Ibrahim Boubacar Keïta a été réélu à la présidence du Mali, malgré un bilan très contesté. Interview d’André Bourgeot, anthropologue et directeur de recherches émérite au CNRS.
Il n’y a pas eu beaucoup de suspens pour les résultats provisoires de l’élection présidentielle malienne, annoncés jeudi 16 août. La victoire d’Ibrahim Boubacar Keïta, 73 ans, ne faisait guère de doute. Après cinq ans au pouvoir, “IBK” entame un second mandat. Il va garder les rênes du pays dans un contexte difficile. Insécurité galopante, corruption endémique, bilan contesté… Le point avec André Bourgeot, anthropologue, directeur de recherches émérite au CNRS et spécialiste du Mali.
Quel bilan tirez-vous de la réélection d’Ibrahim Boubacar Keïta ?
IBK n’a plus de légitimité démocratique. Cela a été une élection sans électeurs. L’adhésion du peuple malien à sa personne a chuté de façon très nette par rapport au précédent scrutin présidentiel, il y a cinq ans. Pour l’élection du 12 août dernier, il faut regarder le taux de participation, nettement plus significatif que le pourcentage de réussite. En 2013, Ibrahim Boubacar Keïta avait été élu au second tour avec 77,6% des voix. Et près d’un électeur sur deux, 49% très exactement, s’était déplacé. Cette fois-ci, IBK a fait un score plus faible, 67%. Mais surtout, le taux de participation est tombé historiquement bas, à moins de 35%. Quand les trois quarts de la population ne se déplacent pas pour aller voter, cela pose un très sérieux problème de représentativité de l’élu.
Comment expliquez-vous cette désaffection ?
Il y a eu tout un faisceau de circonstances. Au premier tour, le 29 juillet, IBK avait largement devancé son challenger, Soumaïla Cissé, qu’il affrontait pour la troisième fois, et l’opposition ne s’est pas mobilisé contre lui. Le match paraissait donc gagné d’avance. Il y a eu aussi la fraude généralisée au premier tour, menée par un président sortant avec tous les moyens de l’Etat entre ses mains et les risques d’insécurité [un président de bureau de vote au sud-ouest de Tombouctou a été tué par des djihadistes présumés au second tour, NDLR]. Et puis, bien sûr, il y a le bilan des cinq ans d’IBK, très négatif. Tout cela n’incitait pas beaucoup à sortir de chez soi pour aller voter.
IBK a déçu les Maliens ?
Enormément. Le slogan de la campagne présidentielle d’Ibrahim Boubacar Keïta en 2013, “Le Mali d’abord”, a été allègrement piétiné. Le pays est passé en deuxième, troisième, quatrième position… Pendant les cinq années de pouvoir d’IBK, cela a plutôt été : “Moi, ma famille, mes intérêts et ceux de ma famille d’abord”. La corruption a été considérable. On avait déjà pu mesurer l’ampleur de la déception de la population malienne ces derniers temps. Souvenez-vous. Le référendum du 9 juillet 2017, qui prévoyait une révision de la Constitution de 1992 pour créer un Sénat et mettre en place un régime parlementaire bicaméral, a dû être repoussé sine die, sous la pression de la société civile, descendue massivement dans la rue. Et avant le démarrage de la campagne présidentielle, IBK a été lâché par les principaux dignitaires religieux du pays, le Chérif de Nioro et Mahmoud Dicko, le président du haut conseil islamique du Mali, ce qui est assez inédit. Il y a cinq ans, Ibrahim Boubacar Keïta avait promis de ramener la paix et la fierté. Il n’a redonné aux Maliens ni l’une, ni l’autre.
Au contraire, les violences islamistes se sont étendues du nord vers le centre et le sud…
En 2012, les problèmes de sécurité étaient concentrés dans le Septentrion. Aujourd’hui, ils ont essaimé sur tout le territoire. Et les milices rebelles se sont multipliées. Aux 17 groupes armés officiels (qui ont fusionné en une seule entité, le Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM), se sont ajoutées nombre de brigades djihadistes. Les accords de paix d’Alger de 2015 entre les autorités maliennes et les groupes armés du nord sont au point mort. Rien n’a été appliqué depuis trois ans. Il n’y a visiblement pas de volonté politique de la part du gouvernement malien. Sans doute en raison du risque de régionalisation. Les formes larvées de fédéralisme ne peuvent fonctionner que dans un état fort. Et le Mali n’est pas un Etat fort. Serval [l’opération française lancée en janvier 2013 et remplacée par Barkhane en juillet 2014, NDLR] a été un succès militaire. Elle visait à empêcher les djihadistes d’atteindre Bamako, la capitale. Leur avancée a été effectivement stoppée à Diabaly et Konna. Mais c’est un échec politique. Les groupes armés ont proliféré, entraînant une déstabilisation de toute la région.
Le Mali serait donc devenu l’homme malade du Sahel ?
Toute la région est désormais ébranlée. Notamment au Niger, avec la création de l’Etat islamique dans le Grand Sahara, qui serait responsable de plus d’une dizaine d’attaques depuis sa création au printemps 2015. On observe un démantèlement du territoire national au profit de nouvelles territorialités controlées par de nouveaux pouvoirs locaux auto proclamés. Le septentrion était déjà une zone de non droit. C’est exactement la même chose avec le Massina depuis un an. Comment restaurer la souveraineté de l’Etat ? Avec les forces régaliennes ? L’armée malienne est déconsidérée après les exactions qu’elle a commises contre les peuls. Le conflit meurtrier entre les éleveurs peuls et les cultivateurs dogons prend des proportions inquiétantes [une trentaine de civils ont encore été tués lors d’affrontements à Koumaga dans le centre, en juin, NDLR]. Le Mali est un enchevêtrement de contradictions et de difficultés qu’IBK ne semble pas en mesure de résoudre.
Vous voyez la situation empirer ?
Beaucoup pronostiquaient des affrontements entre les pros et les anti-IBK après les résultats de la présidentielle. Finalement, la situation, pour l’instant, reste relativement calme. Mais quelle est la marge de manœuvre d’IBK ? Je ne vois pas de capacité ni de volonté de sa part de renouer avec le peuple malien. Il est contesté dans son pays, il n’a pas été légitimé par les urnes. Il est regardé de façon de plus en plus circonspecte à l’extérieur. Emmanuel Macron a montré une forme de mécontentement en se rendant directement sur la base des forces françaises à Gao sans passer par Bamako, lors de son voyage au Mali, en mai 2017. Mais le problème, c’est qu’il n’y a personne pour le remplacer. La classe politique malienne ne se renouvelle pas. Les vingt-quatre candidats à la présidentielle étaient tous de vieux dinosaures. Le très populaire Ras Bath, susceptible d’incarner un renouveau, ne s’est même pas présenté. Opposition, communauté internationale… Finalement, tout le monde a joué la carte du pouvoir par sécurité.
Propos recueillis par Nathalie Funès
(L’obs)
M.Ibrahim Boubacar Keita n’a aucune capacite ni les moyens pour resoudre la crise Malienne.Tot ou tard ,il faudra bien s’en rendre compte.Il ne dispose pas de pouvoir reel et ses allies visent d’autres objectifs contraires a la souverainete entiere du Mali,a son integrite territoriale et a la jouissance de ses ressources naturelles sur une base juste.Quand on fait une telle evaluation,on doit rechercher d’autres solutions aux problemes du Mali.Sarkosy et ses amis ont mis en place un plan a atteindre pour mettre le Mali sous leur controle et l’exploiter comme ils le veulent.C’est ce plan qui a ete mis en place jusque-la.Nous avons essaye de faire comprendre que les donnees etant telles il fallait d’autres approaches :une approche differente pour renforcer et armer notre armee,une approche differente pour choisir nos partenaires,une approche differente pour relancer la croissance Malienne après la guerre civile. Mettre fin a ces querelles partisanes pendant les hostilites,et pendant la reconstruction.Meme faire de la Berkhane une force Europeenne,meme armer l’armee des G5 du Sashel ,on n’est pas parvenu a le faire!Il fallait un autre homme qui a une comprehension Claire et nette des interets nationaux,un homme qui impose ses decisions et qui peut dire oui ou non!
@Bamake, tu es tres gentil avec Boua le Voleur! Qui vole une fois va voler deux fois, Boua va toujours voler les elections presidentielles ou legislatives ou communales. Donc ton humble avis est teinte de trop d’optimisme car a 73 ans Boua ne va pas changer, c’est comme demander au caiman de s’asseoir sur une chaise.
“Le problème c’est qu’ il n’y a personne pour le remplacer ”
Vraiment!
Ça veut dire clairement que le très respectueux et ami malien anthropologue pense que SOUMAILA CISSE N’EST PAS LA SOLUTION.
Quand la France a porté son choix sur le général DEGAUL en 1958,n’était il pas de la génération d’avant la guerre?
N’a t’il pas FAIT BOUGER ÉNORMÉMENT LA FRANCE?
Quand la France a porté son choix sur François Mitterrand en 1981 n’était il pas de la génération du gouvernement qu’ a remplacé celui mis en place par DEGAUL en 1958?
N’a t’il pas fait BOUGER la France?
On peut parler aussi de Jacques Chirac qui est sur la scène politique depuis le pouvoir exercé par DEGAUL dans les années 1960 qui est devenu président en 1995.
Quand on pense qu’il faut nécessairement renouveler la classe politique pour donner une bonne direction au pays,Ronald Reagan qui a été très apprécié par ses compatriotes était il de la même génération politique de ceux avec lesquels il competissait en 1981?
Le général DEGAUL en 1958?
François Mitterrand en 1981?
Jacques Chirac en 1995?
Conduire un pays ne nécessite que deux qualités :être PATRIOTE et avoir l’expérience et la compétence pour faire face aux problèmes soulevés.
Ni l’âge,ni le renouvellement de la classe politique ne sont les garanties pour donner une nouvelle direction au pays,sinon Sarkozy et Hollande seraient plus meilleurs que Jacques Chirac.
Ceux qui suivent l’actualité française savent qu’ Emmanuel MACRON est entrain d’échouer à faire respecter les promesses pour lesquelles les français ont porté leurs votes sur lui.Il est certes et incontestablement un jeune homme très brillant,mais pour le moment il ne montre pas les qualités d’un grand homme d’État qu’ a exprimé DEGAUL et Mitterrand.
POURQUOI notre anthropologue pense que SOUMAILA CISSE n’est pas la solution quand on constate qu’ il a parfaitement brillé dans toutes les structures qu’ il a dirigées?
Quand il a su aussi former un grand parti autour de lui montrant sa capacité à rassembler,une autre qualité d’un bon président qui fait défaut à IBK?
Il y a bel et bien quelqu’un en face.
OSER LUTTER ,C’EST OSER VAINCRE!
La lutte continue .
” … POURQUOI notre anthropologue pense que SOUMAILA CISSE n’est pas la solution quand on constate qu’ il a parfaitement brillé dans toutes les structures qu’ il a dirigées?… ” … /// …
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Est ce que, il faudrait comprendre que l’Auteur voulait dire que : – si Soumaïla était La Solution…, ” l’Opposition, la Communauté internationale… Finalement, tout le monde l’auraient choisi et n’auraient pas joué la carte du pouvoir par sécurité… ” ???
Erratum ;
” … Rien n’a été appliqué depuis trois ans. Il n’y a visiblement pas de volonté politique de la part du gouvernement malien. Sans doute en raison du risque de régionalisation. Les formes larvées de fédéralisme ne peuvent fonctionner que dans un état fort. Et le Mali n’est pas un Etat fort…
… Le Mali serait donc devenu l’homme malade du Sahel ?
Toute la région est désormais ébranlée. Notamment au Niger, avec la création de l’Etat islamique dans le Grand Sahara, qui serait responsable de plus d’une dizaine d’attaques depuis sa création au printemps 2015. On observe un démantèlement du territoire national au profit de nouvelles territorialités contrôlées par de nouveaux pouvoirs locaux auto proclamés. Le septentrion était déjà une zone de non droit. C’est exactement la même chose avec le Massina depuis un an. Comment restaurer la souveraineté de l’Etat ?
Avec les forces régaliennes ? L’armée malienne est déconsidérée…
… Le Mali est un enchevêtrement de contradictions et de difficultés qu’IBK ne semble pas en mesure de résoudre…
… Mais quelle est la marge de manœuvre d’IBK ? Je ne vois pas de capacité ni de volonté de sa part de renouer avec le peuple malien. Il est contesté dans son pays, il n’a pas été légitimé par les urnes. Il est regardé de façon de plus en plus circonspecte à l’extérieur…
… le problème, c’est qu’il n’y a personne pour le remplacer… Opposition, communauté internationale… Finalement, tout le monde a joué la carte du pouvoir par sécurité… ” … /// …
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Tout n’est pas perdu pour le Président IBK. Il pourrait laisser les élections législatives se dérouler en toute transparence, sans l’ombre d’une fraude. Montrer la probité de son régime. Autoriser l’application de la proportionnelle intégrale qui pourrait permettre une représentation importante de l’Opposition dans toute sa diversité à l’Assemblée Nationale…
Laisser le Peuple s’exprimer comme il l’entend en élisant les députés de son choix. Il se pourrait même que son statut de Président en place joue en faveur des candidats de son Parti. Le vote populaire chez nous étant parfois légitimiste… Il pourrait accepter une cohabitation à la Française ( celle actuelle ) de Monsieur MACRON et de son Premier Ministre qui ne sont pas de même bord politique…
Et si c’est l’Opposition qui gagne les Législative… ? Se résoudre à une cohabitation d’une autre nature où il aurait un Premier Ministre de pleins pouvoirs… ?
L’Une et l’Autre de ces deux cas d’éventuelle cohabitation pourrait aider le Président IBK à avoir plus de crédibilité, non seulement auprès des populations Maliennes, mais aussi à la représentation du Mali à l’INTERNATIONALE. C’est possible. Et ainsi, il n’aura pas raté ces deux mandats… Ce n’est que mon humble avis.
Vivement le Mali pour nous tous.
Tu es tres gentil avec Boua le Voleur! Qui vole une fois va voler deux fois, Boua va toujours voler les elections presidentielles ou legislatives ou communales. Donc ton humble avis est teinte de trop d’optimisme car a 73 ans Boua ne va pas changer, c’est comme demander au caiman de s’asseoir sur une chaise.
” … Rien n’a été appliqué depuis trois ans. Il n’y a visiblement pas de volonté politique de la part du gouvernement malien. Sans doute en raison du risque de régionalisation. Les formes larvées de fédéralisme ne peuvent fonctionner que dans un état fort. Et le Mali n’est pas un Etat fort…
… Le Mali serait donc devenu l’homme malade du Sahel ?
Toute la région est désormais ébranlée. Notamment au Niger, avec la création de l’Etat islamique dans le Grand Sahara, qui serait responsable de plus d’une dizaine d’attaques depuis sa création au printemps 2015. On observe un démantèlement du territoire national au profit de nouvelles territorialités contrôlées par de nouveaux pouvoirs locaux auto proclamés. Le septentrion était déjà une zone de non droit. C’est exactement la même chose avec le Massina depuis un an. Comment restaurer la souveraineté de l’Etat ?
Avec les forces régaliennes ? L’armée malienne est déconsidérée…
… Le Mali est un enchevêtrement de contradictions et de difficultés qu’IBK ne semble pas en mesure de résoudre…
… Mais quelle est la marge de manœuvre d’IBK ? Je ne vois pas de capacité ni de volonté de sa part de renouer avec le peuple malien. Il est contesté dans son pays, il n’a pas été légitimé par les urnes. Il est regardé de façon de plus en plus circonspecte à l’extérieur…
… le problème, c’est qu’il n’y a personne pour le remplacer… Opposition, communauté internationale… Finalement, tout le monde a joué la carte du pouvoir par sécurité… ” … /// …
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Tout n’est pas perdu pour le Président IBK. Il pourrait laisser les élections législatives se dérouler en toute transparence, sans l’ombre d’une fraude. Montrer la probité de son régime. Autoriser l’application de la proportionnelle intégrale qui pourrait permettre une représentation importante de l’Opposition dans toute sa diversité à l’Assemblée Nationale…
Laisser le Peuple s’exprimer comme il l’entend en élisant les députés de son choix. Il se pourrait même que son statut de Président en place joue en faveur des candidats de son Parti. Le vote populaire chez nous étant parfois légitimiste… Il pourrait se accepter une cohabitation à la Française ( celle actuelle ) de Monsieur MACRON et de son Premier Ministre qui ne sont pas de même bord politique…
Et si c’est l’Opposition qui gagne les Législative… ? Se résoudre à une cohabitation d’une autre nature où il aurait un Premier Ministre de pleins pouvoirs… ?
L’Une et l’Autre de ces deux cas d’éventuelle cohabitation pourrait aider le Président IBK à avoir plus de crédibilité, non seulement auprès des populations Maliennes, mais aussi à la représentation du Mali à l’INTERNATIONALE. C’est possible. Et ainsi, il n’aura pas raté ces deux mandats… Ce n’est que mon humble avis.
Vivement le Mali pour nous tous.
L’ élection ne pas obligatoire au MALI,LE peuple se libre de son choix, L’opposition pourront marcher jusqu’à la lune IBK sera renouveler second mandat le 4 septembre 2018 icha-allahou .
Je me demande ce que ce Monsieur pourra apprendre aux Maliens sur le Mali. Spécialiste du Mali, faux et mal fondé, car je suis sur qu’il ne connait pas le Mali comme il croit. Avoir vécu quelques semaines ou mois au Mali est-il suffisant pour en être spécialiste? Si tel était le cas, il y aurait des milliers de maliens spécialistes de la France. Nous n’avons pas besoin de ses observations dénudées ,car la matière ne pas en France et il fera bien d’analyser la mauvaise situation qui se vit actuellement dans son pays.
Je NE COMPRENDS PAS ¨POURQUOI NOTRE SITE ADMET DE TELLES PUBLICATIONS?
Si l’opposition est en manque de soutien à l’interne aussi bien qu’à l’externe, elle ne peut s’en prendre qu’à elle même, car s’est décrédibilisée aux yeux de beaucoup de personnes.
Ce ne sont pas les analyses piètres de ce pyromane mal intentionné, mal encadré et mal inspiré” qui pourront ternir l’image de notre pays,ce qui est le projet que l’opposition actuelle.
L’hypocrisie est propre à certaines personnes qui font semblant de défendre l’indéfendable à leur risque(se décrédibiliser, se ridiculiser, s’abaisser, se soumettre aux autres même si cela équivaut à une dénégation de sa personne, de son identité, de la vérité etc….)
Dieu veille bien sur le Mali.
Les Maliens n’oublient pas.
Boua est tres illegitime, et pire Boua veut diviser le Mali sur une base ethnique. Nous disons NON a la Republique du Malizawad pour que vive la Republique du Mali: Un Peuple, Un But Une Foi.
IBK n’a que faire de la légitimité démocratique, il est de ceux qui pensent que le ridicule ne tue pas. C’est pourquoi il n’hésite pas de se couvrir de ridicules pour arriver à ses fins. S’il peut continuer de profiter et de jouir des privilèges du pouvoir, les humiliations et le déshonneur lui laissent de marbre. N’est-ce pas que le ridicule ne tue pas ?
juste un verre de whisky chaud ou glacé je ne sais lui fait oublier toutes les humiliations!
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Je ne vois pas Boua whisky faire 5ans!
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