Opérateur économique de son état, il est un député élu du parti de la poignée de mains à Bafoulabé. Dans l’entretien qui suit, il aborde les directives du parti au sortir de la conférence régionale, la vie du parti et le score d’un passage au 1er de son candidat dans sa zone d’action. Très confiant et décidé à relever le défi, il ne s’en cache nullement pas.
Le Zénith Balé : Que peut-on retenir de la dernière conférence de Kayes à Bafoulabé ?
L’Honorable Gossi : J’affirme sans ambages que cette conférence a comblé les attentes du peuple Urd. Surtout que l’honneur nous a été fait par le candidat d’y assister. Alors, j’affirme et réaffirme que je n’ai aucun problème à Bafoulabé. Je ne me vante pas mais à Bafoulabé, nous sommes très soudés, très sereins. Alors, il ne peut avoir aucune fissure pour qu’un quelconque margouillat puisse y pénétrer pour nous diviser. Dans toutes les communes, c’est la main dans la main, en un mot c’est l’unité, la cohésion, la discipline et la justice. Et nous sommes très attaché aux principes sacro-saints qui nous lient aux partis amis dans nos communes. Donc, j’affirme que tout baigne dans l’huile et je dors comme le petit fils de la vendeuse de galettes. Et nous restons derrière notre candidat qui nous a dit de ne pas insulter qui que ce soit. Issus tous de très grande famille, nous ne pouvons pas que se tenir à ses vertus de notre pays.
ZB : Pourtant, il s’avère que le torchon brûle entre vous et vos conseillers, qu’en est-il réellement ?
Député Gossi : M. Dabo, ma parole n’est pas divine mais à la date d’aujourd’hui jusqu’à demain, seul mon parti peut avoir de nouvelles têtes mais personne au Mali ne peut me débaucher un militant à fortiori un conseiller. Je vous donne cette assurance et je souhaite que vous acceptiez de me suivre dès la semaine prochaine pour en être un des témoins oculaires. Bafoulabé, Diakon, Diala, Goundara, Tomora, Sidibéla, je m’en glorifie, ce n’est pas chez le député Gossi que des conseillers vont quitter pour suivre n’importe qui. Je vous en prie, il faut que les gens soient sérieux. Comment peut-on se coucher et uriner sur soi-même et puis dire qu’on sent bon ? Aucun des conseillers n’a ni promis encore moins n’est sorti. Pour terminer, j’affirme à haute et intelligible voix que tout baigne dans l’huile à Bafoulabé et que l’Urd et son candidat vont triompher au soir du 29 avril prochain. Mais, je vous prie de m’accompagner dans le cercle de Bafoulabé pour être témoin. Je ne suis pas journaliste mais vous dites que les faits sont sacrés et que le commentaire est libre. Donc, je veux que vous soyez témoin des faits. Sinon tous les mois ou toutes les semaines depuis un moment nous recevons de nouveaux membres. Et il y a seulement quelques jours, j’ai reçu des maires et conseillers. Et vous allez les écouter.
ZB : Quelle promesse à votre candidat ?
Député Gossi : Je prie tout d’abord le bon Dieu qu’il nous donne la chance de vivre en bonne santé jusqu’au 29 avril 2012. Et puis que les élections se passent dans la paix et la quiétude. Alors, au soir du 29 avril, je donne ma tête à couper à Soumaïla Cissé qu’il sera le 1er incontesté et incontestable à Bafoulabé. Je ne lui ai jamais tenu un tel langage mais je vous prends en témoin avec l’opinion nationale et internationale. Il faut l’écrire en gros caractère, je ne dis pas 100% mais de 60 à 70%.
ZB : Quel appel ?
Député Gossi : Je crois que je n’ai jamais parlé de mon candidat. Ceux qui parlent tout le temps de leur candidat sont mal implantés. Parce que c’est à nous de montrer que nous sommes forts, c’est cet avantage qui guide notre candidat avec son charisme à lui, son statut, sa personnalité. Et aujourd’hui, tout le Mali est fier d’être avec Soumaïla, d’être derrière cet enfant béni. A cause de sa carrière politique, administrative, au plan national qu’international. Soumaïla, il faut le dire est une fierté pour le Mali, pour les Maliennes et les Maliens. Il reste alors à chacun de saisir l’opportunité qui nous est offerte en 2012 pour l’amener à Koulouba afin de mettre fin au chômage des jeunes, de combattre la corruption, de relever les nombreux défis auxquels notre pays est confronté aujourd’hui. En un mot, redonner espoir au peuple.
Je vous dis qu’il est un homme très sociable qui reçoit tout le monde et n’importe quand. Sinon, il n’est pas mon frère, je l’ai connu à Bamako et grâce à son travail, à sa simplicité, à son engagement pour le Mali, je l’ai suivi et je reste avec lui pour toujours. Et Inch Allah, il sera le Président du Mali en 2012.
Par B. DABO
