Ils étaient deux hommes d’état de la haute sphère à prédire un coup d’état au Mali. S’il faut se réjouir de leur bonne lecture de l’évolution de la situation du moment, il faut tout de même regretter leur non appréhension de tous les contours d’un tel désagrément. Autrement, ils auraient compris que cela ne se serait pas passé sans qu’ils en engrangent les dividendes.
Qu’ils s’en rassurent, la fin du monde ne se fera pas sans le marabout qui la prédit. Et lui et son chapelet seront servis et bien servis.
Ainsi prédit, ainsi arrivé ! Le 22 mars 2012, le Mali dans son corps et dans son âme a tremblé. Le degré de magnitude était si élevé qu’il a emporté dans son sillage un premier prédicateur : le président ATT. Le visionnaire ne se perdait pas en conjecture lorsqu’à l’occasion du 8 Mars, journée des femmes, il déclarait en substance que la marche des femmes du camp de Kati était un alibi derrière lequel se cachent des intentions malveillantes. Son souhait était ce jour que ces hommes sortent de l’ombre. A la quelle condition, lui son combat allait commencer.
Puis vint l’heure du second, Dioncounda TRAORE, celui là même qui n’avait pas écarté l’éventualité d’un coup de force si les choses, si un quelconque cataclysme venait à rendre la tenue des élections impossibles à la date échue.
Un coup d’état, ATT et Dioncounda en voulaient-ils ?si oui pourquoi en faire ?
Si pour le premier, cela est venu plutôt qu’envisagé, il lui laisserait néanmoins une porte de sortie telle que la débâcle du nord ne soit pas mise dans son bilan comptable. Un échec qui le plongerait, aux yeux de l’opinion internationale, dans une disgrâce à vie. Lui qui a été si longtemps cité en référence comme porteur des vertus démocratiques et ardent combattant de la paix !
De ces différents points de vue, l’homme peut s’estimer être sauvé d’une véritable descente aux enfers au moment où son désormais successeur se frotte les mains d’avoir échappé à une honte née de l’humiliation d’une défaite quasi- certaine. Après tout, rien n’était évident pour lui, face à des dinosaures comme Modibo SIDIBE, Soumaila CISSE, IBK.
Ils savaient que quelque soit leurs motivation, un putsch militaire dans une Afrique, surtout pour le cas du Mali, ne passera pas et pour cause : comment comprendre et accepter malgré les circonstances et les raisons objectives, un coup d’Etat contre un président démocratiquement élu à un mois de la fin de son mandat ? On connait la suite …
La combine semble perçue et sa teneur passera pour les commentaires, à chacun son angle d’intérêt.
La suite, vous la voulez ?
Elle pourrait bien s’articuler autour d’une transition d’un ou de deux ans avec pour mission non moins compliquée de laisser les tombeurs d’ATT se démener dans la m… au nord Mali pour rétablir l’intégrité territoriale du Mali. Ce, au moment où eux mêmes s’occuperont à cirer leurs fauteuils. Pour combien de temps encore ? Sinon deux ans de confusion supplémentaire, plutôt deux ans de plus pour faire leurs poches ?
Le subterfuge semble être dans la ligne de mire du médiateur, le non moins futé Blaise COMPAORE dont la démarche pourrait bien mettre le Mali et les maliens à l’abri d’un perpétuel recommencement.
Issiaka Coulibaly
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Un coup d’etat prédit par la 1°) et la 2°) personnalité du MALI pourquoi donc l’acharnement des soit disants politiciens?
UN DÉBILE RETRAITE SOLDAT QUITTE LE NORD EN MOTO JUSQU’À A BAMAKO ET LE CPT SANOGO LE REÇOIT ET MÉDIATISÉ QUEL BÊTISE MR SANOGO CROIS QUE LES GENS SONT CONS IL EST RIDICULE CE SANOGO DANS SA BÊTISE
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