IBK le président de la république : première mandature : Zhao Amadou Hamed Bamba : Le Président Ibrahim Boubacar Kéita a jusqu’ici tenu ses promesses de candidat.

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Zhao Ahmed Amadou Bamba on se souvient a battu  une grande campagne  à la tête de la direction de campagne pour le parti présidentiel lors des élections présidentielles et  législatives dans le cercle de Sikasso, lesquelles élections on le sait ont été remportées par le RPM et ses alliés avec succès. Trois  ans après,  il nous fait le bilan du gouvernement en deux questions.

 

Soloni : Quel bilan faites-vous du mandat du président IBK de sa prise de fonction à ce jour. A-t-il tenu ses promesses de campagne ? 

Le Président Ibrahim Boubacar Kéita a jusqu’ici tenu ses promesses de candidat. La signature de l’accord pour la Paix et la Réconciliation le 15 mai et son parachèvement le 20 juin 2015, n’était pas le souhait de certaines personnes qui se disent pourtant favorables à la Paix.
Vous savez après l’élection du Président Ibrahim Boubacar Kéita nombreux sont des maliens qui ne croyaient pas au règlement de la crise du nord de notre pays de cette façon. Ces hommes politiques habitués à tromper le peuple tout le temps ont échoué dans leur tentative et Dieu merci pour le Mali, avec à sa tête le Président IBK, qui a su garder un sens de nationaliste épris de paix et de dialogue. Oui c’est ce dialogue qu’il a voulu qui nous a conduit à la signature de cet accord pour concrétiser la Paix et la Réconciliation. Si aujourd’hui notre pays fait face à la lutte contre le djihadisme cela était prévisible d’autant plus qu’en un moment donné il n’y avait la présence d’aucune autorité au Nord de notre pays, toute chose qui a favorisé l’infiltration des djihadistes.
Mais je pense bien que politique ou pas si chacun d’entre nous de son côté fait un effort notre pays s’en sortira. IBK peut faire beaucoup étant donné qu’ il est le Président de la République, mais aujourd’hui pour tous les maliens de conjuguer leurs efforts pour relever ce le défit. Nous ne devons pas être des va-t-en-guerre, au contraire les maliens doivent remercier le bon de leur avoir donné un président qui s’appelle Ibrahim Boubacar Kéita.
Et pourtant l’opposition avait  organisé une grande marche le 21 mai 2016 pour dénoncer la mauvaise gouvernance

Si des hommes politiques se livrent à des diffamations et autres dénigrements criant sur des antennes de radios internationales que c’est le Mali qui fabrique les djihadistes avant de les transporter dans les pays voisins, de grâce je leur demande d’avoir pitié de cette nation malienne qui a déjà trop souffert durant ces dernières années. Les électeurs maliens sont conscients des 77% qu’ils ont donné au Président Ibrahim Boubacar Kéita en 2013, mais quand on demande à tous ses électeurs qui ont donné leur voix au Président IBK en août 2013 de choisir entre l’accord signé pour la Paix et la Réconciliation et les armes pour régler la crise du nord, nul doute ils choisiront l’accord. Car dans aucun pays au monde les armes ont été la solution pour aboutir à la Paix.
D’autre part, il est bon de situer certaines choses dans leurs contextes réels. Cela m’amène à évoquer le projet de loi relatif à l’installation des autorités intérimaires. Il est d’expliquer qu’un projet de loi, une foi adopté et côté par les représentants du peuple que sont les députés, il s’agissant de ce projet de loi peut être appliqué partout où la’ nécessité est palpable. Donc que conformément aux différentes législations en vigueur dans notre pays ce projet de loi n’a rien en son contenu qui pourrait être source de partition du pays. Seulement, il y a de ses maliens politiques ou pas qui sont nourris par le Mali mais qui n’aiment pas voir ce Mali vivre en paix et réconcilié avec lui-même.

Amadingué Sagara

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