Depuis le début de la transition, la justice malienne est intensément sollicitée. Les dossiers s’entassent au niveau des juridictions, si celles-ci elles-mêmes ne prennent pas les initiatives. Aux anciennes affaires telles que l’agression du président de la République dans ses bureaux, l’enlèvement et le tabassage de journalistes, la saisine de la Cpi et l’affaire dite des bérets rouges, viennent s’ajouter de nouveaux dossiers : mandat d’arrêt international, arrestation de terroristes, exactions supposées commises par des militaires maliens etc. Le procureur général près la Cour d’Appel, Daniel A Tessougué, a accepté de se prononcer, dans nos colonnes, sur tous ces grands dossiers qui ébranlent la nation. Interview exclusive.
L’Aube : Vous avez effectué récemment une visite au nord du pays. Quels enseignements peut-on en retenir?
Daniel Tessougué : Ma visite au nord avait pour but de faire le point avec les autorités chargées des enquêtes préliminaires. Il s’agit de la gendarmerie nationale notamment la prévôté. Parce que chaque armée, en théâtre d’opération, est suivie par une certaine force de gendarmerie pour les cas d’infractions à la loi pénale où on fait les investigations et puis on défère les personnes arrêtées aux juridictions spécialisées, à savoir la justice militaire ou la justice de droit commun.
C’est dans ce cadre que nous avons visité le nord du pays, notamment Gao. J’étais accompagné de mon aîné, le procureur général de Mopti et de mon cadet, le procureur de la République de Gao. Pourquoi moi, parce que la compétence a été dévolue à notre juridiction par un arrêt de la cour suprême du Mali pour connaître de toutes les infractions commises au nord pendant cette période. Nous sommes allés voir les gendarmes, nous avons eu de franches discussions avec eux. Nous avons trouvé que leur professionnalisme n’était en cause du tout. Ils travaillaient dans le cadre du code de procédure pénale du Mali et dans les règles de l’art. Nous n’avons fait que leur donner des conseils d’usage afin que les PV qu’ils seront amenés à établir soient de meilleure facture.
Ensuite, nous avons rendu des visites aux soldats où nous avons été quelque peu choqués par certaines conditions de travail et de vie. Nous espérons que les hautes autorités militaires et politiques vont se saisir de leur question pour mettre l’armée malienne dans les vraies conditions d’une armée qui soit en mesure de se battre pour la défense de l’intégrité du territoire du Mali.
Après le déclenchement de l’opération Serval, il a été très souvent question d’exactions de la part des militaires dans les régions de Mopti, Tombouctou et Gao. Qu’en est-il exactement ?
Il faut être clair. Depuis que je suis procureur général, on ne m’a jamais fait cas de quelle eu exaction que ce soit. Personne n’a porté plainte auprès de nous, or nous sommes les mieux indiqués pour recevoir ce genre de plainte. Jusqu’à preuve de contraire, notre indépendance n’a pas fait défaut. Et, si nous avons des éléments, il est évident que nous allons sévir.
Deuxièmement, pourquoi s’en référer à la presse internationale. Ce qui est quand même paradoxale. J’ai eu l’occasion d’en discuter avec les partenaires techniques et financiers, c’est-à-dire les Occidentaux qui venaient nous voir. Je leur ai toujours dit qu’au moment où les populations noires du nord subissaient les viols, les lapidations et autres de la part des islamistes, ces personnes de bonne volonté n’ont jamais levé les doigts, elles n’ont jamais parlé. Pourquoi, de but en blanc, on oppose Blancs et Noirs et on parle d’exactions contre les touaregs et contre les arabes. Respectons un peu le peuple malien dont la devise est Un Peuple-Un But-Une foi. Je crois que notre constitution réprime la discrimination fondée sur la race, sur l’origine sociale etc. Donc, quand je mets tous ces éléments bout à bout, honnêtement il ne m’a jamais été signifié de cas d’exaction.
Maintenant, il y a quelques jours, un avocat m’a saisi d’un cas de disparition ; et j’ai écrit à qui de droit pour demander qu’on m’élucide cela. C’est juste un seul cas.
Des terroristes ont été arrêtés au nord. Combien sont-ils ? Que leur reproche-t-on ? Qu’est-ce qui les attend ?
Il y a beaucoup de personnes qui sont entre les mains des services d’investigations préliminaires, à savoir les gendarmes. D’autres sont entre les mains du juge d’instruction. Elles sont accusées de terrorisme, d’atteinte à la sûreté intérieure du territoire, d’association de malfaiteurs. Au total, il y a 15 à 16 chefs d’inculpation. Ce qui les attend ? Au bout du compte, pour notre part, nous disons que tous sont présumés innocents. Nous sommes donc, à la phase des investigations. Après l’enquête préliminaire, c’est la phase d’instruction par le juge d’instruction. Pour ceux qui seront convaincus, ils seront traduits devant une cour d’assises, et c’est cette juridiction qui va décider si oui ou non ces personnes sont coupables. Lorsqu’elles seront déclarées coupables, la sanction va tomber. Dans le cas contraire, elles seront acquittées.
Un mandat d’arrêt international a été lancé contre certains responsables de la rébellion. En même temps, le Mali a aussi déposé une plainte à la Cpi. Est-ce que ces deux dossiers sont liés. Sinon, quelle en est la différence ?
Ces deux dossiers sont tout à fait différents. Comme nous l’avons dit, une information est ouverte contre plusieurs personnes, pour terrorisme d’atteinte à la sécurité de l’Etat, d’association de malfaiteurs, pillages, vols, viols. Ceux qui ne sont pas entre les mains du juge instruction font l’objet de mandat d’arrêt au plan national et au plan international. Ces personnes font l’objet de recherche. Lorsqu’on mettra la main sur elles, elles seront devant le juge d’instruction.
Par ailleurs, le Mali a jugé nécessaire de porter plainte devant la Cour pénale internationale pour des crimes de guerre, des crimes de génocides et des crimes contre l’humanité, que nous instruisons également. Ceux que la Cour pénale internationale va retenir dans sa compétence seront justiciables de la Cour pénale internationale. Maintenant, les personnes qui ne relèveront pas de la Cour pénale internationale seront justiciables des juridictions maliennes. Il n’y a pas d’antinomie, encore moins de concurrence entre nous. Maintenant, nous sommes entrain d’attendre que tous ces mandats soient entièrement exécutés. Et nous espérons que les pays où résident ces personnes vont se plier aux exigences du droit international.
Depuis le début de la transition, certains dossiers tels que l’agression du président de République, et l’agression de journalistes sont en instance au niveau de la justice. Le gouvernement a promis d’ouvrir des enquêtes. Mais, l’opinion nationale ne croit plus à l’aboutissement de ces enquêtes. Où en sommes-nous avec ces dossiers.
Instruire un dossier judiciaire ce n’est pas aller faire des emplettes au marché. Un dossier judiciaire a ses complexités. Vous parlez d’agression du président de la République dans son bureau, c’est un crime de foule. Il faut situer qui et qui en sont les auteurs. Qui et qui en sont les commanditaires. Donc, c’est une série d’investigations qu’il faut mener. Ce n’est pas du jour au lendemain. Un juge d’instruction a été saisi du dossier qui est entrain de travailler d’arrache pied là-dessus. Maintenant, l’information étant secrète, ne me demandez pas ici de vous dire quels sont les résultats auquel il est entrain d’aboutir. Le jour où il va clôturer son dossier, le peuple en sera avisé.
Maintenant, pour ce qui est de l’agression contre les journalistes, comme les autres agressions, tous les cas infractionnels font l’objet d’investigations. Mais, est-ce que toutes les enquêtes aboutissent ? C’est ça le grand problème. Je lance un cri de cœur aux hautes autorités politiques afin qu’elles mettent les services d’investigations dans les conditions matérielles de pouvoir mener les meilleures investigations. Je le dis franchement que ceux qui mènent des investigations, des enquêtes dans nos pays sont de véritables héros. Parce que l’outil scientifique aujourd’hui fait qu’on peut détecter rapidement un criminel. Mais chez nous, ce sont encore les méthodes du 19è siècle. Donc, mettons toutes les chances du coté des enquêteurs en les outillons au mieux possible des moyens. Si nous arrivons à le faire, nous ferons un grand pas dans la découverte de tous les crimes.
Pour en revenir aux deux dossiers cités plus haut, il est évident que tôt ou tard nous arriverons à de bons résultats, mais pour le moment, ils sont entrain de travailler là-dessus. Aucune piste n’est abandonnée.
Le cas de notre confrère Boukary Daou, directeur de publication du « Le Républicain » est préoccupant, car il est détenu à la Sécurité d’Etat depuis le mercredi 6 mars. Pourquoi ?
Là vous posez une colle. Le dossier n’est pas encore judiciarisé. Donc, il ne révèle pas du procureur général dans un premier temps. Si on pense que le dossier peut être judiciarisé un jour, vous me poserez la question en ce moment là.
Maintenant, dans le fond, il y a des choses qu’on peut dire ou écrire en période d’état d’urgence et d’autres qu’on ne peut ni dire, ni écrire. On ne peut pas tout dire si le pays est en danger.
Autre sujet qui a défrayé la chronique, c’est l’affaire dite des bérets rouges. Où en sommes-nous ?
L’information poursuit son cours normal.
Pourquoi certains ont été libérés, mais pas d’autres ?
Tout ça, c’est la procédure. Il est important que le Maliens se mette un peu au niveau de l’actualité judiciaire. Un dossier a une vie. Souvent, il y a des effets de manche que vous, hommes de la presse, vous entretenez. Mais, la réalité est que dans un dossier judicaire, il y a des moments où le juge croit devoir bon de libérer certaines personnes, parce que la loi dit que la mise en liberté peut être accordée à toute hauteur de la procédure. Il ya des moments où le juge croit serrer la vis. C’est son droit le plus absolu.
Pour le moment, ce qu’on peut dire, c’est que la justice est entrain de travailler normalement sur le dossier. A temps opportun, elle libérera qui doit être libéré.
N’y a-t-il pas eu de gestion politique dans cette affaire ?
Pas à mon niveau. Nous, nous ne sommes pas politiques. Nous appliquons le droit. Les ingérences politiques nous laissent de marbre. Il faut que les gens le comprennent. Toutes les influences vont échouer sur notre carapace.
Est-ce que vous avez les mains libres en tant que procureur ?
Le procureur général que je suis, chargé par la loi de veiller à application de la loi pénale, je veille en toute indépendance sur l’application de la loi pénale. Je ne sais pas qui va nous dévier de cette voie là. Ce métier, nous l’avons adopté comme sacerdoce. Cette fonction, nous allons l’accomplir en toute indépendance. Le magistrat du parquet que je suis assume son indépendance, parce que je suis au service d’abord de la loi. La constitution malienne est claire là-dessus : le magistrat, dans l’exercice de ses fonctions, n’est soumis qu’à l’autorité de la loi. Nous n’irons jamais à l’encontre de la constitution malienne. Le garde des sceaux qui est considéré comme le chef de parquet est un juriste affuté qui est soucieux du respect de la loi. Donc, étant en phase avec lieu, il n’y a pas de risque nous ne soyons pas indépendants.
Mais, est-ce qu’il ne vous arrive pas souvent d’adapter vos décisions au contexte politique ?
Ça, ce sont des supputations que les journalistes font. Par exemple, le juge d’instruction, à un moment donné, a pensé devoir mettre en liberté certains militaires détenus. Et nous étions en phase avec le juge d’instruction qui les a mis liberté. Mais, de là à penser que c’était un contexte politique ou pour les besoins de la tabaski, pas du tout. Ce n’est pas le contexte politique qui nous guide. Franchement.
La lutte contre la corruption et la délinquance financière est un domaine très vaste. Quelle est votre conception de cette lutte ?
Tant que nos pays n’adopteront pas le chantier de la bonne gouvernance nous toujours des pays à difficultés. Je parle en connaissance de cause pour avoir à travailler pendant une bonne dizaine d’année dans les services de contrôle. Je sais que le Mali n’est pas un pays pauvre. Mais, les ressources du pays sont très mal gérées. Il suffit qu’on gère tant soit peu avec rigueur les maigres ressources qu’on a, on peut augmenter les salaires de 100%.
Il suffit de prendre seulement l’exemple sur les véhicules de l’Etat. Combien on met dans la réparation de ces véhicules, et dans les carburants ? Il s’agit de gérer cela correctement, comme d’autres secteurs, tels que les baux de l’Etat. Tous ces bâtiments qu’on baille pour les services de l’Etat. Donc, gérons correctement les ressources, et nous seront hors de difficultés. La lutte contre la corruption et la délinquance financière et économique est un vaste chantier comme vous l’avez dit. Là-dessus nous allons gérer les dossiers au cas par cas en ne tenant compte d’aucune considération politique. Notre conviction reste inébranlable à ce sujet. Chaque parcelle que nous devons investiguer le sera. Ce n’est qu’un début, et nous irons jusqu’au bout. Et tous les dossiers que nous avons, nous allons les traiter un à un. Et sans exception. Peu un importe qu’il s’agit d’une personnalité politique ou pas.
Souhaiteriez-vous vous prononcer sur un sujet particulier?
Ce que je tiens à dire aux Maliens, c’est de faire confiance à notre pays. Je n’ai jamais désespéré du peuple malien. Je ne chante pas les hauts faits de Soundiata Kéita ou de Samory Touré. Nous avons quelque chose à prouver ; nous ne sommes pas les derniers sur cette terre là. Nous avons énormément de ressources et nous sommes capables de créer beaucoup de choses. L’avenir sera radieux pour le Mali. C’est ma conviction.
Réalisée par Sékou Tamboura
Exact ! pendant que les maliens subissent des exactions, des viols, des crimes, personnes n’a élevé la voix pour les dénoncer, et maintenant que le vent a changé de direction, on voit apparaître ces gens de bonne volonté ppiur défendre les droits de l’homme…. ça c’est la vérité.
La presse malienne ne doit faire du “copier-coller” les diffusions de cette presse étrangère.
Liberté de la presse, implique un self contrôle sur la diffusion des articles. On ne peut pas tout dire. Surtout dans un pays en guerre, en état d’urgence.
Ca me choque de regarder des gens, senser defendre la population, s’allient au diable et se foutent completement de cette population. C’est sans scrupule, rien de plus.
Le procureur général est à l’image du pays… beau parleur et presque tout est faut !
Exactions ? Oui Monsieur et cela n’est pas acceptable d’une armée nationale.
Personne ne porte plainte ? Ou personne n’enregistre les plaintes ?
Libre face aux politiques ? Votre liberté semble assez limité, les résultats (non résultats) en sont la démonstration criante.
Sanogo, sa bande, le gouvernement intérimaire, l’armée dans sa majorité, la gendarmerie, la police, les services de l’Etat (au pardon de l’état, car la majuscules est réservé aux vrais Etats), la justice ne sont que façades lézardées de ce qui devrait être un Etat.
Vous voulez donner une image positive du Mali, déclarez haut et fort que Sanogo et tous ses soutiens doivent être arrêtés et jugés… ou alors cachez vous derrière votre honte et taisez-vous.
moi je vous le demande tout se problemes qu est sur nous les malien se mnla .rien ne tard ont peux toujours discute car ils ont toujours malien
Bonjour
Depuis quelques décennies l’état est inexistant au Mali. Ce pays est devenu un pays de vols, et de détournements à ciel ouvert au vu et au su de tous les maliens. Tous les maliens voient des fonctionnaires (qui ont un salaire d’à peine 75000fcfa) dépenser des millions de fcfa à longueur de journée. Tous les maliens voient des opérateurs économiques faire des chiffres d’affaire faramineux sans payer d’impôts à l’état. Ces milliards ainsi volés ou détournés appartiennent à tous les maliens et auraient du permettre à l’état de remplir ses missions, à savoir offrir l’éducation aux enfants du Mali, assurer la défense du territoire, garantir la sécurité et la santé des maliens, offrir du travail à la jeunesse malienne, construire des infrastructures pour l’avenir etc…
Depuis quelques décennies les politiques ; avec la complicité des officiers auxquels ils ont offert les grades ; ont sciemment affaibli l’armée malienne la rendant presque indigente.
La démocratie est devenue une couverture pour quelques individus qui ont toujours truqué les élections et se sont enrichit au dépend de l’état et de tous les maliens. Ces mêmes individus, dont la « gestion » a conduit le pays au bord du gouffre, veulent, encore sous le couvert de cette même démocratie, continuer à « administrer » le Mali.
Je sais que beaucoup de maliens en veulent aux éléments du mnla. Mais à y regarder de près, ne pensez vous pas que ceux qui ont pillé l’état malien, ceux qui ont enlevé les moyens à l’armée malienne sont aussi responsables que les criminels du mnla ?
J’espère que la fameuse commission dialogue et réconciliation sera ambitieuse, qu’elle permettra de mettre fin à cette crise et d’éviter d’autres. Que son objectif ne sera pas uniquement de dialoguer avec le mnla, je pense qu’elle devra aussi essayer de déterminer les responsabilités à tous les niveaux dans cette crise que traverse le Mali.
Twitter : @sauverlemali
le Procureur Tiessougué est un menteur. Les exactions perpetrées sur les populations civiles touareg, peulh et arabes sont connues de tous. A commencer par Seribala, Niono,Diabali et Nampala dans la Région de segou; Léré,tombouctou et Gossi dans la région de Tombouctou;Kona et Douenza dans la région de Mopti, partout, il y a eu des personnes exécutées ou égorgées par les forces armées maliennes. La CPI doit doit se saisir du dossier malien et aller directement sur le terrain pour enquêter. Les Autorités maliennes font honte au monde entier avec leur mensonge inedit.
Les touareg et les arabes n’oublieront jamais les tueries de Léré en 1991; Tombouctou en 1991 et 1994;Gao en 1990, 1991 et 1994.
Le racisme est très aigu au mali à tel enseigne qu’on ne veut plus sentir une personne blanche. Il faut que les maliens cessent de s’attaquer aux touareg et aux arabes à chaque rebellion. Ils sont autant maliens que nous autres sonrhai, bambaras, peulhs, sarakolés, dogons et j’en passe
Merci monsieur Hamidou touré,pour cette franchise,qui vous met dans les rouages des vrais patriotes de votre pays,qui devoilent á la face du monde,que les defenseurs de la démagogie,du mensonge,ne font que raffermir les thèses des separatistes qui crient au racisme,et á l´epuration ethnique.Certes,ne sont pas tortionnaires et assasins,tous les militaires maliens,mais une minorité,blessée dans son amour propre,par la debâcle face aux terroristes,au point de s´en prendre aux arabes,aux peulhs,aux touarègues,oubliant deliberemment qu´au sein de ces minables,se trouvent des maliens,des nigeriens,des nigerians,bref tous les hors-la-loi du continent.Le racisme,est l´arme redoutable des mesquins desespérés,au Mali et ailleurs,barrons-lui le chemin.
je suis désole Mr TOURE
Merci Mr Toure pour ce temoignage. Je pense que l’une des meilleures facons de faciliter l’integration et combattre le racisme c’est le dialogue. Des personnes comme vous qui sont au courant de ces exactions doivent s’impliquer et servir de cheval entre les autorites, la masse, et les victimes pour sensibiliser chacun sur la gavite de la situation. Je ne suis pas du nord, je n’ai jamais y mis plieds, mais j’ai souvent ete informe des exactions commises au nord lors des rebellions precedentes notamment en 1991. Il faut aussi comprendre le mal que cause certaines personnes issus de ces ethnies sur tout un pays.
Le cas des touaregs devient tres serieux et difficile a gerer. Les touaregs se trouvent sans NATION, un peu eparpilles a L’ouest et le le nord de l’Afrique. Il faut vraiment un vrai dialogue et une grande confiance entre les uns et les autres. Je prie pour les touaregs et la paix au Mali. C’est tres dur de se trouver dans une situation d’insecurite sur ton propre territoir.
Monsieur le Procureur Général ,vous dites pas d’exactions ?? c’est sur que ceux qui sont au fond d’un puits ou enterrés sous le sable du desert ne viendront pas vous voir pour se plaindre 🙄 🙄
Votre discours est mensonger quand vous dites que lorsque des populations maliennes subissaient des violences de toutes sortes dans le Nord ,personne n’a rien dit . La télé et la presse française faisaient chaque jour des articles là dessus 👿 👿
Je vous conseille aussi comme a beaucoup de maliens d’aller consulter le site koaci.com (un site africain) comme çà vous serez au moins informé de ce qui se passe dans le pays
KOACI.COM
Mr s,il vous plait ne confondez pas rebellion et brigandage.
N,oubliez pas aussi que les militaires Maliens sont en LEGITIME DEFENCE, contre quelques bandits armee qui se sont renforces par des mercenaires ,venus de tous les Continents.Quand ces brigands sont venus EGORGER une centaine de nos enfants desarmes a AGUELOCK,on ne peut pas parler de crime de guerre.Le Mali n,etait pas en GUERRE.Ce sont des envahisseurs criminels soit disant MUSULMANS,qui ne veulent pas travailler,vivent de trafique de drogue.Un Musulman ne peu pas EGORGER UNE PERSONNE.C,est pas en prenant du the 24hsur 24 que le Gouvernemant vous prend en charge ,Le Mali ,ATT a tout fait pour le NORD.IL faut trvailler,l,argent facile ne reste pas eternel .Celui qui tue ma famille je le tue ,sans toucher sa famille.
tous les problemme du mali c’est la justice il ya un 5 mois un homme de plus de 60 ans a ete arreter emprisonne parceuque son frere qui est en france doit de l’argent a quelqun d’autre alors que ce vieller n’est meme pas au courant
le procureur de la République de Gao. ça ce quelle journaliste si tu es pour le découpage alors n’hésite pas a rejoindre mnla . Mr le procurere a cause du bon Dieu fait toi un celebre annonce un mandat d’arret contre celui qui a trahier ce payes lui avec son marabou sanogo et son clic
Pourkoi ne pas officialiser la mise sous tutelle du Mali ! .sur plan politik, judiciaire miltaire personne au mali Na la capacité morale, intellectuel, et même humain a diriger le Mali , je me trompe ? Alors donnez moi un nom? voilà un procureur grd gueule ki parle de mandats pour terrorisme d’ ateinte al Securite intérieure vols et association de malfaisants lui même est la Ala faveur d’ un coup d’ état ( qui est anti constitionel une atteinte Ala Securite intérieur comme il n’es pas seul an fare le coop d’ état Sanogo , dc une association de malfaiteurs ) Mr le procureur commencez a lancez des mandats contre sanogo et bandes d irresponsables et ts les ministres et responsables. Qu il a nommer .. Et vs mm si.vs avez un certain courage ..la loi elle s’applique a tou le monde . Le n’es plus un pays ni une nation ni un etat encore moins une république (( ?? Bananière????
Monsieur le Procureur vous tenez un beau discours. Vous êtes mieux édifié que tout malien . Il est temps de passer à l’acte. Le peuple malien a soif de justice. Comme vous l’avez dit le Mali n’est pas pauvre mais c’est la mauvaise gouvernance qui l’appauvrit. Tous les maliens savent que de 1992 à ce jour il y a eu un pillage clanique organisé des ressources de ce pays par les politiques. Les différents rapports des vérifications en disent mieux.
N’avez-vous pas eu les copies de ces rapports? Où en sommes-nous?
Il y a eu une parution de Générations Libres le 12 Février sur la gouvernance au Mali.
J’ai vraiment confiance en vous .Je sais qu’avec l’appui du Ministre de la justice vous pouvez lever le défi. N’attendez pas l’après élection pour rendre justice car les mêmes politiques vous empêcheront la manifestation de la vérité. Nous souhaiterons voir nos fossoyeurs derrière les barreaux avant Juin 2013 car nous sommes à une transition où aucun politicien ne peut poser son droit de vét
Rêve kosmos rêve ..!!!!!
Monsieur le Procureur vous tenez un beau discours. Vous êtes mieux édifié que tout malien . Il est temps de passer à l’acte. Le peuple malien a soif de justice. Comme vous l’avez dit le Mali n’est pas pauvre mais c’est la mauvaise gouvernance qui l’appauvrit. Tous les maliens savent que de 1992 à ce jour il y a eu un pillage clanique organisé des ressources de ce pays par les politiques. Les différents rapports des vérificateurs nous en disent mieux.
N’avez-vous pas eu les copies de ces rapports? Où en sommes-nous?
Il y a eu une parution de Générations Libres le 12 Mars sur la gouvernance au Mali
J’ai confiance en vous .Je sais qu’avec l’appui du Ministre de la justice vous pouvez lever le défi. N’attendez pas l’après élection pour rendre justice car les mêmes politiques vous empêcheront la manifestation de la vérité. Nous souhaiterons voir nos fossoyeurs derrière les barreaux avant Juin 2013 car nous sommes dans une transition où aucun politicien ne peut poser son droit de véto.
Et les militaires putschistes qui se sont spécialisés dans l’achat de véhicules de grosses cylindrées V8 qui jonchent les rue de Bamako et Kati, qu’en dites vous ? Du 22 mars 2012 à nos jour, faites une petite enquête sur l’évolution de leur standing de vie, vous serez édifier. Comme quoi ce ne sont pas seulement les politiques, les fossoyeurs de l’économie malienne, mais tous ceux qui ont une portion de pouvoir. Que Dieu nous protège et que Dieu bénisse le Mali.
monsieur tessougué je vous admire beaucoup pour votre courage a t’en que un homme de droit qui ne fait ce qui dis le droit que dieu vous aide dans travail qu’il te donne le courage pour protégés les pauvres .que dieu t’accompagne dans t’on travail .et beaucoup d’amour pour ton travail que dieu vous bénisse ok
Tessougué dit tout … ou rien
🙄 🙄 🙄 🙄 😆 😆 😆 du courage
Mais qu’est ce qui empêche de lancer un mandat d’arrêt contre le grand manitout ? Es tu poltron jusqu’à ce degré .
Bla bla bla et blablabalablabalabalabal….!
Toi tu parle la bonne gouvernance toi même tu est corrompu tu mérite pas d’être procurer delà cour suprême fils de pute
M. le procureur, nous voulons des actes et arrêtez vos effets de manches de populistes politiciens! Quand vous avez vu le “lagha” des soldats et que cela vous a choqué faites marcher la justice, fouinez au niveau de l’intendance et arrêtez les coupables et si vous ne pouvez le faire de grâce taisez-vous simplement! En ce qui concerne les exactions notamment à Sévaré, il fallait faire un tour au niveau du puits (où sont jetés des corps) dont l’image a fait le tour du monde; n’importe quoi! Vous êtes ce qu’on appelle “le magistrat débout”, vous êtes donc aux ordre du ministre, arrêtez de vous prendre pour le centre du Mali qui n’est d’ailleurs nulle part. Désolé mais j’avais beaucoup de respect pour vous!
Nous disons courage au procureur general près de la cours d’appel pour son patriotisme face à cette situation judiciaire de notre pays car l’impunté doit être banie dans notre pays.
Mon frère, croyez-vous sincerement au banissement de l’impunite dans ce pays ? ca serait comme a dit l’autre : “demander au moustique un suicide par l’usage de d’insecticide’.
Le seul moyen que je preconize est d’inserer dans la constitution un chapitre qui rend les hauts cadres de l’Etat a tous les niveaux sans exception (sutout le president de la republique et les ministers) a rendre compte au terme de leurs mandats. Et que la sanction soit sans appel en cas de fautes. C’est seulement a ce prix qu l’on pourra reduir la portee de la corruption.
ce pays marche sur la tête.
il faut supprimer les promotions exceptionnelles et organiser des concours professionnelles à coté du concours direct pour tous les corps.
si un agent décroche une maitrise de droit (pas n’importe quelle maitrise de n’importe quelle université ou institut bidon comme on en trouve un peu partout en Afrique et même en Europe)il passe le concours pour être commissaire.
Pour être cadre intègre et diriger des hommes dans le droit chemin il faut un minimum de vrai niveau intellectuel qui pusse vous conférer une dimension intellectuelle et morale au dessus des basses préoccupations matérielles et puériles fêtes cérémonielles à la base de toutes les formes de corruptions…
Vous avez vu SANOGO renvoyé du prytanée devenu officier par une voie détournée …la conséquence le coup d’état la déstabilisation…
MORALITÉ:
TANT QUE LA SOCIÉTÉ FAVORISE LA PROMOTION DES MÉDIOCRE .. .
LA RESPONSABILITÉ DU DÉVELOPPEMENT EST UNE AFFAIRE D’ÉLITE
c’est le meme blablabla. peut être avec l’opération serval, sinon, d’où venez-vous.
maintenant que diaara est parti, tout le monde devient graçon
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