Interview exclusive – Colonel-Major Nema Sagara, SPLPAL: «Nous conjuguons nos efforts pour limiter, voire stopper complètement le fléau des armes légères au Mali »

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Fin connaisseuse des conséquences des armes légères et combattante aguerrie pour la paix et la stabilité dans notre pays, le secrétaire permanent  de lutte contre la prolifération des Armes Légères et de Petits Calibres au Mali, Colonel-major Néma Sagara réaffirme la volonté de la structure qu’elle dirige à tout mettre en œuvre pour réussir sa mission. « Nous sommes en train de conjuguer nos efforts pour limiter, voire stopper complètement ce fléau des armes légères dans notre pays », lance-t-elle dans cette interview exclusive.

L’OBSERVATOIRE : Colonel-major, Néma SAGARA, pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs

Colonel-major, Néma SAGARA : Je suis le Colonel-major Néma SAGARA, Secrétaire Permanent de lutte contre la prolifération des Armes Légères et de Petit Calibre au Mali.

Que fait exactement le Secrétariat  Permanent de Lutte contre la Prolifération des Armes Légères et de Petit Calibre ?

Le secrétariat Permanent est une nouvelle structure qui est créée suivant l’ordonnance n° 2017-021/P-RM du 30 mars 2017. Il  est rattaché au ministère de la Sécurité et de la protection civile. Sa mission consiste essentiellement à la conception et la mise en œuvre des orientations et stratégies de lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre. Nous  menons  en collaboration avec les autres services, des études, réflexions et actions dans le domaine de la lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre. Le Secrétariat Permanent est, en quelque sorte, l’organe exécutif de la Commission Nationale. A ce titre, il définit et met en œuvre le plan d’action National, conformément aux orientations de la commission.

Quels sont vos rapports avec les membres de la Commission Nationale de Lutte contre la Prolifération des Armes Légères et de Petit Calibre?

La Commission Nationale, chapeautée par le Ministre en charge de Sécurité, est l’organe stratégique, qui définit les grands axes et orientations en matière de lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre et ce, conformément aux cadre législatif et règlementaire ainsi qu’aux différents traités et conventions au nombre desquels notre pays a souscrit à la Convention de la CEDEAO et le Traité sur le commerce des armes. Le Secrétariat Permanent est, en quelque sorte, l’organe exécutif de la Commission Nationale. A ce titre, il définit et met en œuvre le plan d’action National, conformément aux orientations de la commission.

 Concrètement, comment se définit la présence de votre structure sur le terrain ?

Conformément à l’ordonnance portant création du Secrétariat Permanent de Lutte contre la Prolifération des Armes Légères et de Petit Calibre, nous avons mis en place des régionaux, bureaux locaux et communaux qui sont aujourd’hui à pied d’œuvre. Ces bureaux organisent périodiquement des activités de sensibilisation à l’endroit de toutes les couches socioprofessionnelles dans les circonscriptions territoriales de leur ressort. Aussi, permettez-moi d’insister sur le fait que la sensibilisation passe nécessairement par la communication. C’est pourquoi nous exploitons tous les canaux de communication possibles afin d’atteindre les populations cibles dans leur intelligence et dans leur cœur.

En ce qui concerne la communication que vous venez de mentionner, quelles approches utilisez-vous pour atteindre votre public cible ?

Notre approche est essentiellement basée sur l’interaction directe avec les populations, à travers l’utilisation de slogans et la diffusion de messages forts. C’est pourquoi, cette année, nous avons retenu, le 18 juin passé,  lors de la journée de lancement officiel des activités de sensibilisation, le slogan « Ensemble engageons-nous contre la détention illégale et le commerce illicite des armes ». 

Ce slogan est maintenu et développé lors de nos activités de sensibilisation. Nous essayons aussi de définir ensemble le cadre d’une bonne collaboration avec les couches impliquées dans cette lutte contre la prolifération des armes.

En clair, il s’agit pour nous, de sceller et de renforcer le partenariat avec les populations pour une meilleure collaboration.

En termes de partenariat, où en êtes-vous ?

Nous entretenons un partenariat fécond avec les partenaires nationaux et internationaux. Pour ce qui concerne les nationaux, je veux citer principalement, le Commissariat à la Réforme du Secteur de la Sécurité (CRSS), la Commission Nationale Démobilisation, Désarmement et Réinsertion (DRR) ainsi que l’ensemble des services de sécurité, en l’occurrence les unités de contact avec les populations comme les commissariats de police et les brigades de gendarmerie.

Aussi, nous travaillons  sur plusieurs projets avec des partenaires techniques et financiers dont l’UNMAS, l’ONUDC et le PNUD dans le cadre de la formation, de la sensibilisation, de la réhabilitation d’infrastructures et la fourniture d’équipements. Ensemble, nous sommes en train de conjuguer nos efforts pour limiter, voire stopper complètement ce fléau des armes légères dans notre pays.

Quelles sont vos contraintes majeures ?

Les contraintes s’identifient au nombre des défis à relever. Il s’agit  de faire connaitre davantage la structure à travers une forte médiatisation. C’est pourquoi nous avons pris l’engagement d’utiliser tous les canaux de communication qui s’offrent à nous.

Aussi, malgré les moyens limités, nous essayons de mettre l’accent sur le potentiel humain, l’effectivité de la création d’unités locales et régionales, le renforcement des capacités par la formation du personnel, l’équipement des unités, la mutualisation des moyens, la coordination et la synergie d’actions entre nous et toutes les structures impliquées dans la lutte contre les armes légères. 

Quels sont  vos perspectives ?

Les perspectives du Secrétariat Permanent de Lutte contre la Prolifération des Armes Légères et de Petit Calibre s’inscrivent dans l’atteinte des objectifs globaux prévus dans la stratégie nationale de lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre.

Il s’agit d’assurer la couverture et l’effectivité des structures régionales et locales à travers l’opérationnalisation des bureaux nouvellement créés, le renforcement des capacités grâce à la formation du personnel et l’équipement des unités en moyens logistiques adéquats.  Aussi, pour l’atteinte de nos objectifs, conformément au Plan d’action 2019-2023 validé le 28 février passé, nous prévoyons dans les jours à venir, l’organisation d’une table ronde des donateurs, afin de permettre le financement des activités qui ne pourront pas être couvertes par le budget national.

 Votre appel à la population…

La lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre exige une plus grande collaboration entre les populations et nos structures chargées de cette mission. C’est pourquoi, j’invite l’ensemble des acteurs à faire preuve de coopération pour que nous trouvions ensemble les solutions à cette question cruciale qui menace la paix et la stabilité de notre pays.

La Rédaction avec le SPLPAL

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2 COMMENTAIRES

  1. ENCORE ET ENCORE, LA VÉRITÉ CRUELLE ET SANS MERCI EST QUE :

    – LES POPULATIONS ONT BESOIN DE LEURS ARMES POUR SE PROTEGER CONTRE LES TERRORISTES ENVOYÉS AU MALI PAR LES ÉTATS VOYOUS AMIS DE NOS “DIRIGEANTS”.

    – LES POPULATIONS ONT BESOIN DE LEURS ARMES POUR SE PROTEGER CONTRE UN POUVOIR VOLEUR, MENTEUR, ET UN CRIMINEL.

    – LES POPULATIONS ONT BESOIN DE LEURS ARMES POUR SE PROTEGER CONTRE UN POUVOIR QUI N’ ACCOMPLI PAS SON DEVOIR ÉLÉMENTAIRE DE PROTECTION DES POPULATIONS, DES CONTRIBUABLES, DES FEMMES, DES ENFANTS, DES PERSONNES ÂGÉES.

    QUE LES POPULATIONS GARDENT LEURS ARMES, ELLES EN ONT FORT BESOIN, DANS LA MESURE OÚ LE POUVOIR CRACHE SUR LA SÉCURITÉ DE LA POPULATION.

    J’ AI BEAUCOUP RESPECTÉ CETTE DAME DANS LE PASSÉ, MAIS QU’ ELLE OCCUPE CE POSTE, OCCUPÉ JADIS PAR UNE CERTAINE GAL DE BRIGADE DE SALON, ME FAIT PERDRE TOUT ESTIME ENVERS SA PERSONNE.

    EN SOMME, UN EMPLOI FICTIF, OUI ,FICTIF TOUT COURT.

    colonel-major Néma Sagara TOUCHE COMBIEN PAR MOIS POUR CELA, DONNER NOS POPULATION Á LA MERCI DES TERRORISTES ENVOYÉS PAR LA FRANCE???

    • Major LAZ€R ?

      https://www.maliweb.net/faits-divers/un-mari-violent-tabasse-sa-femme-infidele-et-la-force-a-decapiter-son-amant-2897636.html

      Un Américain est accusé d’avoir forcé sa femme infidèle à décapiter son amant.

      Armando Barron a été arrêté vendredi dernier dans le New Hampshire. Cet Américain de 30 ans est accusé d’être lié au meurtre d’un homme, Jonathan Amerault, âgé de 25 ans. Le corps de la victime avait été découvert dans une forêt le 22 septembre. Trois jours plus tôt, le suspect aurait découvert que sa femme, Britany Barron, 31 ans, le trompait, en fouillant dans son téléphone portable. Il aurait ensuite appris que son amant était un certain Jonathan Amerault, avec qui elle travaillait.

      Fou de rage, l’homme aurait passé son épouse à tabac, lui mettant même, selon son témoignage, une arme dans la bouche. Il l’aurait ensuite étranglée sur leur lit, provoquant chez elle une perte de connaissance. Un peu plus tard, il se serait servi du téléphone de la jeune femme pour envoyer un message à Jonathan Amerault, afin de le piéger en lui donnant rendez-vous. Le magazine «People» explique qu’il l’aurait alors rencontré dans un parc, le frappant lui aussi violemment. Puis, il aurait demandé à sa femme de lui tirer dessus. Ce qu’elle aurait refusé. C’est finalement le mari qui aurait appuyé sur la gâchette, au moins trois fois.

      Ces Atlantistes préfèrent mieux s’occuper de leurs avions qui dépassent le mur de ¢on$..

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