Honorable Moussa Diarra, secrétaire général du Mouvement Yerewolo : “Il est un maillon essentiel du panafricanisme”

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En détention depuis un an, Adama Ben Diarra dit Ben Le Cerveau, le leader du mouvement pro-Kati Yèrèwolo-Debout sur les remparts, ne cesse d’attirer l’attention de ses militants et sympathisants. Récemment, un hommage lui a été rendu par ses camarades de lutte. Dans l’entretien ci-dessous, le secrétaire général du Mouvement, l’honorable Moussa Diarra, nous parle de l’état d’esprit des militants de Yèrèwolo.

Mali-Tribune : Nous sommes à un an de la détention de votre leader (Ben Le Cerveau). Comment  Yèrèwolo arrive-t-il à gérer cette situation surtout au niveau du moral des militants ?

Honorable Moussa Diarra : Notre slogan phare est : “La patrie ou la mort, nous vaincrons”. Nous avons juré de défendre la patrie jusqu’à l’ultime sacrifice, la mort. Ce qui veut dire que la prison n’est et ne sera jamais un frein à notre combat. Peut-être qu’elle peut nous ralentir dans notre progression, mais elle ne peut en aucun cas mettre fin à notre combat.

Au départ, beaucoup de nos militants et sympathisants avaient été affectés par cette crise.  Au fil du temps, ils se sont ressaisis et ont continué à se battre car seule la lutte libère, comme on a coutume de le dire.

Mali-Tribune : Le Mouvement a-t-il mené des démarches auprès des autorités, ainsi qu’auprès des notabilités du pays pour la libération de Ben ?

M D. : Yèrèwolo a mené des démarches officielles et officieuses auprès des autorités politiques, militaires, judiciaires et coutumières sans succès.

 Mali-Tribune : Qu’est-ce qui tarde sa libération ?

M D. : Je ne saurais le dire, mais une chose est claire, chaque jour qu’il passe en prison est un jour de moins pour la révolution au Mali et en Afrique car il est un maillon essentiel du panafricanisme aujourd’hui.

Mali-Tribune : Quelles sont les conditions de sa détention et son moral ?

M D. : D’après lui-même, il n’est pas en prison, mais en pèlerinage ce qui explique qu’il a le moral au beau fixe.

 Mali-Tribune : Avez-vous épuisé toutes les voies et moyens possibles pour sa libération ?

MD. : On a tapé à beaucoup de portes et on continuera à démarcher chaque fois qu’on jugera nécessaire jusqu’à ce qu’il soit libre.

 Mali-Tribune : Avez-vous un dernier appel à lancer pour sa libération ?

D. : L’appel c’est à l’endroit des autorités politiques et judiciaires pour demander leur clémence. Le peuple malien aussi bien que le peuple africain réclament Ben pour la continuité du combat de la souveraineté et de l’indépendance.

Propos recueillis par

Ibrahima Ndiaye

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