A peine 30 ans, le jeune Diakaridia Diakité fait parti d’un des rares jeunes cadres occupant un poste de conseiller technique. Cette confiance portée en lui par le ministre de la jeunesse et des sports n’est que le fruit de son travail. Aux ames bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années. Cette maxime sied bien à ce très engagé auprès du parti Yelema de Moussa Mara. Le jeune politique a des beaux jours devant lui. A bâton rompu, il nous livre son analyse sur la situation du pays. Suivons !
La Sirène : Présentez vous à nos lecteurs ?
D.D : Je suis Diakaridia Diakité, je suis le président du comité exécutif central des jeunes du parti Yelema.
La Sirène : quel regard critique portez vous sur la situation actuelle du pays ?
D.D : La montée en puissance du communautarisme, la prolifération des associations des jeunes à caractère ethnique ou régionale sont à craindre, l’état doit se donner les moyens humains, matériels et humains pour résoudre les problèmes des Maliens, mettre fin a ce fléau doit être une priorité des priorités.
La Sirène : Le nouveau président a prêté serment mardi sous une haute tension, en tant que jeune politique, quel commentaire faites vous de cela ?
D.D : Le président IBK à compter de ce jour 4 septembre est devenu le président de tous les Maliens, il est investi dans une mission républicaine qui l’oblige à écouter tout le monde, à se mettre au-dessus de tout. S’il ya tension pour la réélection d’un président, ce qui veut dire que d’une part, il n’a pas su combler l’entente de la population et le dialogue non plus n’était pas au rendez-vous, chose qu’il pourra revoir pendant ce nouveau quinquennat. Le Mali de nos jours constitue un enjeu politique extrêmement important, je souhaite de tout mon cœur qu’il y est une stabilité au niveau de quelque départements que je considère comme stratégique pour la mise en œuvre de notre politique nationale et étrangère comme les Ministères des Affaires Etrangères, de la défense, de la santé, de l’éducation et de la sécurité.
La Sirène : Selon vous, quel doit être le rôle de la jeunesse pendant ce 2è quinquennat
D.D : Le rôle de la jeunesse dans ce nouveau et dernier quinquennat du président IBK est de servir, rien que de servir la République. Il est important que si le président responsabilise les jeunes, qu’il soit le premier à accorder de la valeur a cette responsabilité.
Ce mandat comme a eu à dire le tout le nouveau président, la jeunesse sera au cœur de toutes les actions, la question que je me pose quelle jeunesse ? Ya-t-il encore des jeunes qui incarnent le changement, la droiture ou l’alternance dans notre pays? Qu’a même il doit y avoir peu.
La Sirène : Un appel à lancer ?
Je voudrais que le président s’investisse personnellement pour la transition politique, en rajeunissant la classe politique, mettre ces différents présidents des partis politiques traditionnels à la retraite forcée, faire émerger le Mali nouveau avec une nouvelle classe politique, une nouvelle société civile, des hommes nouveaux à tous les niveaux. Le président pour faire sortir le pays de l’ornière doit mettre en place une culture de l’excellence, la méritocratie. L’homme qu’il faut à la place qu’il faut. Pas de complaisance
Interwiew réalisée par A.D