Fin de Barkhane au Sahel : « Nous sommes en face de notre réalité »

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ENTRETIEN. Homme politique malien, Clément Dembélé pose un regard sans concession sur l’évolution de son pays au moment où la France entend se désengager du Sahel.

Après avoir annoncé la reprise de sa coopération militaire avec l’armée malienne, la semaine dernière, la France va donner des détails sur le réajustement de son dispositif militaire au Sahel, lors du sommet du G5 Sahel qui se tient ce vendredi 9 juillet. C’est la première réunion depuis que Paris a annoncé la réduction de sa présence militaire, alors que Tchad et Mali doivent mener de délicates transitions politiques et que les djihadistes restent omniprésents. Ex-candidat à la présidentielle de 2018, activiste connu pour ses positions anticorruption, l’universitaire Clément Dembélé* a séjourné en prison après avoir dénoncé les malversations du clan IBK. Pour Le Point Afrique, il décrypte les enjeux de cette rencontre et décrit les mécanismes qui ont conduit son pays là où il se trouve, soixante ans après son indépendance.

Le Point Afrique : Quelle appréciation posez-vous sur la fin de l’opération Barkhane ?

Clément Dembélé : Je ne suis ni pro-français, ni pro-russe, je suis pro-malien. Cela veut dire que nous devons gérer notre problème à la malienne. Nous sommes face à notre destin. Nous sommes en face de notre réalité et aussi en face de notre propre histoire et nous ne devons plus être ces petits-enfants qu’il faut prendre par la main, pour citer Victor Hugo. Nous devons nous arracher de cette idée que nous ne pouvons rien faire sans l’Occident. Ça va être très compliqué pour nous si et seulement si nous ne sommes pas conscients que notre problème, c’est nous-mêmes et la solution, c’est nous-mêmes. La communauté internationale doit respecter la volonté du peuple.

Mais le temps presse, l’élection présidentielle doit se tenir en février 2022…

L’élection présidentielle ne doit pas avoir lieu dans ces conditions. La Constitution dit que lorsque l’ensemble du territoire n’est pas sécurisé, il ne peut pas y avoir d’élections.

Ce n’est pas la France qui va tenir les urnes, et quand bien même, on ne mettra pas de bulletin dans les urnes. Nous ne sommes pas des enfants de la France. Nous ne sommes pas les enfants de la communauté internationale. Nous faisons partie de la communauté internationale, mais elle doit être regardante pour notre bonheur et nous sommes assez grands pour savoir ce que nous voulons. Nous avons besoin, aujourd’hui, de réussir les réformes économiques, judiciaires, institutionnels, et surtout territoriales et sécuritaires à partir d’une nouvelle doctrine militaire. Si la communauté internationale veut nous aider qu’elle nous aide à réformer notre armée, à la renforcer, à sécuriser notre territoire au lieu de nous mettre la pression pour la pseudo-démocratie électorale. La démocratie, ce n’est pas seulement l’élection, c’est aussi la manière dont se déroule le processus électoral. Nous voulons de bonnes élections afin que le pouvoir qui en sortira soit le plus légitime possible et qu’il puisse travailler sérieusement pour le peuple malien. Pour l’instant, les conditions ne sont pas réunies.

La France a fixé comme ligne rouge de son soutien au Mali la non-négociation avec les djihadistes. Qu’en pensez-vous ?

Certains dirigeants maliens sont tentés de dire qu’il faut négocier avec les djihadistes ou du moins accepter certaines conditions, c’est une réalité.

Aujourd’hui, il y a plus d’une centaine de villages qui ont signé des accords avec les djihadistes et les groupes armés pour avoir la paix. Parce que d’un côté la France met son veto, mais de l’autre les populations sont livrées à elles-mêmes. Dans les cas où les djihadistes bloquent des villages, il n’y a que l’armée malienne qui peut intervenir, mais elle n’est pas toujours équipée et aussi il faut souligner que ce sont des Maliens qui parfois intègrent ces groupes. C’est compliqué d’attaquer frontalement sur le plan militaire des voisins, des connaissances ou des membres de famille. C’est d’autant plus difficile que la Minusma dans son contrat n’est pas autorisée à intervenir dans les villages, seulement dans les zones interurbaines. Donc, les djihadistes prennent des villages entiers en otage pendant des mois. C’est ce qui s’est passé dans le village de Farabougou.

Ils tiennent un discours bien rodé en disant qu’ils viennent rétablir l’ordre, qu’ils ne tueront personne, qu’il suffit que les villageois suivent leurs règles, prient, leur paient un impôt. Pendant ce temps, à Bamako, les militaires sont en train de s’arracher pour avoir des postes, tout ce qui les préoccupe, c’est le luxe de Bamako, le reste du Mali est abandonné. Si vous parcourez le reste du pays, vous ne rencontrez pas de militaire. Soit ils sont dans les camps retranchés, soit ils sont à quelques postes de contrôle. Sinon, dans le reste du pays vous ne rencontrez ni policier, ni gendarme, ni militaire. Comment voulez-vous qu’on lutte contre les djihadistes alors qu’il n’y a même pas de présence physique des autorités maliennes ! Il y a plus de 300 écoles fermées par les djihadistes, 180 % du territoire malien est abandonné par les dirigeants maliens.

Vous affirmez sur ce point que la corruption endémique dans le pays y est pour beaucoup, comment ?

Les djihadistes ont réussi à convaincre des populations en inversant le rapport qu’elles avaient avec la justice et la gouvernance. Quand vous avez quelqu’un qui n’a pas le minimum de service, pas d’eau potable, pas d’école, et que les djihadistes arrivent, en apportant un peu d’eau, de nourriture et puisqu’il n’y a pas d’école, envoient les enfants à l’école coranique, le choix des populations est vite fait. Quand on te vole ton bétail, et que les djihadistes promettent de t’aider à le retrouver, punissent les responsables du vol et en échange te demandent d’être avec eux et de suivre la charia, beaucoup cèdent. Pourquoi ? Parce qu’on s’est rendu compte qu’avec la justice malienne quand on vole ton bétail et que tu portes plainte au tribunal, le juge peut te condamner parce qu’il a reçu un port de vin de celui qui a volé et qui se trouve être un notable. Le juge peut te mettre injustement en prison parce que tu refuses de verser un pot-de-vin. Comment voulez-vous que ces populations abandonnées et frustrées fassent ?

Je ne suis pas en train de dire que la charia est une solution ou qu’il faut absolument dialoguer avec les djihadistes. Je suis tout simplement en train de décrire comment les djihadistes sont en train de reconquérir le territoire parce que nous avons abandonné ces populations, les dirigeants ont abandonné les territoires et finalement, les gens ne croient plus à l’État, mais croient au diable et le diable est trompeur. C’est plus qu’un piège et ça détruit la République, ça détruit la nation, ça détruit tout.

Qu’espérez-vous de la transition en cours ?

Je pense que la priorité doit être donnée aux réformes. Car jusqu’ici aucune des missions que la transition ne s’est assignée, tels la sécurisation du territoire, la refonte du système éducatif, la lutte contre la corruption, les réformes institutionnelles ou économiques n’a été engagée. Il faudrait s’y atteler avant d’aller à l’élection présidentielle. Nous ne sommes pas d’accord pour organiser des élections dans les mêmes conditions qu’avant avec les mêmes acteurs prêts à tripatouiller les urnes.

Pour éviter ce scénario qui nous a conduits à deux coups d’État, nous devons d’abord lutter contre la corruption de l’armée malienne même si cela doit prendre encore des mois.

Qu’avez-vous, concrètement, comme preuve de la mauvaise gestion du pays ?

Nous avons découvert plusieurs dossiers de détournement de fonds au sein de l’armée malienne. Une récente loi de programmation militaire qui organise l’achat d’armement, la formation et l’équipement des militaires a débloqué la somme de 1 230 milliards de francs CFA, soit 900 millions d’euros pour l’armée. Sauf qu’il n’y a aucune traçabilité. Mais les Maliens savent que ces fonds ont été impunément détournés par des officiers supérieurs et quelques politiciens. Le nouveau gouvernement a un ministre de la Justice aux affaires, nous lui demandons de se saisir du dossier. J’ai fait mes propres calculs, il suffit de prendre les 1 230 milliards de francs CFA pour réformer concrètement notre armée. Vous savez qu’on pourrait rien qu’avec 615 milliards doter notre armée de 20 hélicoptères de combat pour couvrir chaque région du pays et équiper chaque militaire malien de deux kalachnikovs et 3 000 balles.

Qu’est-ce que la crise actuelle dit de l’armée malienne ?

Nous avons une armée qui est très mal organisée, mal formée, mal équipée et depuis vingt ans, elle a été politisée. Notre armée n’a plus sa capacité de défense et les différents régimes maliens y ont participé avec la complicité de la communauté internationale.

Les partis politiques se sont servis de cette armée pour accéder au pouvoir. Maintenant, les militaires ne peuvent plus évoluer dans l’armée s’ils n’appartiennent pas à un parti politique.

Les hauts gradés de l’armée malienne sont devenus des milliardaires. Ils construisent des immeubles dans les plus beaux quartiers de Bamako, ils sont tous entassés dans la capitale sous les climatiseurs et ne vont plus sur le champ de bataille. Le Mali est en train de tomber progressivement entre les mains des terroristes et des djihadistes. On perd tous les jours un peu plus de terrain, mais la préoccupation première des militaires, c’est de construire.

Comment politiques et militaires en sont-ils arrivés là ?

Ça a commencé avec l’avènement de la démocratie. Quand Moussa Traoré est tombé après le coup d’État qui a mis fin à 23 ans de règne, il y a eu une transition de 18 mois, puis le pouvoir a été remis aux civils. Ces civils étaient en grande partie issus du monde intellectuel, ils étaient rassemblés au sein de l’Association pour la démocratie au Mali, l’Adema. C’est comme ça que le président Alpha Oumar Konaré est arrivé au pouvoir, mais aucun de ces intellectuels n’était vraiment préparé. Ils étaient animés d’une bonne volonté patriotique pour servir le pays, mais ils n’étaient pas préparés pour la gestion du pouvoir.

C’est durant cette période que les politiques ont pris goût au pouvoir sous le regard des militaires qui étaient pour un grand nombre détachés dans plusieurs ministères. Ils ont découvert qu’avec une signature on pouvait détourner des milliards, faire des fausses factures ou de la surfacturation. Ils ont affamé les Maliens, détruit notre système agricole, et mis à mal notre éducation avec ce qu’on a appelé à l’époque, la nouvelle école malienne. Les financements sont venus de l’extérieur du FMI et de la Banque mondiale. Ce sont eux qui ont financé l’école malienne sur la base du projet « une école, un village ». Des centres de formation de formateurs des enseignants ont été fermés. À la place, on a construit des murs dans chaque village dans lesquels on a placé des mécaniciens, des menuisiers, des réparateurs qui ont donné des cours à des enfants. Et nous avons appelé ça des écoles.

Ce système a perverti l’aristocratie malienne en commençant par le haut, présidents, ministres, ensuite magistrats, douaniers, policiers et les enseignants. C’est toute une chaîne. Un magistrat vole un policier qui à son tour va voler un chauffeur de taxi ou un transporteur au coin de la rue en exigeant un bakchich. Le maire vole aussi, par exemple des terrains, il vend des espaces verts, vend des marchés aux commerçants ainsi de suite.

L’enseignant aussi se met à la corruption en refusant de noter une fille à sa juste valeur si elle ne donne pas son corps. Pour les garçons, ce sont de bonnes notes en échange de sommes d’argent. Pour concourir dans la fonction publique des montants sont fixés. Nous avons tous été à notre tour pervertis et le peuple s’est converti à cette corruption. Quand on va chercher un document officiel, on préfère donner un bakchich à la secrétaire pour faire accélérer le processus. Nous avons normalisé la corruption dans notre système de gestion administrative, financière et judiciaire. Tout le monde vole, mais chacun accuse l’autre. Ce système a perduré sous Amadou Toumani Touré et ces successeurs.

Pourtant, lors des deux derniers putschs, on a vu des jeunes Maliens soutenir les militaires…

Nous avons une jeunesse qui n’a pas de repères. Nous avons une jeunesse qui est devenue superficielle et c’est dû au fait qu’il n’y a pas de système pédagogique. Comment voulez-vous que des jeunes qui arrivent à l’université parfois avec 6, 7, voire 8 de moyenne, qui passent des années sur les bancs juste pour avoir un diplôme qui n’a aucune valeur sur le marché, réfléchissent ? Aujourd’hui, nous avons une jeunesse qui a faim, une jeunesse qui est acculturée parce que notre référence culturelle s’est occidentalisée.

Il faut à un moment donné se rendre à l’évidence, nous avons pris pour référence le mensonge, la démagogie, la corruption, la tromperie et nous nous contentons des miettes derrière des politiciens. Quand la jeunesse applaudit, elle ne sait même pas pourquoi. Pour citer Aimé Césaire, nous sommes passés à côté de notre cri.

Quelles institutions pourraient représenter un garde-fou ?

Un Office central de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite a été créé, il existe une Cour économique de répression et des rapports de ces institutions sont remis au président de la République chaque année. Les députés votent des lois, mais c’est juste pour avoir l’aide internationale. Car les règles internationales ne sont jamais appliquées au Mali en complicité avec la communauté internationale. Et c’est pareil dans toute l’Afrique. Ils se plaignent de l’autre côté à Paris ou Bruxelles, mais ce sont eux qui distribuent l’aide à des dirigeants irresponsables.

Y a-t-il des solutions alternatives, par exemple digitales qui permettraient de limiter la corruption au quotidien ?

De nombreux jeunes entrepreneurs sont venus avec des projets fiables pour digitaliser des services. Presque toutes les personnes de la diaspora ou des intellectuels ont proposé des projets au Mali. Certains sont venus avec des solutions pour digitaliser les systèmes de péages, le permis biométrique, les contraventions etc. Mais aucun ministre malien n’a tenu compte de leurs propositions. Tout simplement parce qu’ils n’ont plus rien à gagner si le Mali digitalise ses services. Dites-vous bien que si on digitalise c’est une rentrée d’argent en moins en espèce. Ils ne sont pas là pour le pays, ni pour le peuple, mais pour eux-mêmes. Ils n’ont fait que détruire la volonté dans ce pays, décourager les entrepreneurs.

Vous imaginez dans quel pays nous sommes, il n’y a aucun laboratoire d’innovation créé par l’État malien, comme il en existe en Côte d’Ivoire et dans les pays sérieux. Ils préfèrent acheter des logiciels à Paris, à Tokyo, aux États-Unis, et dépensent des milliards. Quand le jeune Malien leur propose un logiciel à 500 francs CFA, ils préfèrent l’acheter à 200 milliards auprès des grandes multinationales.

Source: https://www.lepoint.fr/afrique

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  1. Je ne crois pas que les manoeutres du President Macron soient de mettre fin a l’intervention Francaise au Sahel et de se retitrer du Mali.Il constate que le cout est trop eleve et qu’il peut avoir plus de gain avec moins de depenses.Quand les djihadistes seron en consequence plus armes et qu’ils occuperont plus de terrain en semant la terrreur, le gouvernement Malien sera pret et force de tout lacher.Il semble que l’on va vers une telle situation car le Mali est faible,l’armee ne peut rien faire contre ces djihadistes soutenus par plusierurs pays du Golfe et qui sait ,.indirectement par la France et d’autres puissances etrangeres.Modibo Keita abandonne par la France a la rupture de la Federation du Mali s’est appuye sur l’Allemagne et sur la Russie Communiste ainsi que sur la Chine qUi avait la volonte farouche de se developper vite.Aujourd’hui ces deux pays ont adopte l’economie liberale sur le plan economique.Ils se sont ouverts davantage sur le monde .Aujourd’hui,ler Mali a besoin de l’assistance militaire de la Russie et de l’aide economique massive de la Chine pour construire notre economie nationale en commencant par les infrastructures et par les industries de soutien au processus de developpement economique .Ces deux pays ,leur assistance font partie iontegrante de la politique et du plan de transition a mettre en place ,qui n’est autre chose qu’une politiq2ue a long terme.Dans le domaqine de l’Integration economique,travaillons davantage avec le Fleuve Senegal,OMVS, qu’avec la CFEDEAO.Le probleme de la refection du chemin de fer Dakar -Niger ,la navigation ST louis -Kayes,la construction du Chemin dfe fer Conakry -Bamako ,la junction Bamako -Bobodioulasso ,la navigation et les travaux sur le Niger feront de notre pays un pays enviable.

  2. Au lieu de rester la a pleurnicher, enrôlez vous dans l’armée, entrainez vous et battez vous pour la protection de vos parents de votre pays. Le djihadistes sont des hommes comme vous, ou vous êtes hommes ou femmes? Finit la fête, le thé et la bamboula avec les filles. C’est très facile de demander aux autres de venir se battre et mourir a votre place? Vous n’êtes ni rois, ni riches, donc a vous de prendre vos responsabilités et vous défendrent au prix du SANG. Les Famas seront a vos cotes certes mais c’est a vous les fils du terroir de montrer votre amour pour votre pays d’abords et le monde se joindra a vous pour éradiquer ce fléau djihadiste une bonne fois pour toute. Qu’ont se disent la VERITE.
    A vos armes Nom de DIEU.

  3. Absolument d’accord avec des vérités que Clément dit ici:

    — “élection présidentielle ne doit pas avoir lieu dans ces conditions. La Constitution dit que lorsque l’ensemble du territoire n’est pas sécurisé, il ne peut pas y avoir d’élections.”

    VÉRITÉ MAIS HÉLAS! NOS POLITICIENS ET LEURS PARTIS POLITIQUES ALIMENTAIRES (ENNEMI DE LA NATION) PRÉFÈRES UNE ÉLECTION POUR ACCÉDER AUX POSTES POLITIQUES DE PARTAGE DE GÂTEAUX ILS SONT IMPATIENTS COMME UN HOMME SUR- EXCITÉ QUI ATTEND UNE FEMME! Tout comme la soi-disant “communauté internationale” qui ne s’en fiche pas mal de l’intérêt national du Mali a long terme… seulement une élection qui élira un president pseudo-légitime (sur papier) qui ouvrira la voie aux BUSINESS-MALI aux multinationales!

    —“De nombreux jeunes entrepreneurs sont venus avec des projets fiables pour digitaliser des services. Presque toutes les personnes de la diaspora ou des intellectuels ont proposé des projets au Mali. Certains sont venus avec des solutions pour digitaliser les systèmes de péages, le permis biométrique, les contraventions etc. Mais aucun ministre malien n’a tenu compte de leurs propositions. Tout simplement parce qu’ils n’ont plus rien à gagner si le Mali digitalise ses services. Dites-vous bien que si on digitalise c’est une rentrée d’argent en moins en espèce. Ils ne sont pas là pour le pays, ni pour le peuple, mais pour eux-mêmes. Ils n’ont fait que détruire la volonté dans ce pays, décourager les entrepreneurs.”

    VÉRITÉ… TOUJOURS DU SANS-COEURISME CHRONIQUE QUI NOUS LIMITE DANS LA MEDIOCRITE…

    — “Car les règles internationales ne sont jamais appliquées au Mali en complicité avec la communauté internationale. Et c’est pareil dans toute l’Afrique. Ils se plaignent de l’autre côté à Paris ou Bruxelles, mais ce sont eux qui distribuent l’aide à des dirigeants irresponsables.”

    VÉRITÉ.. CAR LEUR SOUCI CE N’EST PAS NOS PEUPLES …. Sinon comment IBK pouvait garder le pouvoir en 2018 a travers une élection clairement manipulée mais toujours allégrement acceptée par la “Communauté internationale”…. ?

    CEPENDANT, ne croyons même pas en une seule seconde que ces forfaits criminels généralisés que nous avons perpétré sur notre pays depuis 53 ans sont sans conséquence! Nous avons déjà payé une partie depuis 2013… et le reste risque d’ être 100x plus dur si l’on ne se réveille pas pour se battre comme de beaux diables pour défendre nos enfants!!! Si nos FAMAS pensent encore en une minute qu’ils auront le soutien ou l’appui de ceux mêmes qui veulent nous voir par terre pour leurs intérêts ils se trompent mortellement! Seule une vraie veritable préparation de vie et de mort en armes et stratégie pourra faire reculer les terroristes internationaux soutenus des pays puissants et petro-riche! Pour ne pas dire que le PIRE est a venir pendant que nous dormons! `

  4. Et pourtant vous denegrez tout le temps Clement Mamadou Dembele.
    Les grosses tetes ne manquent pas au Mali.Le pays traine parce qu’on les ecarte.
    Des Maliens tres competents, patriotes qui peuvent faire bouger les lignes il ya en des milliers au Mali et a travers le monde.Mais on prefere aligner les memes Hommes qui ont pourtant mis le pays a genous

  5. Dembele ke ni! Votre perception du problème malien est correcte a 100%!
    Je suis persuadé qu’il y a pas mal de maliens qui partagent ces points véridiques que vous avez éloquemment touché dans cette belle article. Je te promets un gros sac de haricots pour ta lucidité et ton amour pour un Mali qui n’a pas besoin d’autres pays, parfois tres mal intentionnés, pour essuyer nos fesses à notre place! Nous avons 40 millions de bras et de cervelles! Longue vie a toi et du courage, mon petit esclave!
    Un nouveau Mali qui connais ses intérêts et qui est conscient de la force colossale de 20 millions d’âmes est un Mali fort avec un avenir durable.
    Donnons nous la main et écartons les dirigeants corrompus qui sont à la soldes des pays soi-disant puissants pour nous affaiblir pour mieux nous conquérir et diriger. La France fait partie de ces pays puissants mais en réalité beaucoup plus faible car elle mène une vie parasitaire. Comme les schistosomes elle vit dans les veines hepato-portales de ses anciennes colonies. Deparasitez ces suceurs du sang des peuples du Sahel et tant mieux pour le Sahel!

  6. Trois partis politiques doivent s’en ailles en congés pour 5 ans à partir de 31 décembre 2021 l’ADEMA , L’URD et RPM .

    • Toure’, SABALI!!!!!
      “… DOIVENT S’EN AILLENT.” Petit Toure’, MANINKAKAN SEBE’!!!!!!
      SABALI!!!

      • Le petit ROI BITON DE Ségou J ‘ai dis pour que notre pays soit être mieux respirer pendant 5 ans, le pays a trop tromatisé à cause des ces trois partis .

  7. There is nothing wrong with being grown-up when you willing to accept responsibility that come with being grownup plus properly manage mastering it.
    We true Ubuntu welcome opportunity to perpetually move at efficient pace toward developing self- sufficient plus self- sustaining Mali. That will happen when lesser leaders of Mali timely lead common Malians to be all they are able to be under total circumstance. It is now or not ever.
    Henry Author Price Jr aka Kankan

  8. Bien dit Mr Dembéle ! Par conséquent il faut prendre le temps qu’il faut pendant cette transition pour assurer l’élection des patriotes ! Toute cette racaille de la classe politique doit être écartée ou éliminée ! Le Mali a besoin de prendre une autre voie , la voie du salut !
    Que DIEU sauve le Mali !

    • Vous voulez dire les VOYOUS QUI SONT ENTRAIN DE DEMOLIR LE MALI!!!! CE SONT LES MEMES VOYOUS QUI ONT PIETINE’ LA CONSTITUTION ET LES INSTITUTIONS DE LA REPUBLIQUE!!!!!
      LE GANG ARME’ DE KATI SAIT QUE LES VOYOUS L’ACCUSENT D’AVOIR OUVERT LE FEU SUR LA MOSQUE’E DE L’IMAM NAIF! C’EST UNE QUESTION DE QUELQUES MOIS SEULEMENT. CETTE UNION (DJE’ DJOUGOU) VA ECLATER!!!!!

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