Entretien Hameye F. Mahalmadane, ministre de la jeunesse et des sports : «Taisons nos divergences et portons haut notre Equipe et notre pays»

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Après la participation du Mali à la CAN «Afrique du Sud 2013» (du 19 janvier au 10 février 2013), nous avons eu un entretien avec le ministre de la Jeunesse et des Sports. Avec le chef de la délégation malienne à cet événement prestigieux, il a été question de la gestion des joueurs, des primes de matchs, du retour accéléré d’une partie de la délégation malienne et des questions de sous. Contrairement aux autres campagnes de la sélection nationale, cette année, les Maliens auront un bilan chiffré, c’est ce que le ministre de la Jeunesse et des Sports nous a confié. Voici l’intégralité de l’interview que Hameye Founé Mahalmadane, nous a accordée.

Le ministre Hamèye Foune,
Le ministre Hamèye Foune,

Le Reporter : Une semaine après la CAN 2013, quelles sont vos impressions ?

Hameye Founé Mahalmadane : Je vous remercie pour cette question qui est d’actualité, surtout quand j’ai lu ces derniers temps les titres de vos confrères. Mes impressions, à la sortie de cette CAN, sont bonnes. Elles sont bonnes parce que je n’ai pas de raison de m’attrister sur mon sort ou sur le résultat que nous avons obtenu. Chacun sait les conditions dans lesquelles le Mali a préparé cette CAN, chacun sait les conditions dans lesquelles le pays a participé à cette compétition. Certes, on était parti avec de grandes ambitions, comme tout humain. Nous étions déterminés à améliorer notre performance. Nous n’avons pas pu, mais nous n’avons pas non plus reculé. Ce qui fait qu’aujourd’hui je suis satisfait. Je ne dis pas qu’il n’y a pas eu de problèmes, ou qu’il n’y a pas de problèmes. Mais, malgré ceux-ci, malgré les défections, malgré les erreurs nous avons occupé une place honorable, nous sommes sur le podium. Troisième d’Afrique, nous avons gardé notre place. Mieux, nous nous sommes hissés au 25e rang mondial (3e d’Afrique) au classement FIFA pour le mois de février. Si j’ai bonne mémoire, c’est notre meilleur classement.

L’entraîneur sera-t-il gardé ou vous allez avec la fédération prendre de nouvelles dispositions ?

H.F.M : Le coach, voire tout l’encadrement technique, est recruté par la fédération qui les emploie. Le ministère de la Jeunesse et des Sports intervient pour accompagner la fédération afin de réunir les conditions pour que ce staff technique soit là. Cela veut dire que, a priori, c’est la fédération qui doit se prononcer par rapport au sort de l’entraîneur. Mais, je peux d’ores et déjà vous dire que cet encadrement technique a encore ma confiance et je souhaite qu’il puisse continuer le travail entrepris en profondeur pour donner une nouvelle image à notre Equipe nationale. Cela est d’autant souhaitable que l’instabilité ne peut pas nous servir. Au contraire, ça va nous contraindre à revenir tout le temps à la case-départ. Pour une fois que nous avons un coach qui est respectueux, très respectueux d’ailleurs, et qui écoute les soucis des Maliens en essayant de les traduire sur le terrain ; qui a aussi montré sa volonté de vivre parmi nous malgré notre difficulté, je pense qu’il ne serait pas raisonnable de lui tourner le dos. Ce n’était pas acquis, que n’importe quel des coachs puisse s’engager à nos côtés compte tenu de la situation que nous vivons. Malgré tout, Patric Carteron a décidé de la vivre avec nous. Je pense que nous avons ici un bon coach. Mais, comme je l’ai dit, il appartient à la Fédération malienne de football de se prononcer par rapport à son maintien. Mais, a priori, je pense que cela est acquis.

Comment comptez-vous gérer les Aigles qui doivent jouer les éliminatoires du mondial Brésil ?

H.F.M : Nous allons jouer notre partition. Je pense d’ailleurs que cette CAN a été une bonne préparation des éliminatoires de la Coupe du monde. Aujourd’hui, l’encadrement technique a une idée de l’effectif à utiliser pour bâtir l’Equipe nationale de nos ambitions. Je pense que c’est une bonne chose qu’on ait vécu cette compétition de la CAN. Je crois que nous sommes mieux armés pour assurer notre qualification pour le Mondial brésilien, notamment les deux prochains matches contre le Rwanda. En effet, dès le mois prochain nous irons à Kigali pour disputer une rencontre qu’il ne faut pas perdre. C’est un match à gagner à tout prix et nous allons tout mettre en œuvre pour créer toutes les conditions autour de l’équipe afin de revenir de Kigali avec les trois points.

 À la CAN, selon nos informations, il y a eu trop de problèmes dans la gestion de l’équipe comme le départ de Yatabaré, la sélection des joueurs malades, la titularisation de certains qui revenaient de blessure…

H.F.M : Vous savez le rôle du ministère de la Jeunesse et des Sports n’est pas de se substituer à l’encadrement technique ou à la fédération. L’Etat a donné mandat à la fédération pour gérer en son nom et en son compte le football. Comme d’ailleurs toutes les autres fédérations nationales sportives. Dès qu’il y a un regroupement d’humains, il y a obligatoirement des problèmes. Des problèmes d’appréciation, d’humeur, de cohabitation…, se poseront toujours. Mais, des problèmes tels qu’on les a dramatisés, moi, je n’ai pas vécu cela. J’ai analysé à fond le cas Sambou Yatabaré. Je pense que c’est un jeune qui était peut-être pressé de montrer de quoi il était capable sur le terrain. Mais, il n’appartient pas à un joueur ou au ministre de la Jeunesse et des Sports de dire tel élément doit évoluer ou pas. Ça c’est de la responsabilité de l’entraîneur et c’est dans le contrat. L’entraîneur a plutôt une obligation de résultat. Dans ce cas, on ne peut pas lui imposer la composition de son équipe. Je pense qu’avec les entretiens que j’ai eus avec l’entraîneur et la fédération, Sambou était dans le schéma de l’entraîneur. Mais, le jeune était un peu plus pressé. En dehors de ça, nous avons des preuves que des mains invisibles ont débauché le jeune homme en question. C’est pourquoi, malgré l’intervention des autorités et celle de ses propres camarades, il n’a pas voulu rester. Il a été manipulé par des gens qui voulaient  prouver à la face du monde que sans eux le Mali ne peut rien faire en Coupe d’Afrique. «Contre le Nigéria, c’est toute l’équipe qui s’est noyée».

Quelle est cette main invisible ?

H.F.M : Suivez mon regard (rires). D’ailleurs, la personne même ne s’en est pas cachée en Afrique du Sud. Il a dit clairement sur des médias qu’il ne supporte pas le Mali, qu’il supportait plutôt certains individus, 5 à 6 personnes dans l’équipe. Après des recoupements, nous nous sommes rendu compte que cette personne a eu des contacts avec le jeune joueur et que, d’une manière ou d’une autre, il a influencé sa décision de quitter le groupe.

On sait que vous n’êtes pas dans l’encadrement, mais on vous fait le compte-rendu. Comment vous expliquez le choix de Samassa le gardien de but, surtout après la qualification du Mali pour les demi-finales ?

M.F.H : Vous savez l’entraîneur a son schéma tactique. Et je dois avouer j’ai eu des entretiens avec l’encadrement technique de la phase de préparation à la phase finale. Il m’a toujours dit que, dans sa logique, le gardien titulaire était Mahamadou Samassa. Il a eu le temps de comparer les différents gardiens et pensait que Samassa était à un niveau tel qu’il allait pouvoir exploser à la CAN. C’est ce qu’il m’avait dit. Et personnellement, je créditais Samassa de bons points et je le crédite encore de bons points. Honnêtement, il ne faut pas faire supporter à ce jeune homme, la débâcle contre le Nigéria car c’est toute l’équipe qui s’est noyée. Ce n’est pas lui seul. Regardons logiquement les 4 buts, sa responsabilité peut être engagée que sur un seul. Et même-là, c’est discutable. Ce jour, vous aurez aligné  Soumbeyla Diakité ou Ali Yirango, je pense qu’ils auraient encaissé les mêmes buts. Il ne faut pas donc accabler ce jeune qui est en train de s’affirmer et qui s’affirme comme un titulaire indiscutable dans son club.

Soumbeyla Diakité aussi est titulaire au Stade Malien de Bamako.

H.F.M : Oui. Je ne dis pas que Soumbeyla n’est pas bon. Mais, les niveaux des compétitions ne sont pas les mêmes. Sans compter que c’est le technicien qui a choisi. Je pense qu’il a fait ce choix avec l’entraîneur des gardiens. Moi je suis politique et je pense qu’à ce niveau, je n’ai pas de grosses appréciations. Je pense que c’est toute l’équipe qui s’est noyée en demi-finale. Et l’entraîneur a été clair après le match : il a endossé la responsabilité de la défaite. Face à cette responsabilité, nous avons tiré les leçons et ce qui est arrivée devrait arriver. Il ne faut pas perdre le temps sur ça, il faut regarder l’avenir.

Comment vous expliquez le problème des primes des joueurs, jusqu’à ce que Seydou Kéita le dise publiquement ?

H.F.M : Je pense que le problème des primes des joueurs ne s’est pas posé. Je n’ai jamais cru aux propos qu’on a prêtés à Seydou Kéita. Je les ai vérifiés  tel qu’on les a colportés. J’ai discuté avec l’intéressé qui est un grand patriote et je profite de votre tribune pour le reconnaître et le remercier pour ce qu’il a fait pour le Mali au cours de cette CAN et par le passé. Seydou a dit que si le Mali avait des difficultés et que si les joueurs n’étaient pas prêts à revoir les primes à la baisse, qu’il était prêt à les payer pour que cela ne soit pas un handicap sur leur parcours. Mais, le Mali n’a jamais, jamais dit qu’il ne pouvait pas payer les primes des joueurs.  En tout cas les primes des matches de quart de finales et de demi-finale ont été entièrement payées. Il ne reste que les primes pour la 3e place. Et la procédure est en cours. C’est l’argent public, je ne peux donc pas aller au trésor  plonger la main pour puiser et payer les joueurs. Il y a une procédure pour décaisser l’argent public. Celle-ci est en train d’être respectée et au plus tard dans une semaine, les primes seront entièrement payées.

Quelle est la hiérarchisation des primes ?

H.F.M : Je préfère vraiment sur ce plan ne pas vous donner de montants. C’est une convention entre les joueurs et nous, autant ils ne connaissent pas votre revenu ou le mien, autant ils souhaitent la plus grande confidentialité sur les leurs. Ils ne souhaitent pas que tout le monde sache leur revenu. C’est seulement cet engagement qui m’empêche de vous donner les montants. Ce que je peux vous dire, pendant que les gens s’agitaient autour de ceci ou de cela, le président de la République, en personne, m’a appelé à Durban. Il m’a chargé de dire aux jeunes que le payement de primes ne sera jamais un problème. D’ailleurs, dans l’histoire du Mali, nous n’avons jamais été en difficultés pour payer les primes des joueurs. Ce n’est pas cette année que ça va se poser. Et le président Dioncounda Traoré s’était personnellement porté garant des droits des joueurs. Et c’est ce message que j’ai transmis aux jeunes à la veille de la demi-finale contre le Nigeria.

On n’aurait appris que c’est vous qui avez accéléré le retour de la délégation malienne, bien avant le match de 3e place. Peut-on savoir les raisons ?

H.F.M : J’ai pris la responsabilité de faire rentrer au bercail une grande partie de la délégation. J’en assume pleinement la responsabilité. Je l’ai fait pour deux raisons et je le dis haut et fort. Je pense que les Maliens ont mal vécu la défaite de la demi-finale. Et ceux qui étaient sur place avaient commencé à se tirer les uns sur les autres. Je ne voulais pas que le Mali se livre en spectacle à la face du monde. Secundo, les responsables  des supporters, ils vous le confirmeront s’ils sont honnêtes avec eux-mêmes, sont venus me voir à mon hôtel pour me dire qu’ils n’ont plus le ressort pour aller à Port Elizabeth et qu’ils seraient heureux de retourner au pays. Voilà donc, les deux raisons essentielles qui m’ont amené à prendre cette décision je voulais surtout mettre l’équipe à l’abri car les discussions étaient vives, alors que l’hôtel des joueurs était seulement à un bâtiment de notre hôtel. Donc je craignais que les échos défavorables puissent arriver aux joueurs pour les démotiver. J’ai donc rapidement pris des dispositions pour qu’une partie de la délégation puisse rentrer.

Même si une partie des journalistes n’en voulait pas ?

H.F.M : Ecoutez les journalistes qui étaient là-bas véritablement à notre compte n’ont pas posé de problèmes. Ils n’ont jamais dit qu’ils voulaient rester. Je les mets au défi. Personne n’est venu me voir à ce sujet. Et je ne pense pas que l’AJSM ait été non plus saisie à ce sujet. C’est ici que je vois que ça suscite débat. Sinon, sur les lieux, je n’ai pas rencontré d’opposition.

Est-ce que l’équipe de l’ORTM était à votre compte, parce qu’elle est restée malgré votre décision ?

H.F.M : L’équipe de l’ORTM était à notre compte du point de vue hébergement et restauration. Mais, cette équipe n’a pas posé de problème à son retour. Je les ai rencontrés à Port Elizabeth lors du match de classement. Ils m’ont dit qu’ils avaient eu la possibilité de venir à Port Elizabeth et qu’ils avaient remis leur retour à Bamako à plus tard. Je dois avouer que quand je suis rentré, le ministre de la Communication qui avait été envoyé par le gouvernement pour accueillir la délégation, m’a demandé de leurs nouvelles. Sa première question a été : où est mon équipe ? Je lui ai dit qu’elle n’était pas à mon compte que pour l’hébergement et la restauration, mais pas du point de vue transport international…

Est-ce que vous avez fait un bilan financier de la CAN 2013 ? Allez-vous rendre compte de la gestion de cette compétition au peuple malien qui a contribué pour une participation des Aigles ?

H.F.M : Bien sûr, le processus est engagé. Je ne cesse de dire à mes collaborateurs et partenaires qu’il faut que les choses changent. Je pense que la bataille, ici, c’est de changer les mentalités. Nous nous sommes engagés à faire le bilan et, rassurez-vous, le bilan sera fait avant le prochain match de l’Equipe nationale du Mali. La procédure est engagée car j’ai demandé à tous les responsables de déposer leurs rapports au plus tard le 25 février 2013. La fédération et le ministère se rencontreront ensuite pour éplucher ces rapports, rédiger un rapport général adressé au gouvernement. Ce rapport sera rendu public car nous envisageons un point de presse.

Avez-vous un mot de la fin ?

H.F.M : Je pense qu’on est rentré malheureusement dans une année électorale au niveau de la Fédération malienne de football. Ce qui fait que les prétentions pour être à la fédération ou pour y demeurer nous ramènent dans les traditionnelles querelles intestines. J’aimerais que, en ce moment précis, les Maliens se mettent au dessus de genre de situation. Je ne dis pas que la CAN a été parfaite, mais je pense qu’avec les moyens que nous avions, les conditions dans lesquelles nous avons préparé cette CAN, les conditions dans lesquelles on est parti, les Maliens doivent essayer aujourd’hui de créditer un peu les joueurs, l’encadrement d’un certain succès. Certes, le bonheur de la 3e place on l’a déjà connu et on aurait dû connaître d’autres bonheurs. Moi, plus que tout le monde, car si on avait remporté la coupe comme le souhaitaient tous les Maliens, au moins on dira que c’est du temps qu’un tel était ministre qu’on a pu remporter le trophée. Cela allait être ma grande satisfaction. On n’a pas pu l’emmener car d’abord Dieu ne l’a pas voulu, et aussi parce qu’il y a eu des petites erreurs qu’il faut pouvoir analyser afin d’améliorer les choses. J’appelle les Maliens à plus d’union autour de leur Equipe nationale. Franchement, ce n’est pas le moment de régler des comptes pour des problèmes de place. Moi, je n’en réglerais pas malgré le fait qu’on m’ait qualifié de tout dans la presse. Ils ont même dit que j’étais faible. Pour la première fois dans la vie, je vois qu’on m’a traité de faiblard. Mais, je l’encaisse. Je le fais pour le Mali. Je pense que de cette même manière, taisons nos divergences, donnons-nous la main et portons haut notre équipe et notre pays. C’est ce qui a de l’avenir.

Propos recueillis par Kassim Traoré 

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4 COMMENTAIRES

  1. Vous reconnaissez que c’est la FMF qui recrute et emploie l’encadrement. La question de son maintien n’est pas de votre responsabilité, avant de sortir un poème à la gloire de l’entraîneur. Si la FMF garde cet entraineur, vous l’y avez contraint si non, estimez-vous désavoué et défié si Carteron est viré. Fallait par parler.
    Vous reconnaissez que votre rôle n’est pas de vous substituer à l’encadrement technique ou à la fédération. Bonne analyse que de croire que Sambou Yatabaré « était peut-être pressé de montrer de quoi il était capable sur le terrain ». Il était un peu trop pressé, il a craqué et est parti. N’est-ce pas donc à l’encadrement et à vous, ministre de surcroit, de colporter des ragots de manipulation par des gens, dont tu te gardes de citre les noms, et « qui voulaient prouver à la face du monde que sans eux le Mali ne peut rien faire en Coupe d’Afrique. » C’EST PAS DIGNE DUN MINISTRE CA.
    Vous enfoncez le clou en nous invitant à voir dans la même direction que toi. Ce ne nous intéresse, dis nous ce que tu sais, nous sommes le contribuable qui te paie et arrête de jouer à cette causerie de grin.
    Posé ou pas, vous avez balayé très adroitement le supposé problème de prime. Merci de votre témoignage sur Keïta, et bravo de la figure de style, en effet vous ne pouvez aller au trésor et « plonger la main pour puiser et payer les joueurs ». Vous avez été majestueux dans votre décision de faire rentrer plus tôt la délégation, et c’est juste pour les supporteurs mais des journalistes, ils devraient finir de faire le travail et vous ne m’avez pas convaincu qu’ils étaient partants. D’ailleurs sur ce point, il y a eu lâchage. Parce que vous n’êtes pas qualifié pour la finale, ce sont 23 joueurs et leur encadrement seulement qui partent pour le match de 3ème place ? C’est contre l’esprit du football. Pour finir, ta grande satisfaction n’est pas tant la coupe pour le Mali que « la coupe, alors que Mahalmadane était ministre ». Alors, après la transition, vous vous fouttrez que le mali soit premier ou dernier. C’est pas PATRIOT CA. FAUT PAS FACHER, NOUS S’AMUSER !!!

  2. Monsieur le Ministre, optez donc pour un camp. Si vous êtes technique parlez en tant que technicien, mais si vous pensez être politique limitez vous à votre rôle dans cette affaire. Mais vous ne pouvez pas être les deux et nier une appartenance au gré des situations.
    J’avoue que vos positions sont particulièrement tranché sur des questions qui à priori relèveraient des techniciens donc de l’encadrement technique.
    A l’analyse, cette interview semble trop orientée évitant royalement les questions des fonds telles que les raisons de l’absence du directeur technique au chevet de l’équipe entre autre.
    Monsieur le Ministre, de quoi vous avez peur donc tant pour que vous réfugiez de donner un visage à cette main que vous qualifier d’invisible ?
    Depuis quand le respect et l’acceptation de résider au Mali ont été déterminants au profit des qualités technique pour la sélection d’un entraîneur ?
    De grâce!!!!!!!!!!

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