Fanta sékou Fofana mannequin depuis 2003 : «Il faut reconnaître que le mannequinat n’est pas développé au Mali»

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Dans une interview accordée à votre Journal, Fanta Sékou Fofana parle de sa passion pour ce métier, du rang qu’elle y occupe au Mali, de ses contact avec d’autres mannequins de la sous région et surtout de sa vision pour le mannequinat malien.

Ciwara info : présentez-vous à nos lecteurs?
Fanta Sékou Fofana : Je suis Fanta Sékou Fofana j’ai 22 ans je fais la 2è année FLASH série anglais. Je mesure 1.80 pour 52 kg je suis mannequin depuis 2003.

Comment êtes-vous venus au mannequinat et quelle définition donnez-vous à ce métier?
F.S.F : C’est une passion pour moi, depuis l’enfance en regardant les top-modèles j’aimais beaucoup Naomi Cambel. Je me disais qu’un jour je pourrais faire comme elle. Le mannequinat est d’abord un défilé d’habits de coiffures, de chaussures ou d’autres choses. Je l’ai commencé en 2003 et c’est seulement en 2007 que j’ai commencé à défiler. Et depuis, je suis là-dans avec beaucoup de passion et d’amour (rire).

Vous faites quoi en ce moment?
F.S.F : Bien, actuellement je suis dans les top-modèles 2è édition première saison dont la finale est prévue pour la fin de ce mois. J’ai des ambitions professionnelles, je veux étudier en Afrique ou en Europe pour faire le mannequinat. Je suis en contact avec d’autres mannequins de la sous région et j’espère un jour réaliser mon rêve.

Quelles sont les difficultés rencontrées au cours de vos défilés?
F.S.F : Comme tout métier, souvent, il existe des problèmes de paiement ou de mauvais payement. Il faut reconnaître que le mannequinat n’est pas développé au Mali. Les gens ne sortent pas beaucoup pour assister aux défilés. Sinon, c’est un métier qui a de l’avenir et je l’aime. Je voudrais en faire ma profession.

Quel message avez-vous à l’endroit de celles qui désirent faire le mannequinat?
F.S.F : Tout d’abord, ce n’est pas facile comme métier et il faudra être très courageux. Le début est très difficile et plein d’obstacles, mais il faut savoir les surmonter et se dire que le meilleur est à venir. Les filles doivent venir dans ce métier pour qu’un jour notre pays soit parmi les meilleurs au niveau de l’Afrique et pourquoi pas dans le monde, car nous avons tout pour réussir.
Réalisée par Brehima Coulibaly

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