Mme Touré, Safiatou Traoré, honorable député à l’Assemblée nationale est une technicienne supérieure en informatique. Mariée et mère de deux enfants, élue en commune III, elle s’est beaucoup investie dans l’humanitaire, avant de devenir un mordus de la politique. Elle se propose d’inscrire ses actions dans le cadre du développement du pays et de sa commune en particulier. Lisez !
Le psychiatre : Depuis quand honorable Safi, êtes-vous dans la politique ?
S.T : Depuis peu de temps ! Ma présence sur l’arène politique aujourd’hui est consécutive à une longue présence dans l’humanitaire à travers les ONG, les fondations et les associations d’utilité publique. A ce stade de décision, je suis mieux apte à défendre la cause des plus vulnérables.
Le psychiatre : Avez-vous posé des actes pour le développement de la commune III ?
S.T : Dans la commune III et aussi dans d’autres communes du Mali, j’ai posé des actes concrets pour le développement. Certainement je ne pourrais les énumérer tous. J’ai toujours mis l’individu au devant de tous les processus de développement. La qualité de la ressource humaine est prioritaire pour moi dans le développement d’un pays, d’une commune.
Raison pour laquelle mes actes prioritaires se sont portés sur la construction, l’équipement des écoles, la création des centres d’alphabétisation, de jardins d’enfants, des centres d’initiation en informatique, des centres d’appui conseil aux projets de développement. L’organisation des multiples séances de formation (formation de 100 femmes en hôtellerie et restauration, formation de 150 femmes en épargne-crédit, 100 jeunes en prévention du VIH/SIDA, code de la route, etc.)
D’autres actes ont suivis notamment la construction des centres de santé, des mosquées, des centres de conseil et d’orientation des plus vulnérables.
Je suis particulièrement fière de la solidarité de proximité qui prévaut dans la commune III, au nom de laquelle j’ai organisé des consultations régulières médicales avec don de médicaments.
De nombreux groupements de femmes ou de jeunes ont bénéficié de mon appui en moulins, séchoirs, équipements culinaires, sportifs, de sonorisation, de tricycle-moteur etc.)
Le psychiatre : en tant que femme qu’avez-vous à dire aux autres femmes qui veulent imiter l’honorable Safi pour son engagement ?
S.T : Je dirais aux autres femmes qui veulent m’imiter d’être optimistes et ambitieuse, et surtout de chercher à aller vers l’excellence.
Le psychiatre : d’autres pensent que la représentativité des femmes dans nos différentes institutions est faible, c’est-à-dire les femmes ne sont pas beaucoup représentées, selon vous, à quoi cela est-il dû ?
S.T : Oui ! La représentativité des femmes est faible dans les institutions, mais force est de constater une nette amélioration à nos jours.
A quoi cela est dû ? Je l’ai dit plus haut, il faut tendre vers l’excellence dans tous ce qu’on entreprend.
Le psychiatre : Quel est votre message à la population de la commune III ?
S.T : je dirais à la population de ma commune, merci. La pauvreté n’est pas une fatalité, ensemble nous vaincrons !
Le psychiatre : Honorable un mot à l’adresse de la jeunesse Malienne ?
S.T : A la jeunesse Malienne je leur demanderais d’étudier, d’étudier, d’étudier encore…
Le psychiatre : le psychiatre est un nouveau journal, qu’avez-vous à dire à ce journal ?
S.T : Bon vent au nouveau journal ‘’le Psychiatre’’ et faites tout pour nous prouver que le journalisme psychiatrique est possible.
Le psychiatre : Votre mot de la fin ?
S.T : Je vous dis merci pour le choix et l’intérêt que vous porter a ma commune et a ma modeste personne.
Je prie que Dieu et son prophète (PSL) me donnent la force de mettre en exécution les projets ambitieux que je nourris pour la commune III, ma commune. Je vous remercie.
Mamadou D Traoré
