Honorable Moussa Timbiné à propos de la conférence d’entente nationale : «Il ne faut pas arrêter le processus parce que certains ne sont pas d’accord»

1

Se prononçant sur la tenue de la conférence d’entente nationale, le Député élu en Commune V du District de Bamako, l’Honorable Moussa Timbiné est optimiste. Pour lui, la tenue de la conférence d’entente nationale est une bonne chose pour l’avenir et le devenir de notre pays.  Dans cet entretien réalisé en marge des assises de la Convention des partis politiques de la Majorité Présidentielle, les 25 et 26 mars dernier, au Grand Hôtel de Bamako, le 1erVice-président de l’AN a estimé que même l’opposition pourrait rejoindre la conférence d’entente nationale étant donné que l’accord a été signé en deux temps. Interview. 

 L’OBSERVATOIRE : Honorable, que pensez-vous de la conférence d’entente nationale?

   L’Honorable Moussa Timbiné: Je pense que c’est une bonne chose pour l’avenir et le devenir de notre pays. Il s’agit de la conférence d’entente nationale qui a été annoncée dans l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale, issu du processus d’Alger. Elle permettra de mieux expliquer les quelques points de désaccord parce qu’il y a un certain nombre de points dans l’Accord auxquels les parties prenantes n’étaient pas convenues de commun accord. Cette conférence d’entente nationale est une occasion pour qu’on revienne débattre sur toutes ces questions d’intérêt national afin qu’on sorte, unie autour d’une seule compréhension. Aujourd’hui, la tenue de cette conférence nationale avec les forces vives du pays, c’est un facteur qui doit permettre d’avancer dans le processus de paix et de réconciliation nationale en cours dans notre pays grâce à la bénédiction du Gouvernement et des partenaires.

L’Opposition n’a pas participé à la Conférence d’entente nationale. Votre réaction ?                                                                                                           

Vous savez quand vous prenez la signature même de l’Accord, elle a été déroulée en deux phases. Il y a eu le 15 mai ensuite le 20 juin, comme on l’a dit l’Accord d’Alger n’était pas un accord de paix ; c’est-à-dire, on s’inscrit dans une dynamique devant nous amener à la paix.  A  notre avis, il ne s’agit pas  à partir du lundi 27 mars jusqu’au 2 avril de pouvoir mettre fin à cette initiative.

Il s’agit d’amorcer le processus ; donc, c’est normal que certains ne soient pas au début. D’accord. Mais, avec  cette démarche de prendre le train en marche, ils peuvent avoir des points débattus au début de la conférence, auxquels ils donneront des définitions contraires. Mais,notre souci c’est qu’au moins qu’on annonce la base de cette conférence et qu’on permette aux uns et aux autres d’y participer avec le temps et au fur et à mesure de savoir comment on peut discuter sur les problèmes qui sont importants. Mais il ne faut pas arrêter le processus parce que certains ne sont pas d’accord.

Quelle est la position des groupes armés aujourd’hui?

 Eux aussi, au début, ils avaient une certaine résistance. Mais, je pense que de plus en plus tout porte à croire qu’ils prendront part aux assises. En tout cas, il y a une volonté manifeste de la part des mouvements armés de participer aux travaux de la conférence d’entente nationale.

Propos recueillis par  Amara BATHILY

Commentaires via Facebook :

1 commentaire

  1. VOTRE MANDATURE A ETE LA HONTE DE L’HISTOIRE AU MALI.
    RECONNAISSEZ VOTRE ECHEC SANS ACCUSE LES PARTENAIRES OU L’OPPOSITION.

Comments are closed.