Cheick Oumar Koné, Président du MPC-DC : « Nous sommes sur une dynamique…de création de parti politique… d’ici 2020 »

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Chaque semaine, votre journal préféré, Le Pélican, rencontre une personnalité politique ou administrative pour s’entretenir sur l’ensemble des questions de la nation, un représentant diplomatique ou consulaire  pour faire  l’état des  lieux des relations avec notre pays, ou un  Chef d’entreprise  pour qu’il communique sur sa structure. Le Pélican va aussi à la rencontre de  toute personne ressource ou leader d’opinion. M. Cheick Oumar Koné, Président du Mouvement Patriotique pour la Citoyenneté et le Devoir Civique  (MPC-DC) est l’invité de la semaine. L’intégralité de l’interview !

Le Pélican : Bonjour M. le président ! Qui êtes-vous ?

Cheick Oumar Koné : Qui suis-je ? Je m’appelle Cheick Oumar Koné, natif de la CIV, opérateur économique de son Etat. Je suis Président du Mouvement Patriotique pour la Citoyenneté et le Devoir Civique  (MPC-DC). Je suis élu communal et Président de la Commission communication du Conseil communal IV du District. Inchallah, je serais candidat aux élections législatives prochaines de 2020.

 

Vous étiez le SG de la sous-Section URD de Sébénikoro, membre de la Section  IV URD, premier secrétaire politique de cette  Section IV. Vous étiez également, le candidat désigné aux législatives  avortées de 2018 pour défendre les couleurs de l’URD en CIV. Pourquoi, en dépit de tout cela,  avez-vous abandonné l’URD  pour  créer  le Mouvement  Patriotique Pour  la Citoyenneté et  le Devoir Civique (MPC-DC) ? Qu’est ce qui n’a vraiment pas marché entre vous et l’URD ?

 

J’avais  adhéré à l’URD de mon propre gré, puisque j’avais vu que Soumaïla Cissé avait élaboré un bon programme de société qui pouvait sortir notre pays des difficultés que nous rencontrons aujourd’hui. J’ai mis mon temps,  mon argent et mes relations au service de ce parti en CIV mais hélas, la reconnaissance du mérite, le sens de l’honneur et de la dignité a manqué à ce parti à travers le comportement de certains de ses dirigeants en CIV. Des gens qui sont là pour se servir du parti et le contraire. Je ne rentre pas dans les détails  de ma démission parce que c’est tout un discours. Mais ce qui est sûr, après les élections municipales de 2016, en tant que tête de lice, j’ai envoyé au BEN un rapport détaillé des malversations qui est resté sans suite. Et, il y a eu d’autres cas semblables mais je m’arrête là.

 

Il n’y a pas de doute que serez candidat aux  législatives  futures ! Alors, le MPC-DC va-t-elle se muer en parti politique pour soutenir votre candidature ? Si oui, dites pourquoi et comment ? A quand, cette mue ? Quel bord politique peut-on vous situer ?

 

Oui Inchallah, je serais candidat aux élections législatives prochaines. Nous irons en alliance avec un parti politique mais pour l’instant, le choix n’est pas d’actualité. Nous sommes sur  une dynamique de réflexion de création de parti politique sous la demande pressante de nos militants et cela d’ici2020. Pour ce qui concerne votre question : A savoir, de quel bord politique on sera ? Il serait prématuré de se prononcer parce que  le parti n’est  pas encore créé. Il faut donc attendre !

 

Le Dialogue National inclusif organisé par le pouvoir se poursuit, en dépit de la non-participation  de l’opposition, votre mouvement  est-il partant ? Sinon, pourquoi ?

 

Le Dialogue National Inclusif est une chance pour le Mali qu’il faut saisir. Ce que l’on devrait faire hier, c’est ce que l’on est en train de faire aujourd’hui. Donc, mieux vaut tard que jamais. L’accord pour la Paix et la Réconciliation issu du processus d’Alger doit être revu. Les maliens ne se reconnaissent pas dans cet accord. La devise du Mali a été violée dans cet accord. Puisque maintenant, il faut désormais lire : « les Peuples, les Buts, des Fois. L’autonomie du nord-Mali se dessine, sinon, comment comprendre  qu’un Chef de l’Eta français, Emmanuel Macron, puisse quitter la France et se rendre à Gao pour la visite de ses troupes  françaises. Puis de là-bas, retourner à Paris. En dépit de cela, c’est notre Chef d’Etat IBK qui est parti à sa rencontre à Gao. Comment  cela peut se faire ? Le Mali est un Etat souverain au même titre que la France. Il faut que l’on se respecte. Le respect est un mérite et c’est aussi un comportement.

 

Votre dernier mot, M. le président ?

 

Le Mali est notre bien commun, notre patrimoine. C’est à nous de faire ce pays-là pour que l’on puisse bien y vivre. Le vivre ensemble peut être une réalité, la cohésion sociale aussi mais jamais dans l’impunité. Tout le monde veut la paix mais, il faut appliquer  équitablement la loi pour que se réconcilier,  soit une réalité.

 

Interview réalisée par Gaoussou Madani Traoré /Le PELICAIN

 

  1. Koné, un citoyen sociable et patriote ! (Encadré)

Entrepreneur de son Etat et Conseiller municipal, Cheick Oumar Koné est un homme qui priorise l’intérêt général en œuvrant pour le bien-être  des populations de sa commune en particulier et du Mali, en général. Sa devise est  « servir sans se servir ».  C’est la raison pour laquelle ses réalisations sont énormes que  diversifiées.

Pour mieux sécuriser les rues de sa commune, Cheick Oumar investit dans leur électrification à travers l’implantation des lampadaires à Sébénicoro, Djicoroni Para (au cimetière  et sur la route empruntée par l’Imam pour se rendre  à la mosquée), Hamdallaye etc.  Très soucieux  de son environnement pour le mieux-être  des citoyens, il  procède chaque année, au nivellement des rues impraticables des quartiers de sa commune. Notamment, à Sébénicoro et Djicoroni Para.

Sur les questions de jeunesse, il ne badine pas sur les moyens. Il parraine constamment des activités de la jeunesse, organise des activités sportives et récréatives et procède à l’éclairage des terrains de sport. Le vagabond de la charité qu’est Cheick Oumar Koné, favorise l’auto-emploi des jeunes par le financement de groupes de jeunes. De même qu’il finance la promotion de jeunes artistes.

La gent féminine n’est pas du reste chez lui car, Cheick Oumar finance : l’entreprenariat féminin par la création des activités génératrices de revenus, les activités des femmes commerçantes de plusieurs marchés. Il aide financièrement les caisses des associations féminines de la commune IV mais aussi, les groupements des femmes par l’octroi de bâches, chaises, marmites et autres ustensiles de cuisine.

Ce n’est pas tout, puisque ce Monsieur au cœur d’ange, pour atténuer la souffrance des femmes, creuse des forages dans les zones à pénurie d’eau. Il faut aussi noter que cet homme  croyant et pieux, construit des mosquées, fait des dons de corbillards aux mosquées et chefferies, de hangars pour la lecture coranique aux associations féminines musulmanes. Cheick Oumar Koné procède également à divers dons tels que : des corans, hadiths, tapis de prière, horloges.

Ces nombreux gestes lui ont valu plusieurs distinctions. Nous pouvons citer, entre autres, les certificats de reconnaissance, le Ciwara, pour justifier son engagement aux côtés des musulmans.

Source le Pélican

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