Founè Baïni est l’une des grandes figures emblématiques du griotisme malien. Charismatique et éloquent, il raconte avec fougue et clarté l’histoire des grands hommes du Mali.
Pour vous, nous l’avons rencontré.
26 Mars : Qui est Founè Baïni ?
Founè Baïni : Je suis Karamoko Camara dit Founè Baïni. Je suis le fils de Mahamadou Camara. Je suis originaire de Ségou. Mon grand père était Founè Ba Djegui Camara, le griot personnel de l’ex Président du Mali, Modibo Keita.
26 Mars : On entend souvent trois termes dans le jargon des griots : Founè, djéli, gnamakala, selon vous, quelles sont les différences entre ces trois termes ?
Founè Baïni : Dans les temps anciens, les ainés ont compris que, dans toute chose, il faut une organisation et une hiérarchie. Le djéli, c’est celui qui était le plus proche du roi. Il était son premier conseiller, son premier confident, il était obligé d’être en permanence à coté du roi. Pour les commissions, il était obligé de faire appel à des personnes pour aller transmettre les messages du roi dans les contrées. Ces hommes étaient appelés « les Founès ». Quand le roi transmet le message au griot, il le transmet aux Founès pour le dispatcher. Quant au gnamakala, c’est aussi un métier, qui prône la paix. Les gnamakalas sont là pour resserrer le tissu social, régler les problèmes internes entre les couples, les ethnies et entre les nobles.
26 Mars : que pensez-vous des conflits permanents entre les griots ?
Founè Baïni : Pour moi, il n’y a aucun conflit entre les griots. Je dirais plutôt que, c’est des petites mésententes liées aux revenus. Dans la société, il ya toujours des différences sociales que se soit chez les nobles ou chez les hommes de castes. Il y a toujours un peu de jalousie et de rivalité. Je pense que les petits problèmes entre les griots sont juste liés à l’intérêt. Il faut que, les griots acceptent que les gens n’aient pas les mêmes chances dans la vie. Donc, les revenus ne peuvent pas être les mêmes pour les uns et pour les autres.
Il ne faut pas se détacher de l’objectif principal, du métier de griot, qui est, de servir les nobles. Les griots sont les mêmes à l’essence, nous sommes là, les uns pour les autres.
26 Mars : que pensez-vous du processus de réconciliation qui est en cours dans notre pays ?
Founè Baïni : Je pense que, c’est bien, parce que, rien ne vaut la paix et le pardon dans un pays. Si quelqu’un doit souhaiter la paix au Mali, c’est nous les griots. Parce que, notre survie dépend de l’humeur et de la situation de vie des nobles (Horons). Quand les nobles sont heureux, nous les griots, nous en bénéficions.
Par ailleurs, Ce n’est pas quelqu’un d’autre qui va construire le Mali, c’est le travail des fils et des filles du Mali. On doit pour ce faire, accepter de se pardonner et de se réconcilier pour que le Mali aille de l’avant. Nous sommes tous frères. Qu’on soit noble ou homme de caste, au delà des appréciations personnelles, on doit tous jouer notre partition pour sauver l’honneur de ce pays. C’est Dieu qui donne le pouvoir et c’est lui qui le reprend. Son pouvoir est au dessus de toute conception et action humaine. Donc, qu’on arrête les querelles et que chacun attende son tour.
Propos recueillis par Rokya Berthé
koro king tu ne pouras jamais changer la societe malienne …….sambou a raison sur toute la longueur……nous somme fier de ce que nous somme…….pour te dire les maliens ne sont pas betes aujourdhui les nobles se marient avec les femmes de castes….d,apres sambou c,est du ««ka kolaja noncombolo«««« 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
Merci dogofaring, todo bem em Angola e com sua excelencia Dos Santos e sua familia? la verite est que pour Sambou le raciste le monde n’a commence d’exister qu’au 13eme siecle et a cesse d’exister au 13 eme siecle, c’est son probleme majeur et c’est du a sa vraie constipation intellectuelle due a la vie longue et tres dure dans le foyer a Paris.
En tout cas merci FOUNE BAINI CAMARA,nous qui vivons loin du pays ,ce rappel de l’histoire nous font du bien .Quoi de plus normale d’apprendre a la source,vous etes une bibliotheque.
Bibliotheque des legendes! reviens mon dogofaring le Mali t’attend avec ses multiples grosses bibliotheques ambulentes remplies de grandes legendes et du “wolofo baro” du 13eme siecle, tu vas ramaner ton frere Sambou le raciste avec toi.
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tienimango je suis tres fier de moi-meme car un etre humain croyant a Allah et qui sert l’humanite de part mes fonctions honorables, je te dirai de faire attention a ce que tu dis car Allah n’aime pas le blaspheme. Sambou est un raciste et si tu veux devenir raciste aussi c’est ton choix. Ta fierte doit etre autre chose que de nous dire que tu es ne de, combien as-tu paye Allah pour naitre d’un tel ou d’une telle? De grace! Que meurt le “griot” afin que vive l’artiste.
Mon cher Noumou.Nous n’avons jamais écrit nulle part que tel ou tel homme de castes est “maudit”!Nous avons toujours soutenu que dans la société traditionnelle du mandé, chaque homme(quelque soit son rang social) avait son rôle à jouer d’où la notion de complémentarité.La 1iere phrase de mon intervention vient d’un homme caste j’ai nommé Founè Baïny!Le fait que la société traditionnelle soit ainsi repartie est une réalité historique indéniable que mêmes les aïeux de nos aïeux ont vécu.C’est vrai que la religion mahométane a reconnu l’esclavage.Mais cette forme de servitude n’a rien à voir avec ce que nous connaissons aujourd’hui dans nos villages au Mali où dans certains milieux on est plutôt un”captif” sans jamais être un esclave!Par exemple dans le milieu maninka (et soninké?):il existe une forme d’esclavage entre les cousins germains dans une même famille qui peuvent être pourtant tous des nobles!C’est dire que la notion de caste n’est que de forme: “ka ko la diya niokon bolo dron” sinon le père de personne n’a été pris dans un champ de bataille ou acheté dans un marché aux esclaves!Il en est de même pour les Numu-grankè-Maabo…d’aujourd’hui qui ne sont pas forcement des personnes qui exercent le métier de la forge, du cuire ou de tisserand comme cela se passait dans le temps. 😉
Sambou le raciste, penses qu’Allah existe et arretes de raconter des inepties, tu nous dis des hallucinations, si tu vies des autres et depend des autres en France c’est ton choix et n’essayes pas de fixer l’histoire dans ton 13eme siecle, tu arrestes ton racisme et puis tu laisses le monde en paix.
un grand bonjour a la famille de foune banjan camara a tinkele …..koro veut qu on rejette tout nos coutumes et traditions koro ça jamais …..j,ai l,impresion que koro king n,est pas fier de ce qu,il est …moi tieni je suis samake du jitumu ma mere est fakoly et je suis três fier de moi meme ..sambou aussi est maninka du mande et il est três fier de ce qu,il est…..
Karamoko Tièni i dansoko-i ni ko!Koro King doit faire un tour au pays pour se ressourcer: il en a vraiment besoin!Même si on devait partir et revenir, moi je serais toujours un maninka du mandé, descendant ” des fiers guerriers dans les savanes ancestrales…” 😉
Salut SAMBOU,le probleme n’est pas seulement que koro king doit faire un tour au pays pour se ressourcer mais comment faire partir koro au pays,c’est la la question 😆 😆 😆 😆
Sambou le raciste, tu veux justifier ton existence en France a travers les inepties de Foune Camara, mais souviens toi bien que nos ancetres ne voyageaient ni par avion ni par voiture et ne vivaient pas en France et surtout pas dans un foyer a la rue Bara a Paris, ils n’utilisaient pas l’ordinateur et savaient pas utiliser l’electricite, alors sois un peu plus logique dans ta reflexion, il faut les suivre. Que meurt le griotisme afin que vive l’artiste.
“Il ne faut pas se détacher de l’objectif principal, du métier de griot, qui est, de servir les nobles. “Merci founè Baïny: au moins toi tu es fier d’être ce que tu es contrairement à plein d’autres qui se cachent aujourd’hui puisqu’ils ont honte d’être ce qu’ils sont…De toutes les façons dans le village on sait qui est qui, c’est dans la capitale et sur MWB qu’on se cache. Pour moi la plus grande fierté d’un homme est de suivre les traces de ses ancêtres. Ne pas faire cela, c’est simplement les renier. 😉 😉
Dans ce cas, mon cher, tu donnes raison au jeune forgeron mauritanien qui vient d’etre arrete et emprisonne, parceque selon ses recherches, les hommes de castes, djeli, founes et autres forgerons, quelque soient ce qu’ils feront ou accomplirons sont maudits par Dieu et n’auront jamais sa recompense. Ce n’est pas pour polemiquer, mais j’espere que vous avez suivi cette affaire qui a vu ce jeune chercheur mauritanien jette a la pature, y compris par le president esclavagiste mauritanien, qui a non seulement le taupet de reconnaitre la “veracite des propos du jeune forgeron” mais ensuite crie urbit et orbi que ce sera ains, en mauritanie, jusqu’a la fin des temps, car pour reprendre ses propos, on n a pas le droit de critiquer les hadis du prohete SAW.
Je suis d’ailleurs surpris, que ce debat n’est pas franchi la Mauritanie pour s’instaurer au niveau des religieux des pays noirs. Mon cher Sambou, je crois que nous devons plutot nous battre dans le sens de ne pas donner raison a ceux qui, ils sont nombreux, trouvent des justifications meme religieuses pour maintenir d’autres peuples dans l’ignorance.
Merci mon frere car Sambou le raciste merite honnetement une bonne reeducation, il a trop vecu dans un foyer en France et il a arrete l’horloge de l’histoire au 13eme siecle le temps de son createur Soundjata Keita comme le president Mauritanien qui l’a arrete au 6eme siecle.
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