Révélé au public malien, il y a de cela quelques années, le descendant de Fakoly, originaire de Kangaba dans le Mandé et qui a grandi en Côte d’Ivoire, Fousseyni Doumbia, puisque c’est de lui qu’il s’agit, nous revient en force avec un second album qui sortira, si tout va bien, dans les semaines à venir. Cette jeune star montante de la musique malienne a tout déménagé sur son chemin avec son premier album, qui continue d’ailleurs de cartonner sur les ondes des radios et dans les milieux d’ambiance. S’il promet qu’il y a aura encore plus de show avec l’album en chantier, il y a de quoi déjà s’impatienter. Entretien.
Bamako Hebdo : Qui est vraiment Fousseyni Fakoly ?
rnFousseyni Fakoly : Je suis un jeune artiste malien, né en Côte d’Ivoire de parents cent pour cent maliens qui avaient quitté Kangaba pour aller à l’aventure.
rn
rnComment êtes-vous venu dans la musique ?
rnLa musique pour moi est un don. C’est vrai que je suis issu d’une famille griotte, mais à part moi aucun autre membre de cette famille n’a vraiment mené une carrière d’artiste.
rn
rnJ’ai des tantes qui chantent lors des cérémonies de mariages et baptêmes, mais ça s’arrête là. J’ai commencé à le faire depuis mon bas-âge. J’ai d’abord commencé par le rap avec d’autres jeunes qui sont tous allés à l’aventure. C’est par la suite que je me suis consacré à la musique mandingue et j’estime que ma carrière solo, dans ce genre musical, me colle parfaitement.
rn
rnVous avez combien d’albums à votre actif ?
rnPour le moment, je n’ai qu’un seul album qui s’intitule " Allah kagni " avec beaucoup de featuring avec des artistes ivoiriens et maliens.
rn
rnA quand un prochain album ?
rnJe suis sur le second opus. Là, j’ai fini avec la maquette et la programmation. Dans quelques temps, je vais entrer en studio pour poser la voix et gonfler le son. La sortie, si tout va bien, est prévue pour Avril.
rn
rnDans cet album, quels sont les thèmes que vous abordez ?
rnJe parle un peu de tout. Les thèmes qui donnent à réfléchir, tels que les maux de la société, les femmes, la santé, la souffrance. La particularité, c’est que je parle peu d’amour, comme je ne suis très pas sentimentaliste.
rn
rnPouvez-vous me parler du titre ?
rnPour l’instant, je préfère en faire une surprise pour les fans et mélomanes. Au moment opportun, je vous en dirai plus.
rn
rnAvez-vous des projets à court, moyen et long termes ?
rnJ’ai des projets de voyage. Mais pas dans l’immédiat. En effet, grâce au premier album, j’ai eu beaucoup de contacts intéressants, ici et comme ailleurs. Mais je préfère me consacrer d’abord à la réalisation de mon prochain album.
rn
rnQuel est votre source d’inspiration ?
rnLes faits de la vie courante m’inspirent généralement et cela peut venir à toutes les occasions.
rn
rnParlez-moi de votre situation matrimoniale
rnJe suis célibataire, je n’ai pas encore l’âge de me marier. C’est vrai que je suis costaud, mais je ne suis pas encore majeur (rire).
rn
rnQuel âge avez- vous alors ?
rnJe préfère que mon âge soit gardé dans l’anonymat. Mais bientôt, si Dieu le veut, je me marierai.
rn
rnQuelle est votre vision de la musique malienne en tant que jeune ?
rnJe dirai que la musique malienne avance, mais on ne s’en rend compte que quand on quitte le pays. Le seul problème, c’est que les artistes ne sont pas solidaires. Entre nous, nous devons nous assister mutuellement, surtout qu’on essaye d’aider les débutants pour qu’ils puissent évoluer. A ce sujet, on peut prendre l’exemple sur Youssou N’Dour, Baba Maal et tant d’autres.
rn
rnAvec qui aimeriez-vous vous produire en duo ?
rnAvec Sékouba Bambino, Salif Kéïta, Soum Bill. Avec eux, un duo serait une très belle chose. J’en rêve d’ailleurs.
rn
rnAvez-vous quelque chose à ajouter ?
rnJe veux simplement dire à mes fans de se préparer car avec le deuxième album de Fousseyni qui sera bientôt sur le marché, ce sera le show. Encore plus que lors de la sortie du premier album. Je demande aussi aux femmes, qui me soutiennent beaucoup, de se préparer à recevoir mon tout prochain album car elles ne seront pas déçues.
rnFatoumata Mah Thiam KONE
“
