Fadiala Soumano, alias Alphadios, Secrétaire national du PDES, chargé des NTIC : « Nous irons dans la direction que ATT aura choisie pour nous »

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A l’issue de la cérémonie, consacrant le lancement officiel du PDES, nous avons rencontré Soumano Fadiala, Secrétaire national du parti, chargé des NTIC témoignage.

 

 « Je suis tout à fait satisfait et fier de l’avènement de ce parti politique, pour avoir été, à l’entame,  du Mouvement Citoyen jusqu’à la création du parti,  associé à tout le processus. C’est une grande satisfaction pour moi et je pense que c’est ce que tous les militants du Mouvement Citoyen, et les amis du Président qui n’étaient pas dans des partis politiques, attendaient », nous confie Alphadios. Pour lui, le Mouvement Citoyen, ne disparaîtra pas, parce qu’un parti politique a été créé. Bien au contraire. A l’en croire, le PDES aura pour épine dorsale, le Mouvement Citoyen, qui lui servira de rempart dans la réalisation de ses objectifs. « En ce qui concerne l’avenir du Mouvement citoyen, nous en parlerons dans un futur proche », a-t-il ajouté.

 

Comme actions à court terme, envisagées par le PDES, il cite la mise en place des structures du PDES à l’intérieur du pays. « Pour qu’à la convocation du congrès du parti, qui aura lieu vers le mois de janvier 2011, nous puissions procéder à la mise en place d’un bureau définitif », a-t-il poursuivi. Avant de conclure : « Notre vision, comme on l’a toujours dit, c’est d’accompagner le président de la République. Nous n’occultons pas 2012, qui concerne tous les Maliens…Mais pour l’instant, en ce qui nous concerne, nous venons de créer un parti politique, et vous constatez qu’il n’y a même pas un bureau définitif en place. Donc, il est difficile et prématuré de parler de candidature du parti aux présidentielles de 2012. Notre ambition, je le repète, c’est d’accompagner le président de la République et d’aller dans la direction qu’il nous aura désignée ».


Rodrigue

 

 

 Jeamille Bittar, 1er Vice-président du PDES

« Ce n’est pas le poste qui m’intéresse. Mais l’engagement politique que nous avons vis-à-vis du Président de la République, de notre pays. Aucun sacrifice ne saurait être de trop pour ce parti. J’estime aujourd’hui que c’est un nouveau départ. Que Dieu nous donne la force de pouvoir relever les nombreux défis qui se présentent à nous ! »

 

Le PDES, faiseur de roi en 2012 ?

 L’autre moment fort du lancement du PDES, aura été le discours prononcé par Hamed Diane Séméga, son président. Il y définit la ligne politique de son parti.

 

Quand un parti politique naît, on se demande, quelle direction va-t-il prendre. Quels vont être ses objectifs, bien qu’on dit, généralement, que la vocation première d’un parti politique, c’est la conquête du pouvoir.

En ce qui concerne le PDES, ses leaders lui donnent une autre vocation. Du moins, dans l’immédiat. Il s’agit, disent-ils, d’œuvrer à illuminer davantage les actions du président ATT. Pour Hamed Diané Séméga, le PDES a pour objectif de préserver les acquis obtenus de haute lutte par le peuple malien sous la direction éclairée du président ATT. Mais aussi, de pérenniser, dans l’intérêt des générations futures, les idéaux et valeurs qui fondent la vision politique de « cet homme d’exception ». La réalisation de ces objectifs ne laisse aucune place, selon le leader du nouveau parti, à une campagne pour les présidentielles de 2012. Car, précise-t-il, « l’homme politique, c’est celui qui a les yeux fixés sur les prochaines élections. L’homme d’Etat, c’est celui qui a les yeux fixés sur les prochaines générations ».

Selon Diané Séméga, « l’action structurante du président de la République qui a fixé le cap, ne se focalise pas sur des échéances électorales aussi importantes soient elles…Pour nous, le bilan du Programme pour le Développement Economique et Social, constitue le socle de stabilité sur lequel nous construisons l’avenir politique du PDES ».

Une force politique, à l’horizon 2012


A l’analyse, les élections présidentielles de 2012, ne figurent pas à l’agenda du PDES. Mais cela ne veut pas dire, non plus, qu’il ne participera pas à ces échéances électorales. L’idéal, selon ses leaders, c’est d’être une force politique, incontournable sur l’échiquier politique national. « Je sais également que par votre engagement quotidien et par l’exemple que vous projetterez, vous aurez à cœur de donner à la politique, sa réelle légitimité et sa véritable dignité. En effet, cette tâche relève d’abord et avant tout des leaders et militants que nous sommes et nous devons la mener en ayant conscience des enjeux et en ayant conscience que c’est à ce prix seulement que le PDES pourra se forger rapidement une place au soleil, malgré sa jeunesse, en devenant à l’horizon 2012, l’une des premières forces politiques de notre pays », conclut Diané Séméga.

 

En se muant en une véritable force politique, le PDES pourrait devenir Khalife à la place du roi. Ou, à tout le moins, un faiseur de roi. Du moins, en ce qui concerne les perspectives de 2012.


Rodrigue

 

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