourire coupé et regard fixé sur notre reporter pendant des minutes) Avez-vous d’autres questions ? Gardez-vous de ne plus me poser une question pareille, ou cette interview n’aura plus de suite.
Le Potentiel : Comme vous venez de dire que vous serez candidat, avez-vous un projet de société ?
D.T : Si, comme tout le monde, mes projets de société s’articulent autour de quatre grandes choses : l’Agriculture, la santé, l’éducation et les infrastructures. Quand je serai président de la République, ce Mali sera vu tout comme les U.S.A…
Le Potentiel : sans vouloir interrompre Monsieur le futur président de la République du Mali, parlant des infrastructures, il est a signalé qu’en tant que député élu du cercle de Nara que vous n’arrivez pas à résoudre un tout petit problème d’électrification que connaissent les populations de ladite localité…
D.T : C’est faux ! L’électricité de Nara fonctionne à merveille comme à Koulouba. Qui vous a soufflé cette fausse note ?
Le Potentiel : cette information, nous l’avons apprise sur Mali Web dans un article signé par Lemzo Diallo.
D.T : Lemzo Diallo ! Ce gars est trop méchant, il a toujours été dans le dos des grandes personnalités comme moi. Ousmane Sylla aurait dû lui couper la tête au lieu de le menacer simplement à mort dans l’affaire du champ hippique. D’ailleurs cette interview va prendre fin ici, on est plus sur la même longueur d’onde sur cette question d’électrification. Pour ta dernière information je tiens sincèrement à t’informer que je n’ai jamais eu le courage de vouvoyer des journalistes stagiaires. Et toi tu ne seras jamais un bon journaliste, regarde comment t’es-tu habillé en « Messi » avec ce gros « 10 » dans ton dos. Un bon journaliste doit être toujours présentable. Vas au Diable !
Imaginé par Djibril Samaké.