Fin de Barkhane : « Le changement va dans le bon sens »

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DÉCRYPTAGE. Quelle appréciation poser sur la fin de l’opération Barkhane ? Ancien diplomate et fin connaisseur du Sahel, Nicolas Normand donne des clefs de réponse.

Ce jeudi 10 juin, Emmanuel Macron a annoncé la fin de Barkhane comme opération extérieure. Succédant à l’opération Serval déclenchée à la demande des autorités maliennes en 2013, pour barrer la route aux groupes djihadistes qui ambitionnaient de descendre vers le centre et le sud du pays, l’opération Barkhane déploie aujourd’hui quelque 5 100 soldats français à travers tout le Sahel. Après huit années d’engagement massif, cette décision intervient à un moment où le Mali vient de faire face à « un coup d’État dans le coup d’État », alors que le contexte sécuritaire est des plus compliqués. Y a-t-il un lien de cause à effet ? Quelque chose était en tout cas déjà en branle dans le sens d’une certaine retenue française quant à Barkhane. Le 3 juin dernier, Emmanuel Macron avait annoncé la suspension de la coopération militaire bilatérale de la France avec le Mali. Ce qui s’était inscrit dans la suite des événements liés au deuxième coup d’État apparaît aujourd’hui comme le premier coup de décélération de l’opération Barkhane, dont la fin comme opération extérieure est désormais actée.

Pour nous décrypter le sens d’un tel événement, Nicolas Normand s’est confié au Point Afrique. Ingénieur agronome, diplômé de l’École nationale d’Administration, ancien ambassadeur de France au Mali (2002-2006), au Congo Brazzaville (2006-2009) et au Sénégal (2010-2013), directeur international de l’Institut des Hautes Études de Défense Nationale (IHEDN) jusqu’en 2016, Nicolas Normand est aujourd’hui consultant, conférencier, assesseur à la Cour Nationale du Droit d’Asile (CNDA) et vice-président de l’association “Les Amis du Mali-Teriya-Sira”. Il est l’auteur du « Grand Livre de l’Afrique » (Éditions Eyrolles), ouvrage préfacé par Erik Orsenna de l’Académie française et consacré aux transformations de l’Afrique subsaharienne et à son devenir.

Le Point Afrique : Que pensez-vous de ce retrait de Barkhane et de son timing ?

Nicolas Normand : Cette décision de transformation radicale du dispositif militaire actuel était attendue et souhaitée par la majorité des connaisseurs, chercheurs ou présumés experts du Mali et du Sahel. Au Mali, les réactions sont plus partagées, mêlées d’inquiétudes, surtout pour les autorités qui se reposaient sur Barkhane, mais aussi pour les populations du nord qui sont très directement menacées par les extrémistes armés. Le timing vient d’une opportunité, celui du second putsch militaire à Bamako qui obligeait à reconsidérer notre coopération.

Le changement va, selon moi, dans le bon sens. Il fallait en tout état de cause faire le bilan des succès mitigés, des échecs ou erreurs après huit ans d’implication lourde des armées françaises au Mali et au Sahel. Ce qui était critiqué, c’est surtout le concept d’opération extérieure agissant de manière trop autonome par rapport aux armées locales. La domination française était aussi trop apparente et se prêtait aux accusations faciles de néocolonialisme. Se recentrer sur un dispositif plus multilatéral d’appui direct aux armées locales, par une certaine hybridation des forces, est clairement la bonne approche. Seule l’armée malienne doit être responsable in fine, mais elle doit pouvoir bénéficier des moyens techniques et humains qui lui manquent pour faire face. La France doit absolument poursuivre son appui, mais moins isolé et mieux recentré.

Malgré le nouveau dispositif désormais mis en place autour de Takuba avec des forces spéciales européennes et des armées africaines dans le cadre de la Minusma, que diriez-vous aujourd’hui de l’état de la résistance au terrorisme islamiste dans le Sahel ?

C’est un combat de longue haleine, sur des décennies probablement, sauf victoire des djihadistes. L’appui international ne pourra pas permettre de gagner la guerre. Le but est seulement de ne pas la perdre. Concrètement, cela signifie que la France, les forces européennes et autres donnent un répit au Mali, au Burkina Faso ou au Niger. Ce répit doit impérativement être utilisé pour traiter les racines du mal à trois niveaux : rendre opérationnelles les armées locales, administrer les territoires libérés en apportant des services aux populations, donner une possibilité d’intégration économique et sociale à une jeunesse montante mais sans perspective ni espoir.

Quel impact ce changement sur le théâtre d’opérations va-t-il avoir sur les populations, leur comportement vis-à-vis des troupes étrangères, leur moral aussi ?

Il faudra éviter le risque réel qu’un retrait de Barkhane se traduise par un abandon de certaines populations. C’est pourquoi, il faut procéder avec beaucoup de précautions pour que le nouveau dispositif puisse protéger au moins autant. Les forces françaises ou européennes sont appréciées par les populations civiles à leur contact. Elles ne sont en réalité décriées que par des activistes urbains éloignés du front. Les forces armées locales ont combattu le plus souvent avec courage et détermination, mais des éléments ont commis aussi des exactions contre des civils, peuls notamment : aucune tolérance ne peut être admise à ce sujet sensible. Une association plus étroite avec des forces internationales va dans le sens de la prévention des exactions.

Quelles conséquences politiques ce changement peut-il avoir au Mali mais aussi dans des pays en première ligne comme le Burkina et le Niger ?

Des conséquences positives à mon avis : une plus grande responsabilisation. Ne plus se reposer sur des forces étrangères, mais s’impliquer davantage dans la restructuration, la moralisation, la bonne gestion et le soutien des armées locales. Et également traiter les volets civils : retour de l’État, services effectivement rendus à la population.

La nouvelle donne va-t-elle encourager ou décourager les différents pouvoirs des pays du Sahel à dialoguer avec les djihadistes ?

Au Mali, et cela vaudrait ailleurs, toute négociation entre les autorités politiques et Iyad Ag Ghali ou Amadou Koufa entraînerait la cessation de l’appui français et probablement international. On ne combattrait pas pour un partenaire qui négocierait avec celui qui attaque des soldats français. Pas de double jeu. Le président Macron l’a dit clairement, et cela paraît être de bon sens.

Cela étant, les responsables maliens ou autres savent bien qu’une négociation dans les conditions actuelles serait en fait une capitulation. Les djihadistes demandent tout ou rien. Bamako n’acceptera ni un démantèlement du territoire en faveur d’un émirat pour Iyad ni une dictature obscurantiste et totalitaire au nom d’une conception dévoyée de la religion. Choguel Maiga, le nouveau Premier ministre du Mali, a aussi publiquement répété son attachement à un Mali intègre, laïc et républicain.

En outre, ceux qui croient en un compromis possible avec Iyad Ag Ghali (au prix de lourdes concessions pour Bamako) sont obligés d’admettre que cela laisse entier la question de l’EIGS, l’État islamique au Grand Sahara, qui refuse a priori toute discussion et terrorise coûte que coûte.

Les partisans de l’islam politique sont-ils en voie de gagner au Sahel même si c’est sur le long terme ?

Il y a un débat croissant à ce sujet et, certainement, une demande sociale montante d’islam politique et de remise en cause de la laïcité. Un islam politique au Sahel fait partie des devenirs possibles. Ce n’est pas nécessairement un mal, tout dépend de la forme prise. Il y a beaucoup de « nuances de vert » et il faut éviter une vision simpliste ou manichéenne, répandue. Nous sommes attachés à notre modèle laïc et démocratique, mais nous devons aussi accepter que les pays choisissent librement et souverainement leur régime. Il n’y a d’ailleurs pas que l’idéologie des Frères musulmans (peu répandue actuellement au Sahel) ou celle des Salafistes réformistes ou, pire, djihadistes. La République islamique de Mauritanie est un exemple possible de régime modéré se référant à l’islam, proche des modèles d’Afrique du Nord. Ce type de régime s’avère efficace contre les dérives extrémistes.

Mais il existe bien aussi au Sahel un risque de basculement dans une forme radicale et violente de salafisme, défendue par Al-Qaïda et l’État islamique (Daech), puissamment représentés par des groupes armés qui gagnent du terrain au Sahel alors que les États reculent. C’est une menace actuelle qu’il faudrait pouvoir renverser.

Quel impact entrevoyez-vous de l’évolution de cette situation sur la liberté d’expression et d’information ?

Cette liberté est pratiquement totale dans les États sahéliens, avec aussi les risques de diffusion de fausses nouvelles et manipulations. Je n’entrevois pas d’évolution, notamment parce que ces pays contrôlent déjà mal la situation dans tous les autres domaines. Mais, évidemment, un régime salafiste radical instaurerait une dictature dans tous les domaines, et surtout dans celui de la pensée et de son expression. Espérons que les responsables sahéliens auront la force morale de dénoncer et combattre la tentation extrémiste ou résignée d’une partie de leur opinion publique.

Source: https://www.lepoint.fr/afrique

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8 COMMENTAIRES

  1. Yugumane
    POURQUOI MACRON S’EN PREND AUX RUSSES ET AUX TURCS EN CE QUI CONCERNE LES AGISSEMENTS ANTI-FRANCAIS,SI LE MALI N’INTÉRESSE PAS D’AUTRES PUISSANCES MILITAIRES?
    Les diplomates russes et turcs courtisent les COLONELS.
    Ça veut dire qu’ils ont des INTÉRÊTS à défendre au Mali.
    Ce n’est pas forcément lié aux ressources du sous sol.
    L’ALGÉRIE À UNE RELATION PRIVILÉGIÉE AVEC LA RUSSIE,MAIS CE N’EST PAS UNE SOCIÉTÉ RUSSE QUI GÈRE LE PÉTROLE OU LE GAZ ALGÉRIEN.
    Le Mali a une relation historique avec la Russie ou l’URSS.
    Elle n’était pas gratuite.
    C’était gagnant-gagnant.
    LA PREMIÈRE RÉPUBLIQUE A FAIT LE CHOIX DE L’URSS POUR ÉVITER LE NEOCOLON FRANÇAIS QUI NE VEUT JAMAIS DE RELATION GAGNANT-GAGNANT AVEC SES COLONIES.
    Le choix de défendre les SÉPARATISTES touaregs est une manière d’éviter des relations gagnant-gagnant,même avec les touaregs qui seront obligés de perdre pour remercier la France de les avoir aider.
    LE CHOIX DE LA RUSSIE OU D’UN AUTRE PARTENAIRE AUTRE QUE LA FRANCE,C’EST LUTTER CONTRE LE NÉOCOLONIALISME.
    Ce serait plutôt inculte de penser qu’il faut laisser la France exercer royalement au Mali.
    OSER LUTTER,C’EST OSER VAINCRE!
    La lutte continue.

  2. La France n’est pas au Mali pour nos beaux yeux! La protection des rebelles touaregs est un prétexte pour justifier sa présence dans le Sahel. Elle est en connivence avec les Jihadistes aussi. Elle est la plus grande barrière pour l’obtention de matériels militaires adéquats pour nous défendre.
    Elle est ne veux pas quitter la veine hepato-portale des ses anciennes colonies car ce sang est tres facile a boir avec la bénédiction de nos leaders achetés. Les rationalisations moribondes, c’est de la poussière.
    Retournez chez vous et travaillez honnêtement pour vivre. Vos voisins non-neo-neo-colonialistes vous respecteront plus.
    Le Mali ira mieux si vous nous laissez en paix.

    • La plus grande barrière entre toi et l’équipement militaire adéquat est cette corruption congénitale de l’homme Malien. Cherches cette vidéo de Moussa MARA et écoutes le bien. Il dit qu’en tant que ex Premier Ministre et partant des dossiers qu’il détient, il peut dire que 75% du budget militaire est détourné, qu’il n’y a jamais eu d’embargo contre nous et que personne ne nous a empêché d’avoir quoi que ce soit pour nous défendre. Il va jusqu’à dire que n’eût été ce détournement de fonds, le MALI pouvait se passer des troupes étrangères aujourd’hui.

      Si on était dans un pays digne de ce nom, ce Mara serait déjà fusillé depuis trois semaines. Quant il était PM, c’est lui qui avait pris la défense de ces voleurs en disant qu’il ne peut pas initier des poursuites judiciaires pour la simple raison que le mot surfacturation ne figure même pas au code pénal. Qu’il y aura des sanctions administratives, mais pas de poursuites judiciaires pour surfacturation…

  3. Yugumane
    Repli tactique ou abandon d’une zone à l’ennemi c’est différent de les SOLDATS MALIENS FUIENT.
    Repli tactique est une décision des stratéges militaires ou de l’autorité politique.
    Il n’est pas le résultat de la lâcheté des SOLDATS.
    Le MINISTRE DE LA DÉFENSE D’ATT a dit publiquement aux soldats d’abandonner leurs positions.
    On disait même à ceux qui sont proches du Niger de franchir la frontière.
    C’EST COMME QUAND LE MARÉCHAL PÉTAIN DÉCIDE DE SIGNER L’ARMISTICE AVEC HITLER OBLIGEANT DE GAULLE À LUI DÉSOBÉIR.
    On n’a pas parlé de la lâcheté des soldats français.
    Le retrait des SOLDATS des zones du Nord pour permettre aux jihadistes de s’installer est une décision politique.
    IL EST LE RÉSULTAT DE L’ABSENCE DE L’AUTORITÉ POLITIQUE ET DE L’ARRESTATION DES OFFICIERS SUPÉRIEURS APRÈS LE COUP D’ÉTAT.
    Mais à dessein on a accusé nos guerriers.
    PENDANT L’OCCUPATION NOS PAYSANS N’ONT JAMAIS ÉTÉ INQUIÉTÉS.
    Ils menaient normalement leurs activités.
    Il n’était exigé des jihadistes que le respect des règles salafistes.
    Depuis l’intervention française,les jihadistes ont changé de stratégie.
    Ils s’en prennent aux populations.
    qui réfusent de les suivre d’où le conflit peulh-dogon.
    C’EST LA PRÉSENCE DE L’ARMÉE FRANÇAISE QUI A PERMIS L’INTENSIFICATION DE L’INSÉCURITÉ.
    Elle part maintenant pour laisser L’ÉTAT MALIEN,qu’elle a mis au même d’égalité que les SÉPARATISTES,géré les conséquences de sa présence.
    On est obligé de faire appel à d’autres partenaires.
    LA RUSSIE NE VIENT PAS SE BATTRE POUR LES MALIENS,MAIS POUR FAIRE DES AFFAIRES.
    Elle donne au Mali ce qu’il a besoin(la sécurité).
    En contre-partie,le Mali lui donne ce qu’elle veut.
    À la différence de la France,la Russie ne vient pas défendre les SÉPARATISTES,obligé l’Etat du Mali à signer un accord qui leurs est favorable.
    OSER LUTTER,C’EST OSER VAINCRE!
    La lutte continue.

    • Oui SANGARÉ, je vois d’autres incultes parlant de partenariat gâagnan-gâagnan avec la Russie et la Chine, qu’est-ce que le Mali a à offrir aux Russes et aux Chinois pour qu’ils viennent se faire tuer à Kidal ? Continuez à raconter des balivernes, on verra la suite d’ici la fin d’année quand les bases Françaises auront quitté le Mali. Après le départ des troupes étrangères on verra si vous méritez d’être mis au même pied d’égalité que les combattants intrépides du désert. Avant l’arrivée de la France les djihadistes ont régulièrement envoyé l’État Malien chier. AG Aly nous a maintes fois dit qu’il n’a rien à négocier avec le Mali car il ne transigera pas sur la Charia, que le Mali doit choisir entre l’unité et la laïcité car il n’aura pas les deux. Si aujourd’hui le Mali est sur le même pied d’égalité que le MNLA et Ançar Ed-dine c’est le Mali qui a gagné. 💡💡💡

  4. “Elle(L’ARMÉE MALIENNE)doit pouvoir bénéficier des moyens techniques et humains qui lui manquent pour faire face”.
    On s’exprime ainsi huit ans après l’intervention française.
    En 2013,le discourt c’était les SOLDATS MALIENS fuient le combat.
    Le NÉOCOLON adapte ses déclarations en fonction de ses visées du moment.
    En 2013,il fallait justifier la lâcheté des soldats maliens afin de permettre aux soldats français d’être maître des lieux.
    Il ne faut pas faire l’école de la guerre pour comprendre que des stratégies ont été conçues et exécutées pour étaler la lâcheté des soldats maliens.
    C’est ainsi qu’on a vu sur les réseaux sociaux des SOLDATS MALIENS abattus au dos pour montrer qu’ils fuyaient.
    Un CAMP bombardé de loin oblige ses occupants à fuir les bombes,non à fuir le COMBAT.
    Des motaristes positionnés,dont on se demande comment ils font pour les avoir dans une zone de guerre et pour les ravitailler en carburant,sont lancés à la trousse des soldats maliens.
    Des militaires maliens ont témoigné que les camps sont attaqués chaque fois après la visite des officiers français.
    QUEL MALIEN N’A PAS ÉTÉ TÉMOIN DU SACRIFICE DU CAPITAINE SANGARE ET DE DES HOMMES À LA FRONTIÈRE MAURITANIENNE.
    Après avoir alerté sa hiérarchie de la puissance de frappe de l’ennemi afin que le camp puisse bénéficier des renforts,le CAPITAINE SANGARE et ses éléments ont été abandonnés sans appui pendant le combat.
    IBK s’est soumis à L’AUTORITÉ POLITIQUE FRANÇAISE.
    Il a laissé le NÉOCOLON humilier nos sodalts pour permettre de démontrer aux restes du monde que “si la France part les jihadistes vont prendre Bamako”
    Avec le départ d’IBK,la donne a changé.
    La France constate qu’après L’ÉCHEC de sa présence au Mali pendant huit ans,elle risque d’être délogée par un autre partenaire notamment la Russie,elle agit autrement en essayant de permettre à L’ARMÉE MALIENNE de contrôler la situation tout en rendant sa présence militaire indispensable puisqu’elle ne veut pas partir.
    LE LIEN CRIMINEL DE LA FRANCE AVEC LES SÉPARATISTES TOUAREG TRAHIT SES INTENTIONS RÉELLES AU MALI.
    Elle a beau essayer de justifier sa présence par la faiblesse de L’ARMÉE MALIENNE,on ne comprend pas son appui aux SÉPARATISTES contre L’ARMÉE MALIENNE.
    POURQUOI LA FRANCE CONTINUE À SOUTENIR LES SÉPARATISTES TOUAREG MALGRÉ LEUR LIEN PROUVÉ PAR L’ONU AUX TERRORISTES QUI ATTAQUENT RÉGULIÈREMENT LES POSITIONS DE L’ARMÉE MALIENNE?
    On ne peut nier que le noeud du problème malien est dans cette relation intime que la France entretient avec les SÉPARATISTES touaregs.
    Un dirigeant malien qui veut défendre les INTÉRÊTS SUPÉRIEURS DU MALI doit exiger à la France toute relation avec les SÉPARATISTES touaregs au risque de la cessation de toute collaboration.
    Tant qu’on continue à jouer à l’hypocrite L’INSÉCURITÉ entretenue par le jeu géostratégique de la France ne cessera jamais tant que la France n’aura pas obtenu l’autonomie pour les SÉPARATISTES touaregs.
    “Les activistes urbains éloignés du Front” gênent énormément la stratégie criminelle de la France contre l’Etat du Mali.
    On n’a pas besoin d’être au front pour constater que les populations étaient plus sécurisées quand les jihadistes contrôlaient les deux tiers du territoire qu’après l’intervention de L’ARMÉE FRANÇAISE.
    En 2012 avant l’intervention de L’ARMÉE FRANÇAISE,les maliens se déplaçaient sur tout le territoire sans être inquiétés par les terroistes.
    Les populations étaient même plus protégées contre les bandits car ils étaient sévèrement sanctionnés par les jihadistes.
    Qui peut contester le caractère NÉOCOLONIALISTE du refus de la France de négocier avec les jihadistes au prétexte qu’elle veut un ÉTAT LAÏC alors qu’elle a un lien très étroit avec les pays du golf qui appliquent la SHARIA?
    La France ose t’elle empêcher les maliens de négocier avec les jihadistes,si elle ne pense pas que le Mali fait partie de ses colonies?
    C’est le néocolonialisme qui s’exerce au Mali depuis JANVIER 2012 quand la France a formé une rébellion touareg contre le Mali associée aux jihadistes algériens entretenus par ATT depuis 2003 avec comme intermédiaire un certain IYAD AG GHALY.
    On refuse la négociation avec ce dernier,non pas qu’il veut instaurer la SHARIA,mais qu’ il demande le départ de L’ARMÉE FRANÇAISE.
    Le jour où IYAD AG GHALY jugera la présence de L’ARMÉE FRANÇAISE indispensable la France va sans honte changer de position comme vient de faire les américains en acceptant de s’assoir sur la même table que les Talibans alliés des jihadistes honnis responsables de l’attentat du 11 septembre 2001.
    OSER LUTTER,C’EST OSER VAINCRE!
    La lutte continue.

    • 😛😜 SANGARÉ le Romancier, peux-tu oublier souvent et dire la vérité ? J’ai constaté que souvent quand tu oublies tu dis la vérité mais ces derniers temps tu n’oublies jamais et tu ne fais que nous gaver de mensonges nuits et jours.

      Avant l’arrivée des Français en 2013, peut-être que toi en tant que SANGARÉ étais libre de circuler partout dans les zones djihadistes sans crainte mais ce n’était pas le cas des autres Maliens. C’est encore toi qui as besoin que l’on te prouve la lâcheté du guerrier Bambara sinon le repli tactique s’était produit sous les projecteurs du monde entier. En ce moment ni MISMA, ni MINUSMA, ni SERVAL encore moins BARKHANE n’était présent sur le sol Malien. Les 2/3 du territoire Malien ont été abandonnés au MNLA sans combats si ce n’est pas la fuite au combat comment tu expliques cela ?

      Je sais que tu as des problèmes mentaux sinon j’allais te demander pourquoi la RUSSIE qui n’a pas secouru l’Arménie viendrait se sacrifier pour des fainéants Maliens sous leurs insultes ? Malgré que l’Arménie ait quitté l’URSS depuis 30 ans, c’est le RUSSE qui reste sa langue officielle, ce qui veut dire que c’est en Russe que le Président s’adresse à son peuple. Si la Russie n’a pas jugé nécessaire de se sacrifier pour son protégé et son enfant qui est le pays des Arméniens à ses frontières pourquoi viendrait-elle se faire tuer pour des Nègres à 10 000 kilomètres de ses frontières ?

  5. ” … Seule l’armée malienne doit être responsable in fine, mais elle doit pouvoir bénéficier des moyens techniques et humains qui lui manquent pour faire face. La France doit absolument poursuivre son appui, mais moins isolé et mieux recentré…
    Question :
    Malgré le nouveau dispositif désormais mis en place autour de Takuba avec des forces spéciales européennes et des armées africaines dans le cadre de la Minusma, que diriez-vous aujourd’hui de l’état de la résistance au terrorisme islamiste dans le Sahel ?
    Réponse :
    « … C’est un combat de longue haleine, sur des décennies probablement, sauf victoire des djihadistes. L’appui international ne pourra pas permettre de gagner la guerre. Le but est seulement de ne pas la perdre. Concrètement, cela signifie que la France, les forces européennes et autres donnent un répit au Mali, au Burkina Faso ou au Niger. Ce répit doit impérativement être utilisé pour traiter les racines du mal à trois niveaux : rendre opérationnelles les armées locales, administrer les territoires libérés en apportant des services aux populations, donner une possibilité d’intégration économique et sociale à une jeunesse montante mais sans perspective ni espoir…
    La nouvelle donne va-t-elle encourager ou décourager les différents pouvoirs des pays du Sahel à dialoguer avec les djihadistes ?
    Au Mali, et cela vaudrait ailleurs, toute négociation entre les autorités politiques et Iyad Ag Ghali ou Amadou Koufa entraînerait la cessation de l’appui français et probablement international. On ne combattrait pas pour un partenaire qui négocierait avec celui qui attaque des soldats français. Pas de double jeu. Le président Macron l’a dit clairement, et cela paraît être de bon sens… ‘’ …///…

    :
    “… On ne combattrait pas pour un partenaire qui négocierait avec celui qui attaque des soldats français. Pas de double jeu. Le président Macron l’a dit clairement, et cela paraît être de bon sens… ”

    C’est juste.
    C’est normal. C’est pourquoi les Maliens ne comprennent pas que l’Armée Malienne n’ait pu entrer dans Kidal, au moment de la reconquête, à la suite de l’opération Serval déclenchée à la demande des autorités maliennes en 2013, pour barrer la route aux groupes djihadistes qui ambitionnaient de descendre vers le centre et le sud du pays.

    ” … Cela étant, les responsables maliens ou autres savent bien qu’une négociation dans les conditions actuelles serait en fait une capitulation… ”

    :
    Ça aussi…, c’est vrai.
    Dieu nous en garde… !

    Vivement le Mali pour nous tous.

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