Choguel Kokala Maïga à propos du Nord du Mali : « Les Maliens doivent exiger toute la vérité… »

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Choguel Kokalla Maiga
Choguel Kokala Maiga

Ancien ministre, président du Mouvement patriotique pour le renouveau (MPR) et candidat à l’élection présidentielle du juillet dernier, Choguel Kokala Maïga, s’impose comme un acteur clé de la scène politique. Co-auteur d’un livre sur le Nord du Mali, il fait partie de ces cadres Maliens qui ont toujours courageusement assumé leurs idées et leurs choix politiques.

Comme tout bon malien, l’enfant d’Ansongo se fait beaucoup de soucis par rapport à ce qui se passe dans le septentrion (régions Nord du Mali) et surtout la gestion opaque de ce dossier par les Autorités maliennes… Pour Choguel K Maïga, le doute n’est guère permis : les autorités maliennes sont entrain de mettre en place le processus qui conduira à l’Autonomie des régions du Nord. Avec comme finalité la Partition pure et simple du Mali. Alors, les Maliens doivent exiger toute la vérité et la transparence dans la gestion de ce dossier qui cache beaucoup de zones d’ombre. Interview exclusive.

 L’Aube : Vous avez coédité avec le Pr Issiaka Singaré un livre  sous le titre «  Les rebellions  au Nord du Mali. Des origines  à nos jours ». D’où est venue l’idée de cet ouvrage ?

Choguel K Maïga : L’idée de faire l’étude qui a abouti à la rédaction du livre nous est venue, en mars-avril 2012, à la suite de l’effondrement de l’Etat. Comme tous les Maliens, nous avons été abasourdis par ce qui est arrivé à notre pays. Nous nous sommes posés une série de questions, dont les réponses nous permettraient, du moins nous l’espérions, de comprendre le processus d’affaiblissement de l’Etat et de l’Armée ayant conduit à l’effondrement de l’Etat en quelques semaines.

 En écrivant ce livre, quel était  l’objectif que vous recherchiez ?

 Nous voulions faire un  diagnostic objectif des rébellions récurrentes au Mali pour en identifier : les causes, les acteurs, les intérêts qui s’y cachent, les objectifs et buts visés, la part de responsabilité des dirigeants Maliens, des pays dits « amis » du Mali et de la Communauté internationale. La finalité étant, après un bon diagnostic, de trouver une solution définitive aux crises cycliques que connaît le Nord du Mali.

Certains vous reprochent de vouloir réécrire l’histoire au profit du CMLN-UDPM à travers la sape et la démolition politique du bilan de la Rébellion Touareg et du mouvement démocratique. Qu’avez à répondre ?

 Dans notre pays,  une grande partie de la classe politique,  mais aussi une partie de l’élite en général, n’aime pas les analyses critiques qui remettent en cause les fausses certitudes, les versions tronquées, les postures idéologiques hypocrites qu’elle a servies aux Maliens pendant des années. Elle refuse de regarder la réalité en face, afin de trouver des solutions idoines aux problèmes posés à la Nation. Or si on ne se dit pas la vérité, on continuera à tourner en rond, à nous mentir, sans jamais pouvoir trouver de solutions aux difficultés auxquelles le pays est confronté. Par ailleurs,  certains acteurs politiques et leurs soutiens se sentent personnellement interpellés, à cause du rôle qu’ils ont pu jouer, volontairement ou non, de leur responsabilité personnelle, assumée ou non, dans la perpétuation de la rébellion, la déliquescence de l’Armée et, par voie de conséquence, dans l’effondrement de l’Etat malien. Donc leur réaction première, dès l’énoncé des noms des auteurs, est de se braquer contre le contenu du livre,  sans même l’avoir lu. C’est le cas de la plupart des auteurs des propos auxquels vous faites allusion.

Ce que je peux leur répondre c’est que tout ce qui est dit et écrit dans le livre est documenté et prouvé. Il n’y a pas eu de place pour les affirmations gratuites et la manipulation de la vérité. Et je mets quiconque au défi de prouver le contraire. Nous avons tenu au caractère scientifique, véridique et rigoureux de l’ouvrage. Mieux, pour ceux qui critiquent ou contestent le contenu du livre, qui est somme toute une œuvre humaine, donc imparfaite, il leur est loisible d’écrire pour donner leur version sur les rébellions récurrentes au Nord; ça ne fera qu’enrichir le débat, la connaissance du sujet et en général la réflexion sur la question. Les lecteurs apprécieront par eux-mêmes.

En tant qu’acteur de la scène politique, leader politique et ressortissant du Nord, quel appréciation faites-vous  de la gestion actuelle de ce dossier du Nord ?

La gestion actuelle du dossier du Nord ne me donne pas du tout satisfaction. Depuis la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation en mai 2015, la situation ne fait que se dégrader de jour en jour:

-le recouvrement de l’intégrité territoriale s’éloigne de jour en jour;

-l’autorité de l’Etat n’existe que dans les discours des Autorités ou quand il s’agit de mater les manifestants pacifiques aux mains nues à Gao ou dans les villes du Sud du pays;

-la sécurité des personnes et de leurs biens est un très lointain souvenir;

– la situation humanitaire en 2018 est, selon l’ONU, la pire que le Mali connaît depuis 2012;

– les Mouvements armés n’ont fait à l’Etat malien aucune concession significative; ils ne sont ni désarmés ni cantonnés comme prévu par l’Accord; certains de leurs éléments continuent d’avoir un pied dans le processus de paix, un pied dans les Mouvements terroristes (c’est une déclaration en date du 21 novembre 2017 du Commandant de la Force Barkhane devant la presse)

-la mise sous tutelle internationale du Mali n’a jamais été aussi visible et palpable ; toutes les décisions stratégiques qui engagent la vie de la Nation sont initiées et prises hors du Mali;

– pendant ce temps, l’Etat malien continue d’être trimballé de réunion en réunion, de conférence en conférence, à coup de centaines de millions voire de milliards de FCFA sur le dos du contribuable malien.

 L’accord de paix est dans l’impasse et l’on parle maintenant de la signature d’un Pacte pour la Paix sous la pression de l’ONU, entre le gouvernement et les autres parties. Quel est votre avis la dessus ?

C’est une fuite en avant. Au lieu de signer un nouveau document, pourquoi ne pas simplement exiger l’application en bonne et due forme de l’Accord déjà signé en 2015, en obligeant les acteurs à s’y conformer. Après la signature de ce nouveau Pacte dit pour la paix, on va passer le temps à se tirailler sur les termes de son l’application, en oubliant l’Accord pour la paix et la réconciliation. Entre temps, la situation va continuer à se dégrader.

D’aucuns ne se font aucun doute : le Mali est résolument engagé sur la voie de la partition. Qu’en pensez-vous ?

 Pour qui observe bien et avec attention les faits et gestes des Autorités, on voit en filigrane qu’elles sont en train de mettre en place, en douceur, par doses homéopathiques,  les instruments politiques et administratifs pour rendre irréversible le processus qui conduira à l’AUTONOMIE des Régions du Nord. Avec comme finalité à moyen et long termes LA PARTITION pure et simple du Mali. Il y a un véritable risque de voir le Nord du Mali devenir, Dieu nous en préserve, comme le Soudan du Sud. Quand ce jour-là arrivera, les Maliens n’auront que leurs yeux pour pleurer. Ceux qui, aujourd’hui, sont en train de mettre en place ce processus, ne seront plus là pour répondre de leurs actes : certains seront à la retraite politique ou recasés dans les organisations internationales pour services rendus, d’autres seront à la retraite administrative, dans leurs champs, ou peut-être ne seront plus de ce monde. C’est pourquoi dès à présent, il est impératif que les Maliens EXIGENT des Autorités toute la VÉRITÉ et LA TRANSPARENCE dans gestion du dossier du Nord. Si les Maliens doivent faire de leur pays une République composée de RÉGIONS AUTONOMES, une RÉPUBLIQUE FÉDÉRALE, ou toutes autres formes d’organisation administrative, on doit le dire ouvertement et clairement au peuple malien et obtenir son accord et ce, à la suite d’un débat démocratique sans tabou, ouvert à toutes les composantes de la Nation. Si c’est la voie pour arriver à une solution définitive à la crise au Nord , les Autorités doivent avoir l’honnêteté de le dire aux Maliens et l’assumer courageusement, au lieu de manigancer dans les coulisses de l’Etat ce qu’on ne peut assumer publiquement et décider de l’avenir du Mali et du sort des Maliens à leur insu. Il ne peut y avoir de Maliens de différentes catégories, gérés par des règles différentes, suivant qu’ils soient de Kayes, Sikasso, Koulikoro, Ségou, Mopti ou de Gao, Tombouctou ou Kidal. Les Maliens ne doivent plus permettre aux Autorités de faire comme en 2016, lorsque , en violation de la loi sur les collectivités votée par les députés le 31 mars et promulguée le 10 mai 2016, deux Ministres avec la complicité du Premier Ministre, en trompant le Président , et à l’insu du Gouvernement, se sont entendus, en catimini, avec les Groupes armés, en interprétant de façon abusive l’Accord pour la paix et la réconciliation, pour conclure une Entente et dissoudre les Conseils de Régions et de Cercles démocratiquement élus dans les Régions du Nord, pour les remplacer par des Autorités Intérimaires, dont les membres désignés arbitrairement et sans aucune légitimité ni la moindre enquête de moralité, sont par endroit des gens qui avaient fait subir en 2012 aux populations du Nord et aux militaires maliens toutes sortes d’exactions, de violences, et qui non seulement n’ont pas encore prêté allégeance et fidélité à l’Etat malien, mais ne sont ni repentis ni amnistiés. La bonne santé et le bon fonctionnement d’une démocratie se mesurent, à mon avis, à trois choses : le caractère transparent et démocratique des décisions du Gouvernement,  la loi de la majorité, mais aussi et surtout (et c’est important de le souligner) le respect des droits des minorités (qu’elles soient ethniques, linguistiques, raciales ou religieuses). C’est seulement et seulement ainsi que nous construirons, ensemble, un avenir partagé et donc accepté par toutes les composantes de la Nation, par tous les fils du Mali, quel que soit leurs Régions d’origine (du Nord, du Centre ou du Sud). Cette voie est la seule pour ramener une paix définitive au Mali, et non celle actuelle suivie par les Autorités, qui consiste à prendre, en coulisse et dans une totale opacité, des décisions qui engagent la vie de la Nation, sous l’influence des lobby séparatistes, leurs soutiens et relais tapis dans les hautes sphères de l’Etat malien qui se trouve du coup  littéralement pris en otage , manipulé et trahi de l’intérieur.

Après la présidentielle, vous et d’autres candidats avez dénoncé le déroulement du scrutin. Quels sont vos griefs par rapport à la tenue de cette élection ?

 Ma position en tant que candidat a été rendue publique dès le 30 juillet avec 18 autres candidats. Elle a été ensuite largement expliquée dans les différentes manifestations : déclarations, meetings, marches, interviews. Elle est bien connue des Maliens.

Donc IBK n’a pas été élu dans les règles de l’art ?

 Ma position sur la question est suffisamment connue de tous. Inutile de revenir là-dessus.

Etes-vous prêts à participer aux législatives, malgré tout ?

Si le système électoral reste en l’état, à travers le bourrage des urnes et la manipulation des résultats, des gens seront désignés comme « députés», en dehors de la volonté des populations.   Chaque candidat doit en être conscient et prendre sa décision de participer ou non en toute connaissance de cause; c’est une responsabilité personnelle.

Votre mot de la fin ?

Les acteurs politiques  doivent se convaincre que nous avons tous intérêt à préserver le Mali en paix et en sécurité. C’est le seul bien que nous avons tous en commun et  en partage. Nous devons donc nous parler, nous écouter, nous respecter mutuellement et nous faire des concessions pour préserver nos pays.

Je voudrais aussi lancer un appel pressant à nos frères des Mouvements armés. Ils ne doivent pas se mettre au service d’agendas étrangers. Ce qui est arrivé à ceux d’entre-eux qui sont rentrés de Libye en 2011, après des années passées au service de ce pays, doit leur servir d’exemple; leur seule et unique patrie c’est le Mali. Les pays qui les manipulent pour déstabiliser le Mali à des fins inavouables, se débarrasseront d’eux dès qu’ils ne leur seront plus utiles. Leur avenir n’est ni à l’étranger ni dans un Mali divisé, déchiré ou VASSALISÉ . Leur avenir, celui de leurs enfants et petits enfants c’est dans un Mali UN, INDIVISIBLE, UNI , SOLIDAIRE SOUVERAIN et INDÉPENDANT, que nous avons reçu en héritage et que nous devons , par devoir, transmettre aux générations futures, avec des citoyens, égaux en droits et en devoirs, quelles que soient leurs ethnies, couleurs de peau ou Régions d’origine. C’est le message que je leur adresse, en tant que cadre malien et surtout en tant que leur frère, ressortissant du Nord comme eux.

Propos recueillis par

C H Sylla

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6 COMMENTAIRES

  1. 👤👤CHOGUEL KOKALA MAIGA EST DE CES RARES HOMMES DE PRINCIPE AU MALI ET DANS L UNIVERS POLITIQUE MALIEN ! DROIT DIGNE DEMOCRATE👤👤

    👤👤CHOGUEL KOKALA MAIGA EST DE CES RARES HOMMES DE PRINCIPE AU MALI ET DANS L UNIVERS POLITIQUE MALIEN ! DROIT DIGNE DEMOCRATE👤👤

    😂CHOGEL KOKALA MAIGA EN DEPIS D ETRE UN MAIGA, A VRAIMENT UN COTE MINIANKA ET UN AUTRE COTE BOBO (BWA FIN), IL EST DIRECT, CE CARACTAIRE N EST PAS MAIGA ET PAS DU NORD, OU L ARABISME HYPOCRITE DECIME LES AMES😂

    😑👤IL SERAIT BIEN D AVOIR UNE CARTE GLOBALE DES INTERVENTIONS ONUSIENNES DANS LE MONDE ENTIER! EN MEME TEMPS POUR VOIR LA STRATEGIE DE DOMINATION MONDIALE!👤😑

    😑L ONU NULPART N A ETE UNE SOLUTION CAR ELLE L ONU, N EST QU UN INSTRUMENT DE MAINTIEN DE LA DESTABILITE APRES QUE LES ORGANISATEURS MAITRES ONUSIENS AIENT DESTABILISE LES PEUPLES LES TERRITOIRES PAR CI PAR LA DANS LE MONDE!😑

  2. M’PETIONA etc
    “La défense du territoire Malien, même les portions occupées par des groupes terroristes anti-gouvernementaux, séparatistes, est en droit international, sous la responsabilité du gouvernement Malien.”

    Il est toujours très facile de faire des phrases… De pondre de grandes envolées solennelles ou lyriques……au clavier d’un PC!

    Certes, j’adhère totalement au fait qu’en droit international, la défense du territoire Malien est de L’ENTIERE responsabilité du gouvernement Malien!

    Elle est bien bonne! C’est même d’une évidence telle que ton affirmation donne ici l’impression “d’enfoncer une porte déjà ouverte”! (Du reste, connais-tu qui que ce soit qui dise ou pense le contraire?)

    Seulement tu es hélas comme tous les faiseurs de phrases et tous les brasseurs de mots: DU BLA-BLA “QUI SONNE BIEN” ET……………AUCUN SENS DE LA REALITE!!!

    Avant de clamer haut et fort que NOTRE sécurité ne doit dépendre que de NOTRE gouvernement, n’as-tu toujours pas remarqué que nos armées (1000 fois hélas!) ne sont même pas capables d’assurer LEUR PROPRE sécurité, ou la sécurité de SES PROPRES camps???????????????

    Avant de parler haut et fort de “frire” les enturbannés de Kidal, as-tu déjà oublié que nos propres armées se sont faites GRAVEMENT FRIRE elles-mêmes, la seule et unique fois ou elles ont tenté de se frotter à ces mêmes enturbannés????????? (150 morts, chez nous bien sur… Les soldats partis en courant se réfugier dans le camp de la Minusma… Nos blindés tout neufs offerts par l’U-E saisis et dérobés tranquillement par l’ennemi… La perte immédiate de contrôle de toute cette zone…etc etc…

    Alors arrête de nous faire rire avec tes pseudo déclarations solennelles, aussi creuses que des djembés!

    PS: Que tu te prétendes “source proche du gouvernement Malien” (LOL) ne me surprend pas vraiment: C’est au gouvernement Malien que l’on trouve le plus de PARLEURS dans ton genre! Par contre, pour les actes…

    • PS: Selon M’PETIONA machin, nous sommes donc sensés assurer NOTRE PROPRE sécurité…….avec des troupes tout juste capables à ce jour de capturer des voleurs de Djakarta…

      Qu’ils soient finement lettrés comme lui ou totalement illétrés, LES CONS CHEZ NOUS RESTENT UNE RESSOURCE INEPUISABLE!

  3. Chogeul Maiga,tu as raison.Seulement,je ne comprend pas en tant qu’ancien ministre et homme politique que tu puisse ignorer ce qui se passe reellement dans le nord du pays.C’est a vous de nous dire exactement ce qui se passe.Une fois quitter le gouvernement vous accuser,alors que pour nous autres vous etes le gouvernement.

  4. ENCORE ET ENCORE , L’ ONU EST DU MAUVAIS COTE’ DE L’ HISTOIRE…..

    Cette ONU, ce pue-la-mort qui agit dans tous les sens en violant tous les principes qu’elle prétend défendre et en s’embourbant dans le désordre qu’elle produit comme une diarrhée immonde où rode l’odeur épouvantable de la mort et de l’entropisation.

    La Libye, la Syrieet le Mali sont, des schémas, des “modèles” recents de ce que ce pue-la-mort est capable de produire pour mener son entreprise à bien. (Curieux oxymore de rencontre et de simulacre : “mener à bien son entreprise productrice de Mal”.)

    Dieu sait, et Il le sait bien – et même oserais-je dire Il le sait diablement, – qu’il n’y a là-dedans rien de construit, d’élaboré, de pensé, absolument rien d’un complot ni d’un immense dessein venu du fond de la vilenie du sapiens ; certes non, rien qu’une mécanique impitoyable que le Mal démoniaque qui a investi la culture occidentale, a mis en marche et que les larbins-zombies-Système à son service s’emploient aveuglément à opérationnaliser.
    Patientons encore, les pauvres, rudes travailleurs du Mordor, n’echapperont pas a’ la RECOMPENSE DES PEUPLES..

    LE POUVOIR MALIEN FAIT SEMBLANT D’ IGNORER QUE :
    La défense du territoire Malien, même les portions occupées par des groupes terroristes anti-gouvernementaux, séparatistes, est en droit international, sous la responsabilité du gouvernement Malien.

    DONC AUCUN ACCORD DE PAIX SOUS QUELQUE FORME QUE SOIT NE PEUT ET NE DOIT EMPECHER LE MALI DE FAIRE “FRIRE” LES BANDITS DE KIDAL.

    TOUT SEMBLE CONVERGER VERS LE FAIT QUE LES COMPLICES DES TERRORISTES-BANDITS-NARCOTRAFICANTS, LES LARBINS FRANCISE’S-ARABISE’S ONT ENVAHI KOULOUBA ET SES ANNEXES.

    LA FAUTE REVIENT AUX “DIRIGEANTS”, IL FAUT LES BALAYER VIOLEMMENT ET LES SURVIVANTS TRADUITS EN JUSTICE POUR ATTEINTE AUX INTERETS SUPREMES DE L’ ETAT MALIEN.

    REVOLUTION POPULAIRE ET PAS D’ACCORD DE SIMULACRE-DE-PAIX !!!

    LE PEUPLE MALIEN EST EN GUERRE ASSYMETRIQUE AVEC LES BANDITS
    CRIMINELS “FRANCE-ISLAMISTES-DIRIGEANTS-LARBINS-FRANCISE’S-ISLAMISE’S”.

    ENCORE ET ENCORE :
    LE POUVOIR MALIEN FAIT SEMBLANT D’ IGNORER QUE :
    La défense du territoire Malien, même les portions occupées par des groupes terroristes anti-gouvernementaux, séparatistes, est en droit international, sous la responsabilité du gouvernement Malien.

    • 😑👤IL SERAIT BIEN D AVOIR UNE CARTE GLOBALE DES INTERVENTIONS ONUSIENNES DANS LE MONDE ENTIER! EN MEME TEMPS POUR VOIR LA STRATEGIE DE DOMINATION MONDIALE!👤😑

      😑L ONU NULPART N A ETE UNE SOLUTION CAR ELLE L ONU, N EST QU UN INSTRUMENT DE MAINTIEN DE LA DESTABILITE APRES QUE LES ORGANISATEURS MAITRES ONUSIENS AIENT DESTABILISE LES PEUPLES LES TERRITOIRES PAR CI PAR LA DANS LE MONDE!😑

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