Guy Djoken est le directeur exécutif, du centre de la paix de l’Unesco aux USA, il a séjourné dans notre pays, dans la cadre de la prise de contact avec l’artiste Fantani Touré, qui doit recevoir le dimanche 25 septembre 2011, le grand prix du centre pour la paix de l’Unesco aux Etats Unis, comme meilleure artistes de l’année 2011. Guy Djoken a eu des entretiens avec les responsables de l’Unesco, le président des clubs et associations. Il a visité la ville de Bamako, dans l’entretien qu’il nous a accordé, il se dit très satisfait de sa visité au Mali. Car il a vu qu’il y a la paix au Mali, la démocratie et l’entente entre les peuples. L’image qui lui le plus frappé c’est de voir les animaux mangent ensemble dans une même poubelle.
Bamako Hebdo : Pouvez vous vous présentez à nos lecteurs ?
Guy Djoken : J’aime me présenter comme un panafricaniste, militant des droits de l’Homme et de la justice sociale. J’ai reçu plusieurs prix en ce sens tel que Le Prix Thurgood Marshall pour mon service communautaire exceptionnel. Actuellement, je suis le directeur exécutif du Centre UNESCO pour la paix basé à Washington, DC et président de la fédération américaine des Clubs centres et Associations UNESCO.
Je suis aussi enseignant et auteur de "What a Century!"; un recueil de poèmes engages publie en 1999 aux USA. Je suis aussi également président de la cellule NAACP de ma juridiction et Vice président de NAACP pour l’état de Maryland.
Parlez-le-nous du centre que vous dirigez, missions et objectif ?
Le Centre UNESCO pour la Paix a pour mission de favoriser la compréhension de la mission de l’UNESCO aux USA et de promouvoir ses idéaux en développant des programmes qui aideront à élever une nouvelle génération des jeunes épris de la paix qui placeront la dignité humaine au centre de leurs activités et en s’efforçant de rendre accessible la culture de la paix une marchandise de la vie quotidienne à travers l’éducation, la science, la culture et la communication.
Étant donné l’absence des USA a l’UNESCO pendant deux décennies 1980- 2000, beaucoup de jeunes américains n’ont pas eu l’occasion de connaître cette organisation qui joue un rôle crucial dans le maintien de la paix. Notre objectif est de palier à ce déficit et sensibilisant la jeunesse américaine sur l’importance de l’UNESCO. Notre centre est le premier centre créé après le retour des USA a l’UNESCO en 2003. Nous nous proposons de promouvoir les idéaux de l’UNESCO afin que la jeunesse américaine puisse les incarner. Nous travaillons étroitement avec les élus locaux, les jeunes, les universitaires, pour créer un environnement où l’esprit de paix sera privilégié
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Comment vous avez connu Fantani?
Les USA Africa Day où la journée de l’Afrique a été créée en 2005 par notre centre et a vu la participation de plusieurs artistes africains. C’est dans ce cadre que l’artiste Cheick Hamala Diabaté a été prime. C’est un grand artiste malien basé aux Etats Unis. Après sa distinction, il est devenu l’ambassadeur du centre et c’est grâce à lui que nous avons connu beaucoup plus d’artistes Africains et maliens et aussi des hommes politiques.
Fantani avait un concert aux USA et Cheick Hamala m’avait invité pour faire sa connaissance. Après ce contact, nous avons cherché à savoir ce qu’elle fait en dehors de la musique, pour mieux cerner le personnage afin de l’inscrire sur la liste de nos artistes. C’est ainsi qu’elle a été retenue parmi plusieurs artistes africains, cela à cause de son humanisme et des actions qu’elle fait pour les femmes et les filles, son combat plus son talent d’artiste international. Donc nous avons jugé nécessaire de la primer cette année comme meilleure artiste de notre centre.
Quel est le nom du prix qui lui sera décerné ?
Artiste de l’Année 2011
Est ce que vous aurez d’autres activités avec elle?
Oui, nous allons la supporter dans ses activités humanitaires tel que la lutte qu’elle mène contre l’excision des jeunes filles et pour leur éducation. Nous allons aussi travailler avec elle pour le succès du festival les voix de Bamako et beaucoup d’autres projets.
Avez-vous un mot de la fin ?
Ma visite au Mali m’a permis de connaître Fantani, sa famille et son équipe et le peuple Malien. Je suis très heureux qu’elle m’ait invité à venir a Bamako car je suis tombé amoureux du pays que je considéré maintenant comme mon pays. J’envisage de m’impliquer plus dans le développent social et économique de ce beau pays.
L’image que je garde est très positive, parce qu’il y a la paix, la démocratie cela est visible à tous les niveaux. Je vois que même les animaux ici peuvent manger dans la même poubelle, c’est une belle image, qu’on ne voit pas partout en Afrique. Vous avez un beau pays, stable et de paix. Je vais revenir.
Propos recueillis par Kassim TRAORE
