IBK face à un internaute : « Le nom de mon nouveau régime : «Le Despotisme» »

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Un internaute dénommé «Autre source» sur Maliweb, a réalisé une interview (imaginaire)  depuis Koulouba avec le nouveau Président Ibrahim Boubacar Kéïta. Lisez plutôt !

 

 

De notre envoyé spécial à Koulouba Boubacar Sakado.

 
Question : Boubacar vous êtes à Koulouba dans le palais présidentiel en compagnie du président Ibrahim Boubacar Keïta, pouvez-vous nous donner des détails sur cette rencontre ?
Oui, effectivement, je me trouve en compagnie d’Ibrahim Boubacar Keïta qui a accepté de répondre à mes questions.
Bonjour monsieur le président, merci de me recevoir malgré un emploi du temps chargé. Permettez-moi de revenir sur votre discours d’investiture car de nombreux Maliens ont été surpris par vos sourates de remerciement à Dieu  dans une République laïque. N’est-ce pas incompatible ?
IBK : Avec mes amis religieux qui m’ont aidé à prendre le pouvoir, nous avons décidé d’être moins laïques et de nous diriger petit à petit vers une République islamiste. Le chérif de Nioro y tient beaucoup et les Imams de Bamako en rêvent depuis longtemps.

 
Q : Monsieur le président, toujours dans votre discours d’investiture, à aucun moment vous n’avez remercié les électeurs qui ont voté pour vous, quelle en est la raison ?
IBK : La raison est toute simple, ces élections m’ont coûté une fortune, je ne vais quand même pas remercier des gens qui m’ont coûté autant d’argent.

 
Q : Monsieur le président, toujours dans votre discours d’investiture, à aucun moment vous n’avez eu un mot de compassion pour les victimes des inondations à Bamako. Quelle en est la raison ?
IBK : Le petit peuple qui bouche les fossés et caniveaux avec des ordures ne m’intéresse pas, je dois d’abord penser à ma famille. Maintenant, je suis sur la colline, je ne risque plus les inondations.

 
Q : Monsieur le président, toujours et encore dans votre discours d’investiture, vous faites l’apologie de l’ex président GMT alors que chacun sait qu’il a été un dictateur violent pour ne pas dire sanguinaire. Quelques temps auparavant vous êtes allé à Lomé au Togo vous recueillir sur la tombe et rendre un vibrant hommage à Gnassingbé Eyadema, «grand républicain africain», grand homme d’Etat qui aurait marqué l’histoire de l’Afrique. Et en effet, l’ancien président togolais aurait marqué l’histoire du continent pour en avoir été le premier putschiste, celui qui aurait tué de sang froid un président en exercice, celui qui aurait sévi pendant 37 ans d’une dictature absolue. Vous Semblez marquer une sympathie particulière pour le capitaine putschiste Sanogo au point d’en faire un général. Ma question monsieur le président, pourquoi cette admiration pour les putschistes et les dictateurs ?
IBK: C’est une très bonne question à laquelle je vais m’efforcer de répondre.
C’est vrai, je suis admiratif des putschistes, sanguinaires ou non peut importe l’essentiel c’est de prendre le pouvoir et le garder.
Quand on veut le pouvoir et diriger un pays comme le nôtre, il faut que ce pouvoir soit absolu et imposer ses volontés.

 
Q : Est-ce la raison pour laquelle toujours et encore dans votre discours d’investiture, à aucun moment vous ne prononcez le mot démocratie et que de façon volontaire vous ne citez pas la totalité du serment en particulier être le garant de la constitution et de respecter les lois.

IBK: Evidemment, les Maliens ne sont pas mûrs pour vivre en démocratie et dès que le parlement sera élu je ferais en sorte de changer l’actuelle constitution par une autre à la sauce IBK qui me laissera les mains libres pour diriger ce pays sans contestations ni murmures. J’ai les religieux et surtout l’armée en soutien et croyez-moi les Maliens vont filer droit.

 
Q : Monsieur le président, certains Maliens s’interrogent sur le choix d’un banquier comme Premier ministre ! Pourquoi ce choix ?
IBK: Le président, c’est moi, le Premier ministre c’est encore moi, je vais tout diriger. Oumar Tatam Ly ne s’occupera que des cordons de la bourse, les finances et c’est tout.

 

 

Q : Monsieur le président, il me semble entendre des bruits de travaux dans le palais, auriez-vous commencé sa réhabilitation ?
IBK : Non ! Pas de réhabilitation pour l’instant, je fais juste construire une pâtisserie à côté de mon bureau.

 
Q : A quel usage cette pâtisserie monsieur le président et qui sera le pâtissier?
IBK : Le pâtissier sera le Premier ministre chargé de me préparer un gros gâteau chaque matin que je mangerais seul bien entendu. Il n’y aura pas de partage, je les ai prévenus.

 
Q : Monsieur le président, comment pourra-t-on appeler ce nouveau régime ?
IBK : Nous l’appellerons «Le Despotisme» Tout pour la famille un peu pour les vrais amis, les autres sont déjà dans la misère et bien qu’ils y restent.
Merci monsieur le président d’avoir répondu avec une telle franchise à mes questions.

 

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2 COMMENTAIRES

  1. C’est bien fait pour vos putains de chapelets de merde et vos gueules 😆 😆 😆
    Et en plus, vous ne savez pas qu’on vous a mis un pédé comme premier ministre!!!!!!!!!!!!!!!!

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