Dans le cadre de la célébration du 8 mars, journée internationale des femmes, la Commissaire principale chargée de la police du 14ème arrondissement de Bamako, Assétou Coulibaly non moins seule femme au Mali chef d’unité d’un commissariat de sécurité publique nous parle des conditions de vie des femmes maliennes, l’application de l’état d’urgence, la contribution de la femme malienne à la résolution de la crise et la célébration du 8 mars… Notre interlocutrice précisera que malgré les difficultés auxquelles les femmes sont confrontées, elles sont des battantes.
Bamako Hebdo: Comment êtes-vous arrivée à la police ?
Assétou Coulibaly : Je suis arrivée à la police par voie de concours et j’ai été recrutée comme gardienne de la paix. De cette date à nos jours, si je suis arrivée à ce stade c’est à la suite d’un long parcours. J’ai gravi tous les échelons de la police nationale, de gardienne de la paix, au sergent de police en passant par le grade d’inspecteur jusqu’à celui de commissaire. Je suis commissaire principal présentement du 14ème arrondissement. Parmi les trente femmes de ma promotion recrutées comme gardiennes de la paix, je suis la seule aujourd’hui au Mali à être chef d’unité chargée d’un commissariat de sécurité publique.
Femme et chef d’équipe parmi les hommes, comment arrivez-vous à gérer la situation ?
La gestion des ressources humaines n’est pas une chose aisée. Gérer les hommes et les femmes est un problème, chacun à sa manière de voir les choses, mais, je parviens quand même à gérer en tant que mère de famille, femme mais aussi policière.
Quel est votre plus grande satisfaction dans ce métier ?
C’est un métier que j’ai aimé et pour lequel je me suis donnée corps et âme pour graver tous les échelons.
Etes-vous féministe ?
Oui, je suis féministe ?
Que pensez-vous des conditions de vie des femmes maliennes ?
Les femmes maliennes avec l’évolution du monde s’émancipent de jour en jour. Elles veulent aller de l’avant. Malgré tous les problèmes de la vie quotidienne, malgré leurs difficultés dans notre société on parvient quand même à nous gérer. Les femmes maliennes, je peux le dire sans risque de me tromper, sont des battantes.
Quelle est votre plus grande déception actuellement?
Je suis déçue du comportement de la nouvelle génération, surtout des enfants à l’école et à la maison qui ne savent pas que faire de leur vie.
Femme de vie êtes-vous aussi femme au foyer ?
Je suis femme au foyer, mère de deux enfants, j’ai une famille que je gère bien et tout se passe normalement comme dans tous les foyers maliens entre les membres de ma famille et moi. Je gère bien le service ainsi que ma famille.
Quel est votre vision du 8 mars ?
A l’instar des autres femmes du monde, les maliennes fêtent le 8 mars. Aujourd’hui, le 8 mars nous donne à réfléchir sur notre sort, sur le sort de l’état actuel du pays, sur l’avenir qui devient de plus en plus compromettant si je peux m’exprimer ainsi. La situation actuelle du pays nous interpelle tous. De ce fait, le 8 mars doit aussi nous donner l’occasion de faire une rétrospective des années passées à aujourd’hui. Ce qu’on nous demande encore c’est de redoubler d’ardeur et de vigilance pour que le grand bateau qui est le cher Mali tangue mais ne chavire pas.
Quel rôle les femmes doivent jouer dans la gestion de la crise actuelle ?
Je crois que les femmes jouent bien leur rôle. Elles ont une attention particulière sur la gestion de la crise surtout par rapport à l’application de l’état d’urgence. Comme d’habitude, au Mali le social nous le célébrons avec faste. Mais avec la situation de crise, on a réduit au strict minimum la célébration de nos activités sociales parce que nous avons une pensée pour ce que nous vivons aujourd’hui, et aussi une pensée pour l’avenir et une pensée pour ce que l’on doit faire dans la règlementation de nos lois. S’il y a un mariage, c’est le minimum avec les parents, les amis, sans tam-tam ni tambour.
Quel est votre mauvais souvenir ?
J’ai eu à interpeller des élèves lors d’une grève quand j’étais sergent chef dans les années 1982. Au moment de leur interpellation, j’ai failli être lynchée par eux. Chose que je vais garder durant toute ma vie.
Quel appel lancez-vous aux femmes ?
Je lance un vibrant appel aux femmes du Mali et du monde de ne pas baisser les bras, elles doivent s’atteler pour être à la hauteur des tâches qui leur sont confiées, qu’il s’agisse des femmes au foyer ou des fonctionnaires.
Falé COULIBALY
depuis ton bolibana natal
va raconter ca a d autres
tout les policiers au mali savent comment tu es devenue commissaire
Ce 8 Mars devrait certainement être l’occasion de parler des femmes dans l’armée. Les femmes militaires plus communément appelées PFAT (Personnel Féminin de L’Armée de Terre”)sont en nombre élevé dans l’armée. A chaque recrutement, on exige que 10 pour-cent soient des filles. Ce taux va même à 15 pour-cent pour des intérêts inavoués. Mais en réalité, quelle est l’utilité des femmes dans l’armée si elles ne peuvent pas prendre des armes et aller au combat. C’es ça la destination essentielle du militaire. Tout le reste est complément. Nos PFAT sont actuellement invisibles au front; d’ailleurs elles n’ont jamais été sur le terrain; et ce n’est pas au moment de la guerre qu’on les y verra . L’autre jour, j’ai demandé à un militaire, pourquoi les PFAT ne vont pas sur le terrain, surtout en ce moment de problème d’effectif? Il m’a répondu qu’ils préfèrent se débrouiller en nombre insuffisant que de s’encombrer de problèmes supplémentaires avec les PFAT.
A quoi servent donc les PFA ???
Mondialisation, globalisation, féminisme = européanisme…
les femmes, vous avez mieux à faire à la maison…Vous vous faites remplacer à la maison par des bonnes que vous changez au gré de vos humeurs comme des chemises…Alors ne soyez pas surpris que vos enfant soit : des voleurs, violeur, agresseurs de femmes, prostituées, bandits de grands chemin, djihadistes, des voleurs de dénier public, des drogueurs et trafiquants de drogue, des jeunes à la bouche fendue (qui ne peuvent prononcer deux mots sans y placer une grave insulte de femme…Car au lieu de vous occuper de vos foyers et encadrer vos enfants, vous courez derrière l’argent et le renommé..Vous avez raison de chanter partout que “ko bèè sabou ye mouso yé” que ” la femme est la cause de toute chose” rien de plus vrai, sauf que vous ne pensez qu’au côté positif de la chose…
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