Député élu à Koro sous les couleurs de l’ADEMA, Youssouf Aya, a une ambition : briguer la présidence des jeunes de son parti. Dans cette interview, il évoque ses perspectives.
L’Enquêteur : Pourquoi êtes-vous candidat ?
Tout est parti du fait que les jeunes de maintenant n’ont plus de conviction. On peut même dire qu’ils n’ont pas de repères. Or vu ma posture, je ne pouvais que m’assumer. Etant jeune, j’ai apporté un siège au parti à l’Hémicycle. Le fait d’aller au front sur la base d’un programme politique me permet de mettre en avant une chose : la conviction.
Les jeunes doivent apporter un plus à l’identité de l’ADEMA et se battre où qu’ils soient pour se faire entendre. C’est pour cette nouvelle approche que je suis dans la course et j’estime être l’homme qu’il faut.
Que proposez- vous ?
Je compte travailler à faire de la jeunesse adémiste un mouvement qui propose des choses aux actions que le parti trace. Etant un mouvement affilié, nous, jeunes, devons être autonomes dans la réflexion. Je compte aussi organiser des cérémonies de gratitude à l’attention de ceux- là qui auront marqué la jeunesse ADEMA depuis la création du parti.
Il sera mis en avant la formation afin que les jeunes abeilles soient en mesure de connaitre les contours des idéaux qui nous unissent. Loin de moi, la relance de l’école du parti mais bien plus : je compte mettre en place une révèle à hauteur de souhait à même de prendre le parti quand il sera l’heure.
La connaissance de l’environnement institutionnelle du Mali reste un préalable dans mon plan. Au plan technique l’organisation interne d’un mouvement sera ressassée. Mon équipe sera intraitable sur la communication politique car l’ADEMA reste un parti de référence et ses jeunes doivent tenir les débats, panels, débats et conférences au nom de la ruche.
Pensez-vous avoir une audience auprès de tous les jeunes de l’ADEMA ?
Pas besoin de faire ma publicité car les tendances sont connues. Au- delà, la hiérarchie du parti sait ce que je vaux et a mesuré mon poids du fait d’avoir décroché un siège. D’ailleurs mon combat, si je suis élu, sera de rassembler tous les jeunes adémistes où qu’ils soient.
Nombreux sont ceux qui militent dans le parti mais ne se connaissent pas. Des cadres seront instaurés afin d’aller en dehors des retrouvailles lors des assises relatives au congrès et aux conférences nationales.
Ce sont en tout huit axes qui seront au menu de mon programme, une fois la campagne lancée. Vous en saurez plus au moment opportun.
Idrissa Keita